Neiges éternelles
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTRICE
Émilie Poquet a grandi dans la simplicité d’une vie rurale, bercée par les récits de guerre de ses aînés. Inspirée par ce passé, sa poésie s’ancre dans l’essentiel, guidée par deux muses : #MissTerre et #Mystère. À travers ses écrits, elle réinvente une vie modeste, durable et profondément authentique.
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Aperçu du livre
Neiges éternelles - Guillaume Duhamel
Préface
Je suis un homme qui est né à Boulogne-sur-Mer, le climat y est tempéré, je suis un écrivain qui est né dans une ville riche en architecture et de son histoire millénaire. J’ai écrit ce livre avec le cœur à partir d’un stylo rouge avec l’espoir secret de déposer une brique de plus sur le mur de notre patrimoine. Nostalgique des saisons passées des années qui défilent et laissent derrière elles une traînée de nuages pour les comètes que nous sommes, contenant les poussières d’étoiles, notre origine étant l’univers, je regarde le ciel à la tombée de la nuit scrutant le mystère de nos origines. Elles sont éternelles ces origines et cela rappelle à ma conscience, oh combien l’homme a dû s’élever pour comprendre comment la nature se caractérise, comment a-t-elle été façonnée ? De quelles molécules est-elle constituée ? Pourquoi la Terre est ronde ? Pourquoi elle tourne autour du Soleil etc. Les réponses à ces questions existentielles ont été abordées lors de deux grandes périodes de l’histoire de l’homme, tout d’abord dans l’antiquité grecque au VIIe siècle avant Jésus-Christ lorsque la pensée scientifique naquit pour expliquer le monde non plus comme étant l’œuvre des dieux, de leur religion polythéiste, mais de celui de l’atome. Aristote, philosophe grecque pensait que la matière était divisible à l’infini, cependant il pensait qu’elle était constituée de quatre éléments : la terre, l’eau, le vent et le feu. Ensuite beaucoup plus proche de nous, la Renaissance, née en Italie au XIV et XVe siècle qui a vu passer notamment des génies tels que Léonard de Vinci, peintre, architecte, a marqué la fin du moyen-âge et le début des temps modernes. Ces deux périodes de l’histoire ont légué à l’humanité beaucoup de richesses culturelles, elles sont indémodables et traversent ainsi le temps sans prendre une ride telles les neiges éternelles. Toute œuvre littéraire et mathématicienne pour moi sont encrées dans la bibliothèque universelle. J’ai été témoin de la montagne dans ma vie, j’ai gravi des sommets pour comprendre la finalité de l’être, à savoir l’évolution individuelle avec le sommet des performances intellectuelles et physiques à atteindre à 40 ans, pour ensuite descendre à l’autre versant en vieillissant, malheureusement pour certaines personnes, la vie ne fait pas de cadeau ou réserve de mauvaises surprises, en effet, je suis tombé malade psychiquement mais j’ai pu tout de même laisser de ces ascensions, des créations littéraires que j’ai souhaité regrouper dans cet ouvrage, au sommet de notre vie, on laisse de la neige derrière nous, des poussières d’étoiles, ainsi il y a ce quelque chose que vous allez comprendre à ce propos grâce à ce livre, Neiges éternelles. Bonne lecture.
