Chrétien de Troyes: Ou les langages de l’amour courtois
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A PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-René Valette est professeur à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université. Dans le champ de la poétique et de l’histoire des idées, ses recherches portent sur les rapports entre la littérature courtoise et la pensée des XIIe et XIIIe siècles. Auteur de La Pensée du Graal. Fiction littéraire et théologie (2008) et coéditeur d’un séminaire consacré aux Discours mystiques entre Moyen Âge et première modernité (4 vol., 2019-2024), il travaille actuellement à la préparation d’un Dictionnaire critique de l’amour courtois.
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Chrétien de Troyes - Jean-René Valette
Jean-René Valette est professeur à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université. Dans le champ de la poétique et de l’histoire des idées, ses recherches portent sur les rapports entre la littérature courtoise et la pensée des XIIe et XIIIe siècles. Auteur de La Pensée du Graal. Fiction littéraire et théologie (2008) et coéditeur d’un séminaire consacré aux Discours mystiques entre Moyen Âge et première modernité (4 vol., 2019-2024), il travaille actuellement à la préparation d’un Dictionnaire critique de l’amour courtois.
Ouvrage publié avec le soutien de l’UR 4349 Étude et Édition de Textes Médiévaux de Sorbonne Université et le soutien de l’Université de Poitiers – laboratoire CESCM de Poitiers, UAR 3565, Poitiers, France
Illustration de couverture :
« Guenièvre », La Mort le roi Artu, Bibliothèque nationale de France, Manuscrit français 122, f. 293v.
Conception graphique : Soft Office
Éditions Honoré Champion
3 rue Corneille, F-75006 Paris
champion@honorechampion.com
www.honorechampion.com
Diffusion hors France : Éditions Slatkine, Genève
www.slatkine.com
© 2025 pour la première édition. Éditions Champion, Paris.
Reproduction et traduction, même partielles, interdites.
Tous droits réservés pour tous les pays.
ISBN: 978-2-38096-141-6 ISSN: 3039-578X
e-ISBN: 978-2-38096-142-3 ePUB: 978-2-38096-145-4
« Au contraire, l’émotion que nous donnera le roman d’aventure, l’intelligence y sera mêlée. Elle sera tout aérée par elle, tout éclaircie : plus légère, plus gaie, plus vive que le trouble poétique, moins profonde sans doute, mais plus active et plus claire, plus pareille aux joies de la vie. »
Jacques Rivière
Pour B. et Z.,
Grand chevalier et demoiselle aux petites manches.
AVANT-PROPOS
DE L’AMOUR QUE L’ON DIT COURTOIS
¹
Si l’« amour courtois » reste étroitement associé au nom de Chrétien de Troyes, c’est grâce à son Lancelot, le Chevalier de la charrette, longtemps considéré comme le premier roman d’amour de la littérature française², et surtout grâce au philologue et savant romaniste de la fin du XIXe siècle, Gaston Paris³, qui, dans l’un des premiers fascicules de la revue Romania, forgea et imposa cette expression presque introuvable au Moyen Âge⁴ en affirmant qu’en cette œuvre Chrétien, « qui voulait donner à l’épouse d’Arthur un amant digne de ce nom et montrer dans leur liaison le type de l’amour courtois, [eut] l’idée de choisir Lancelot pour ce rôle⁵ ».
On notera que cette première occurrence emporte l’italique, qui signe le néologisme et signale le concept, en d’autres termes « l’artefact obtenu dans une démarche abstractive à partir de mots ou d’étymons », selon Robert Martin, un artefact qui « vise une réalité dont on fixe explicitement le contenu », en sorte qu’il ne s’agit plus d’une notion liée à une langue particulière, mais « [d’]une notion construite, strictement définie, au besoin modifiable, associée directement aux données du monde⁶ ». La marque du néologisme s’effacera dès le second article de G. Paris, celui de 1883, où à côté d’« amour courtois » apparaît l’expression d’« amour chevaleresque et courtois » et où le concept s’élargit en une conception articulée en quatre points : l’amour courtois est un amour illégitime (1), qui place toujours l’amant dans une position sentimentale inférieure (2) en lui donnant « les moyens de raffiner son amour ou d’exalter son courage » (3). Enfin, et « c’est ce qui résume tout le reste » à ses yeux, « l’amour [est] un art, une science, une vertu, qui a ses règles comme la chevalerie ou la courtoisie » (4)⁷.
