Israël de Benjamin Netanyahou, Un État Voyou !

Par Marien-Edgard Ngbali BEMI

Dans cet essai incisif, percutant et engagé, Marien-Edgard Ngbali BEMI dresse un réquisitoire rigoureux contre la politique menée par Benjamin Netanyahou et les gouvernements israéliens successifs. Loin des discours formatés et des silences diplomatiques, l'auteur ose poser les vraies questions : Comment un État né de la souffrance peut-il devenir l'instrument d'une oppression ? À quel moment la mémoire devient-elle une arme politique ?

À travers une analyse approfondie des faits, des témoignages et des rapports d'ONG comme Amnesty International, B'Tselem ou Human Rights Watch, ce livre démonte le système de domination, de colonisation et de violence mis en œuvre en Palestine, et dénonce la transformation d'Israël — non pas comme une démocratie assiégée, mais comme un État voyou, pratiquant l'apartheid, ignorant le droit international, et méprisant les appels à la paix.

 

Ce que vous découvrirez dans ce livre :

• Les mécanismes d'occupation, de blocus et de répression imposés aux Palestiniens.
• La stratégie politique de Netanyahou : entre peur, ultranationalisme et cynisme électoral.
• Une réflexion critique sur la responsabilité de la communauté internationale.
• Des chapitres dédiés aux crimes contre les civils, aux attaques contre les écoles, hôpitaux, camps de réfugiés.
• Une mise en lumière du renversement tragique : Israël, de victime historique à bourreau contemporain.

 

À qui s'adresse ce livre ?

• À toutes celles et ceux qui refusent l'injustice, quel que soit le camp.
• Aux étudiants, chercheurs, journalistes, militants des droits humains, et citoyens soucieux de vérité.
• Aux lecteurs en quête de décryptage clair et honnête du conflit israélo-palestinien.

 

Pourquoi lire ce livre ?

Parce que le silence est complice. Parce que la justice n'a pas de frontières. Parce qu'il est temps de regarder les faits en face, sans détour ni peur des tabous. Ce livre n'est pas une attaque contre un peuple, mais une défense du droit et de la dignité humaine.

• Langue: Français
• Éditeur: MarBe
• Date de sortie: 28 sept. 2025
• ISBN: 9798232596354

Marien-Edgard Ngbali BEMI

Marien-Edgard Ngbali BEMI est professeur de Français et coordinateur de la théorie de connaissance à « British International School Istanbul » en Turquie. Il a enseigné diverses matières scolaires dans différents pays : R.D. Congo, Royaume Uni et Turquie. Il a fait ses études en R.D. Congo, en Italie et au Royaume Uni. Polyglotte parlant plusieurs langues, il est détenteur de nombreux diplômes universitaires dont une licence en théologie, une double maîtrise en philosophie et en éducation. Il est en outre auteur de quelques articles et de plusieurs livres.

Aperçu du livre

​Dédicace

À tous les enfants de Gaza,

qui ont vu la lumière trop tôt s’éteindre,

qui ont appris le mot « guerre » avant le mot « jeu »,

qui ont grandi sous les bombes et non sous les étoiles.

À chaque mère palestinienne qui serre contre elle les restes d’un monde effondré,

et à celles qui, chaque matin,

reconstruisent l’espoir avec leurs mains vides.

À ceux qui osent encore parler,

dans un monde complice de son propre silence.

À la vérité,

car elle seule, même ensevelie sous les décombres,

finit toujours par respirer.

​Et à toi, lecteur ou lectrice,

qui refuses de détourner le regard,

et qui fais du savoir une arme de justice.

​Épigraphes

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal. »

— Isaïe 5:20

« Ils oppriment l’étranger, l’orphelin et la veuve, et répandent le sang innocent. »

— Jérémie 7:6

« La paix ne peut pas exister sans justice, la justice ne peut pas exister sans vérité, la vérité ne peut pas exister sans transparence. »

— Desmond Tutu

« Être neutre face à l’injustice, c’est choisir le camp de l’oppresseur. »

— Elie Wiesel

« Le silence des intellectuels est la défaite des peuples. »

— Aimé Césaire

« Ce n’est pas parce qu’on a souffert que l’on a le droit de faire souffrir. »

— Albert Memmi

« Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes n’est pas négociable. » — Charte des Nations Unies

« Quand la mémoire devient une arme d’oubli pour les autres, alors l’histoire devient un outil de domination. »

— Marien-Edgard Ngbali BEMI

​Préface de l’auteur

Lorsque j’ai commencé à écrire ce livre, je ne l’ai pas fait sans appréhension. Car il n’est jamais facile, ni sans conséquence, de nommer la vérité lorsqu’elle dérange les puissants. Ce livre est né d’une indignation, mais aussi d’un devoir moral. Celui de ne pas détourner le regard. Celui de refuser le silence complice. Celui de dire ce que beaucoup pensent tout bas, par peur d’être mal compris, disqualifiés, ou accusés à tort.