Saison après saison
Été tu étais,
Jadis un idéal,
Les rayons laissaient,
Dans le néant turpitudes brutales,
Il était une fois, un été ou mille fois,
Les sourires exhortaient l’orage,
À gronder sous d’autres cieux,
Il était une fois, un été ou mille voix,
Résonnaient pour nous dire soyez sage,
Les jeunes pleins de fougue dans leurs yeux,
À terme humides et baissés,
Sur cette terre rocheuse, aride,
Fissurée comme étant blessée,
Par le temps car le temps laisse des rides,
Tel un cadeau empoisonné,
Recelant les regrets des soirs,
Ou le pays des étoiles,
Nous accueillait à bras ouverts,
Été s’en est allé,
Et seul moi je pars,
Non sans mettre les voiles,
Au présent ancien je dédie ces vers,
Saison après saison,
Je saisis le sens,
Entre rêve et raison,
Chevauche mon existence,
Trace un sillon,
Sur cette terre d’argile,
Ou laissé à l’abandon,
On cherche l’argent facile,
Été, gaieté,
Automne, monotone,
Hiver de cimetière,
Printemps de l’île aux enfants,
Automne te voilà,
Toi qui dénudes les bois,
Le ciel semble pleurer souvent,
d’impuissance face à la fuite du temps,
Plage de sable fin,
Étendue comme un amour,
Éperdu depuis le jour,
Que l’horizon touche à sa fin,
La mer s’assortit au ciel,
Le vent rugit de plus belle,
L’automne me semble-t-il,
Ne va pas tellement être tranquille,
Prélude d’un rigoureux hiver,
Ou nature morte comme un cimetière,
Semble revivre sous la neige,
D’un rêve onirique tel un manège,
Je vois la pluie se candir,
Flocons sont les secondes,
Qui nous regardent grandir,
Quelque part dans le monde.
L’horloge indique midi,
Éole s’est levé au sud,
Le printemps arrive ainsi,
Sous le Soleil l’heure aux études,
Printemps te voilà enfin,
Tu sais te montrer styliste,
Les arbres sont bien sûr ta liste,
Érables, bouleaux, ormes, sapins,
Nous fêtons le dimanche des Rameaux,
Familles entières vont à la messe,
Louanges de la foule en liesse,
Espérant qu’elles penseront les maux.
Saison après saison,
Je saisis le sens,
Entre rêve et raison,
Chevauche mon existence,
Trace un sillon,
Sur cette terre d’argile,
Ou laissé à l’abandon,
On cherche l’argent facile.
Construire une restauration
J’ai monté une étagère au premier étage
Après avoir monté les marches d’un escalier,
J’ai retapé ma pièce en allongeant quelques billets,
Et cela le jour de mon anniversaire, j’étais en âge.
J’ai réécrit mon histoire en rénovant les murs,
Sur du papier peint gravé des traces de ma nature,
La maison de ma tête imagine, conçoit mon intérieur,
À l’ouvrage je ne cesse de me battre pour mon cœur.
Une peinture rouge remplit la chambre pour accueillir l’amour,
Les ronces n’envahissent plus, ce sont les roses qui poussent dans la cour,
Une révolution du jasmin que les clochettes ont sonnée un jour,
J’ai fait le tour de la question, ma réponse en allant faire un tour.
L’heure est de semer la graine des secondes du toujours,
Sur le sillon de nos pères qui nous ont éduqués par leurs discours,
Les tiges commencent à poindre au printemps du soleil levant,
À la récolte je donne une fleur à quiconque devient aimant.
On se rassemble, on s’attire au firmament de la Voie lactée…
Oh ridicule si j’offrais un bouquet final à la fleuriste ?
Ce serait un feu d’artifice de mille étoiles en fusion, une nébuleuse,
Un printemps lorsque nos yeux déploient leurs pétales de sourcils,
L’éclosion de nos âmes sur les jardins secrets conçus par un visagiste.
J’ai imaginé mon extérieur comme celui d’un temple,
Que les saveurs d’Orient viennent caresser mon palais,
Sur la route de la soie je m’habille d’une manière ample,
Je tiens comme sur des colonnes dressées d’un sol cimenté.
J’ai maîtrisé l’art noir avec un rire jaune en cirant l’armoire,
L’arme blanche n’est pas commode et laisse des bleus dans l’âme,
La vie m’appelait « la plaie » car je ne pouvais me refermer,
J’ai ouvert la fenêtre de ma chambre en guise d’échappatoire.
J’ai commencé à respirer dans une aventure à couper le souffle,
C’est du sang hématosé qui scarifie le parchemin de nos routes,
J’ai tracé une artère en n’ayant pas de veine issue d’une cellule-souche.