Aussi souvent citée qu’enrichie ou contestée, cette notion sera défendue et illustrée pendant plus de cent-cinquante ans, au fil de la longue histoire de la Romania ainsi que dans le contexte d’autres publications où s’affrontent les partisans et les adversaires de l’« amour courtois », ardents à poser (et à tenter de résoudre) les questions ontologique et ontique, celles de son essence ou de son existence. Au modèle spéculatif de ce qui s’impose d’emblée comme l’une des doctrines du rapport amoureux⁸ en un XIIe siècle tout entier voué à élucider le problème de l’amour, s’associe un patron rhétorique qui liste les points de doctrine, cultive l’atticisme et l’écriture ciselée, invitant volontiers les auteurs à fonder l’entame de tout propos sur la formule attribuée à Charles Seignobos (« L’amour est une invention française du XIIe siècle⁹ ») en une feinte trop souvent répétée et vite désamorcée.
Ainsi en est-il d’Aurelio Roncaglia (1998, 91-92), rappelant non sans humour ce que l’« amour courtois » doit à la lyrique occitane, avant d’offrir une riche variation sur le thème proposé par G. Paris :
Quelqu’un (naturellement un Français) a affirmé que l’amour est une invention française du XIIe siècle. Plus proprement, on dira que l’invention, provençale plutôt que française, est l’« amour courtois ». On peut le définir comme une modalité érotico-sentimentale élaborée entre les mœurs et la littérature des cours provençales du XIIe siècle. Ses lignes caractéristiques présentées par la lyrique des troubadours, développées ensuite par la littérature narrative des romans, trouvèrent une systématisation théorique et didascalique dans le traité De amore d’André le Chapelain. C’est une innovation profonde si l’on songe aux rapports traditionnels entre les sexes suivant la définition de l’Église et la vie de la normalité pratique. La position de l’homme amoureux devant la dame est assimilée aux deux formes de soumission typiques de l’ethos médiéval : vassalité économique et politique, vénération et adoration religieuse. Ses manifestations sont disciplinées par une étiquette rigoureuse et méticuleuse, qui impose une longue patience, le respect d’un code conventionnel de bonnes manières, une conduite toujours loyale et libérale, même en dehors des rapports amoureux. Entre l’instinct des sens, reconnu avec toute franchise comme une réalité naturelle irrépressible, et sa répression au nom d’une loi éthique et religieuse dont l’idéale supériorité n’est jamais formellement contestée, l’amour courtois se découpe un espace spécifique du sentiment, autonome dans son dynamisme, délicat et exquis, raffiné et aristocratique dans son expression, presque inépuisable comme source d’inspiration et suggestion littéraire. Ses principes constituent, je l’ai dit, la racine de l’éducation sentimentale européenne.
Ainsi en est-il aussi de Jacques Roubaud (2009, 10) qui, dans un livre sur l’art des troubadours, sollicite le même ressort, celui de l’« invention », pour mener subtilement son lecteur des « inventeurs » aux « trouveurs » :
On a dit : L’amour est une invention du XIIe siècle. Et si invention de l’amour il y a, les inventeurs en furent les trouveurs
, les trobadors. On leur reconnaîtra ici une invention à la fois plus limitée et plus singulière, plus orgueilleuse et plus bouleversante : l’invention, ou découverte, des troubadours, n’est pas l’amour ; elle est que l’amour est inséparable de la poésie, est le moteur de la poésie dans le chant. Les troubadours ont inventé qu’il est un lien indissoluble : celui qui unit l’amour à la poésie.