Je suis de ceux qui croient profondément à la dignité de tous les peuples. À la mémoire de toutes les souffrances. À la valeur inaliénable de chaque vie humaine — qu’elle soit israélienne ou palestinienne, juive ou arabe, croyante ou athée. Mais je suis aussi de ceux qui pensent que la souffrance n’autorise pas la cruauté, et que l’histoire ne justifie pas l’oppression.

Ce livre est un acte de lucidité. Il ne s’agit pas de nier les peurs israéliennes, ni de minimiser les crimes commis par des groupes armés palestiniens. Mais il s’agit de remettre les faits dans leur vérité brute : Israël, sous Benjamin Netanyahou, s’est engagé dans une voie d’injustice systémique, de domination permanente, de violence assumée. Ce n’est pas un dérapage, mais une politique. Ce n’est pas une erreur, mais un choix.

Je n’écris pas ces lignes contre un peuple. Je les écris pour un avenir meilleur, pour un réveil des consciences, pour une paix véritable — celle qui ne peut se construire que sur la justice, la reconnaissance mutuelle et la fin de toutes les formes d’oppression. Ce livre n’est pas une condamnation figée : c’est une invitation à la responsabilité collective.

Je rends hommage à toutes les victimes, sans distinction, tombées dans ce conflit : enfants, mères, vieillards, civils, combattants. Leur sang versé crie plus fort que tous les discours. Et je rends hommage à ceux — en Israël, en Palestine, et ailleurs — qui refusent la haine, qui bâtissent des ponts, qui résistent à la brutalité par la parole, la mémoire et l’humanité.

Écrire, c’est résister. Écrire, c’est témoigner. Écrire, c’est refuser de vivre dans un monde où le droit du plus fort remplace la force du droit.

Ce livre est un acte de conscience. Et j’espère qu’il servira à éveiller celle de ses lecteurs.

​Introduction

Au cœur de nos interrogations contemporaines sur la justice internationale et l'équilibre géopolitique mondial, une question brûlante persiste. Elle traverse les consciences. Elle divise les opinions publiques. Elle cristallise les passions les plus vives de notre époque.

Le monde contemporain est marqué par une complexité géopolitique sans précédent, où les notions de droit, de morale et de pouvoir s'entrelacent dans une danse macabre aux conséquences dramatiques pour des millions d'êtres humains (Mearsheimer & Walt, 2007). Cette réalité nous confronte à des paradoxes troublants. D'un côté, nous assistons à l'émergence d'un ordre international fondé sur des principes universels de justice et de droits humains. De l'autre, nous observons la persistance d'États qui semblent défier ouvertement ces mêmes principes, protégés par des boucliers diplomatiques et des alliances stratégiques qui leur confèrent une impunité déconcertante.

Parmi ces États qui suscitent à la fois admiration et controverse, Israël occupe indéniablement une place singulière dans l'échiquier mondial. Fondé sur les cendres encore fumantes de la Seconde Guerre mondiale, en réponse directe à une tragédie humaine littéralement indescriptible – la Shoah –, l'État d'Israël s'est initialement présenté comme un refuge salvateur (Segev, 2007). Une promesse de sécurité. Une garantie de dignité retrouvée pour un peuple longtemps persécuté, errant, dispersé aux quatre vents de l'histoire.

Mais que reste-t-il aujourd'hui de cette promesse fondatrice ? Quelle distance sépare l'idéal sioniste originel de la réalité politique contemporaine ? Ces questions, loin d'être rhétoriques, constituent le fil conducteur de notre réflexion.

Depuis plusieurs décennies, et plus particulièrement sous les mandats répétés et controversés de Benjamin Netanyahou – figure emblématique devenue presque mythique de la droite israélienne –, Israël s'est progressivement engagé sur une voie politique qui défie ouvertement les principes fondamentaux du droit international et les normes universelles des droits humains (Finkelstein, 2018). Cette trajectoire n'est pas accidentelle. Elle n'est pas le fruit du hasard. Elle procède d'une logique politique délibérée, d'une stratégie longuement mûrie, d'un calcul cynique qui place la force au-dessus du droit.