C’est à partir d’une cellule grise qu’on chemine vers la liberté,
De la réflexion vient la lumière, une droite que nul ne peut délimiter,
Connaissant un rayon sur le sujet par les émissions de télé,
J’ai monté une maison de papier, ossature bois pour un montant d’acier…
Ainsi j’ai rénové après m’être restauré, en hiver je suis sorti couvert,
Une maison de neige dans le crépuscule boréal de notre hémisphère,
J’écris noir sur blanc toutes les couleurs de l’arc de la Terre !
Mes forêts de mots sur l’arbre de la vie
J’écris du bout de ma branche le printemps,
La clé ouvre la porte d’une partition en sol majeur,
Pour décrire le saule pleureur que tu es,
Sur une terre gorgée d’eau,
Une forêt de mots grave une feuille tombée jadis,
Provenant d’un hêtre qui est à l’humain,
Le renvoyant à la sève de son écorce,
Par le sang de son arbre généalogique,
Qui coule à la gloire des bourgeons naissants,
Prospérant la vie au renouveau du soleil levant,
Je pense que les arbres se transforment en livres
Dans lesquels nous cherchons nos racines,
Des arbres du ciel et de la terre de son âge,
Fruits de milliers de saisons, du brassage,
Des sèves qu’une pluie d’été abreuve,
Le peuple lié par cette soif de savoir.
L’encre ruisselle des rivières de mon âme,
Et si le soleil verse une larme,
C’est que la Terre aura brillé de mille feux,
Ou de forêts de lumières en vingt mille lieux,
Cherchant la raison de l’arbre qui la cache,
Au lieu de vouloir l’abattre,
Sans vouloir en connaître les mots,
Piégés entre les lignes de son âge,
Brûlant ainsi le livre des arbres, le livre des âges,
Est-ce un crime de créer des livres en papier,
À partir du bois, perpétuer la connaissance et les lois,
Contre les pyromanes qui brûlent les forêts,
Et les tyrans de l’ignorance qui font des autodafés.
Le passé est présent dans nos têtes quand le futur dans nos mains se présente.
J’ai signé mes orthographes en ayant fait quelques fautes,
Elles étaient mineures, je n’avais pas dix-huit ans, je levais le majeur pour
en devenir un, je scie au conditionnel le souhait de replanter des forêts,
Ayant choisi ma branche, c’est par elle que je m’achèterai des feuilles pour
Écrire l’oxygène en expirant…
La branche écrit sur la feuille,
L’être humain depuis le fond de son écorce,
Hêtre qui renvoie à son arbre la sève de sa force,
Une loi provenant du bois gravé de ses sillons,
Depuis le fond des âges de l’eau qui dort,
Dans son lit, un bon cru, le millésime de 2040,
Sera l’eau qui se réveille marquée d’un sceau,
Seront jugés ceux qui la gâcheront en abattant les forêts,
Sans recycler les feuilles en papier qui ont du buvard,
puisqu’elles absorbent les maux, les mots donc l’hémo.
Arbre déraciné
Sur un tapis jonché de feuilles marbrées cimetière en
hommage aux saisons anciennes,
Un arbre perd la sève sous le souffle de la vie les
habitants de la clairière se fardent d’ébène,
Pour se lover au crépuscule dans les bras sablonneux
de la terre mère teintée à l’ocre de sienne,
Sur ce beau camaïeu maquillé par la forêt endeuillée
un hommage signé par une esthéticienne,
Sans cabinet à son nom dame nature comme on la
nomme comme la môme dévisage la norme,
Pourtant elle travaille à son compte jusqu’à ce que le
nôtre soit réglé à mesure qu’on la déforme,
Son souffle n’est plus qu’un soupire latent ses
poumons se consument du gaz que l’on consomme,
Comment respecter les commandements à la lettre si
on n’arrive même pas à en lire les consonnes,
Ses bras tentaculaires d’écorce égorgée, vide, se
tendent vers les déracinés écorchés vifs,
La sève coule de la mine comme une larme sur une
mine déconfite quand on mime des conflits,
Dès qu’on tire sur la corde sensible le rideau de
velours se dérobe et dévoile une pièce de théâtre,
Qui vaut bien plus qu’une pièce de monnaie tellement
le lien est vrai entre le jeune et