Cet entrelacement (entrabescament) de l’amour et de la poésie fonde ce qui est présenté en d’autres occasions comme l’« amour littéraire », un vocable parfois préféré à celui d’« amour courtois ». Il s’agit, au fond, note Michel Zink (2013, 10), d’« une nouvelle manière poétique
qui invente une idée de l’amour
et dont l’influence, encore perceptible de nos jours, se fait sentir dans toute la littérature européenne postérieure. » C’est pourquoi l’affirmation de Ch. Seignobos paraît « à peine provocante », car « si l’amour est un sentiment vieux comme le monde, ce n’est que dans les littératures d’oc et d’oïl du XIIe siècle que l’on assiste à l’apparition d’un fait fondamentalement nouveau dans l’histoire affective de l’humanité : l’amour de l’homme pour une femme peut devenir un idéal absolu¹⁰ ».
À supposer que l’amour que l’on dit courtois soit bien né un beau jour, il aurait ainsi connu une double genèse, au XIIe siècle selon l’histoire (d’après les mots, ceux des cansos et des romans de la fine amor¹¹) et au XIXe siècle selon l’historiographie (d’après les concepts et les conceptions de G. Paris et de ses épigones proches ou lointains). Car si les littératures d’oc et d’oïl du XIIe siècle forment bien le creuset d’une nouvelle érotique, l’amour courtois est aussi le produit d’une pensée critique, ce dont témoigne l’immense capital herméneutique auquel il a donné lieu jusqu’à nos jours, en lien avec le développement des sciences humaines et sociales¹². À cet égard, voici le bilan que dressait au tournant du XXIe siècle Dominique Iogna-Prat (2001, 153), considérant que « dans la distribution académique des tâches, la question de l’amour au Moyen Âge relève principalement de trois champs » : (1) Les historiens, à la suite de Georges Duby, « s’efforcent de sociologiser ce fascinant objet, y voyant un jeu éducatif entre hommes où la femme ferait fonction de leurre et dont la logique d’ensemble serait à chercher dans les aléas des stratégies de parenté » ; (2) Une autre voie est celle de « la psychologisation du problème, avec, dans le domaine francophone, l’influence marquante de la psychanalyse et, plus spécialement, du lacanisme » ; (3) Une troisième direction, illustrée notamment par Christopher Lucken, « marque un radical retour à la lettre, d’ailleurs en consonance avec le lacanisme et sa conception du sujet déterminé par le signifiant ». Pour les tenants de ce que D. Iogna-Prat présente comme un « intégrisme littéraire », l’amour courtois serait ainsi « un simple artefact, la perception illusoire d’un art d’aimer là où n’aurait existé qu’un art poétique. » Mais, ajoute-t-il, « peut-on imaginer un art poétique flottant dans le temps, en dehors de toute configuration sociale ? »
À cette présentation¹³, d’autres noms doivent aujourd’hui être associés. Au titre de la « sociologisation de l’amour », il faut mentionner les travaux d’Anita Guerreau-Jalabert, fondées sur un modèle d’intelligibilité auquel le présent ouvrage se réfère souvent¹⁴. Au titre de sa « psychologisation », citons, parmi d’autres noms, ceux de Roger Dragonetti ou de Jean-Charles Huchet ainsi que la Névrose courtoise d’Henri Rey-Flaud (2013)¹⁵. Quant à l’art littéraire, il se taille toujours la part du lion, si l’on en juge par notre propre bibliographie ainsi que par une enquête intermédiaire publiée en 2018 (Valeria Russo). Parmi les nouveaux champs d’étude, mentionnons enfin le développement des travaux sur les émotions médiévales¹⁶ ainsi que les études de genre, désormais en plein essor¹⁷.
En