Les faits parlent d'eux-mêmes, dans leur brutalité implacable. Occupations illégales qui se perpétuent depuis des décennies en violation flagrante des résolutions onusiennes. Expansion continue et méthodique des colonies en Cisjordanie, véritable cancer qui ronge les espoirs de paix (B'Tselem, 2021). Bombardements à répétition sur Gaza, transformant ce territoire en prison à ciel ouvert où survivent tant bien que mal deux millions d'âmes dans des conditions inhumaines. Lois discriminatoires à l'encontre des citoyens arabes israéliens, créant un système d'apartheid juridique que dénoncent désormais les plus grandes organisations de défense des droits humains (Human Rights Watch, 2021). Recours systématique à la torture dans les centres de détention. Assassinats ciblés qui font fi de toute procédure judiciaire. Violations massives du droit humanitaire international lors des opérations militaires successives.

La liste s'allonge inexorablement. Les accusations ne manquent pas. Elles proviennent de sources multiples et convergentes : organisations internationales comme ONU, ONG indépendantes, journalistes d'investigation, intellectuels de renom, anciens militaires israéliens eux-mêmes (Breaking the Silence, 2019). Pourtant, paradoxalement, l'État hébreu continue de jouir d'une quasi-impunité sur la scène internationale, protégé par des alliances stratégiques puissantes – au premier rang desquelles figure l'indéfectible soutien américain – et une machine de communication redoutablement efficace qui excelle dans l'art de la manipulation des opinions publiques occidentales (Chomsky & Herman, 2008).

Ce livre, j'en suis profondément conscient, ne manquera pas de susciter des réactions passionnées. Il sera probablement qualifié de pamphlet antisémite par certains, accusé de parti pris par d'autres, dénoncé comme une œuvre de propagande par les défenseurs inconditionnels de la politique israélienne actuelle. Ces critiques, je les anticipe. Je les attends. Je les accepte comme le prix à payer pour oser briser un tabou tenace qui pèse sur le débat public occidental depuis des décennies.

Mais qu'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit nullement ici d'un pamphlet antisémite, comme tenteront inévitablement de le décrier certains gardiens de l'orthodoxie pro-israélienne. L'antisémitisme, cette forme particulièrement abjecte de racisme qui a causé tant de souffrances au peuple juif à travers l'histoire, n'a aucune place dans cette analyse. Il s'agit au contraire d'une analyse critique rigoureuse, minutieusement documentée, lucide et sans concession, de la trajectoire politique et militaire d'un État dirigé par un homme dont le cynisme, l'idéologie raciste et l'opportunisme politique sans limites ont contribué à radicaliser une société israélienne déjà profondément marquée par des décennies de conflit (Shlaim, 2009).

Benjamin Netanyahou, cette figure dominante et omniprésente de la droite israélienne depuis plus de trente ans, est progressivement devenu le symbole vivant d'un État qui n'hésite plus à bafouer ouvertement les résolutions de l'ONU. Un État qui manipule avec un art consommé les opinions publiques occidentales, exploitant habilement les sentiments de culpabilité post-Shoah pour faire accepter l'inacceptable. Un État qui instrumentalise sans vergogne son passé tragique – pourtant authentique et douloureux – pour justifier l'injustifiable dans le présent (Pappe, 2017).

À travers seize chapitres méthodiquement construits, cet ouvrage se propose d'explorer en profondeur les mécanismes politiques, diplomatiques, militaires et médiatiques qui ont progressivement fait d'Israël, sous la férule de Netanyahou, ce que la doctrine des relations internationales qualifie d'« État voyou » (Chomsky, 2000). Cette notion, loin d'être gratuite ou polémique, désigne avec précision un État qui outrepasse délibérément les règles communes du droit international. Un État qui agit selon ses propres lois, établit ses propres normes, définit unilatéralement ses propres critères de légitimité. Un État qui impose sa volonté par la force brute et la dissuasion militaire, au mépris affiché de la communauté internationale et des principes élémentaires de la coexistence pacifique entre les peuples.

Nous interrogerons le concept même d'État voyou dans toute sa complexité théorique et pratique. Ses implications juridiques profondes. Ses dimensions morales troublantes. Son application spécifique et documentée au