À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Olivier Chasson, humble orfèvre des mots, s’attache à illuminer les méandres de l’existence, à poser des couleurs sur les tableaux de sa vie et à saisir l’insaisissable raison d’être. Guidé par des interrogations demeurant sans réponse, il puise dans ce mystère une force créatrice et une source de réflexion inépuisable.
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Avis sur 1978
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Aperçu du livre
1978 - Olivier Chasson
Du même auteur
2021, Les cent pas de l’ours, recueil de poèmes, autoédition COPY MÉDIA ;
2022, Lumière sur le centre de Pontourny, autoédition AMAZON ;
2022, Les larmes de l’ours, recueil de poèmes, maison d’édition AN-LI Baugé 72 ;
2022, L’ours est aussi un poète, recueil de poèmes, maison d’édition AN-LI Baugé 72 ;
2023, 20 nouvelles à lire à deux, recueil de nouvelles pour adultes autoédition AMAZON ;
2023, La patte de l’ours, recueil de poèmes, aux éditions Le Lys Bleu ;
2023, Dans l’ombre du silence, essai, aux éditions Le Lys Bleu ;
2023, Une seule balle, roman policier, aux éditions le Livre et la Plume ;
2023, Des destins semblables, roman policier, éditions Le Lys Bleu ;
2024, Harmonie, recueil de poèmes et dessins de « Zavia » COPY MÉDIA 33 ;
2024, On ne devrait jamais quitter Pontaillac, thriller, aux éditions Le Lys Bleu.
Introduction
Il y a des tragédies qui restent gravées dans sa mémoire et pour certaines dans celle d’une nation entière. Le drame du camping de Los Alfaques, survenu en Espagne durant cet été 78 dans une petite commune au sud de l’Espagne fera partie des évènements le plus douloureux qui ont bouleversé la société espagnole… Avant la catastrophe météorologique de Valence. Cet ouvrage que je vous présente aujourd’hui est une plongée poignante et captivante dans cet épisode de l’histoire espagnole et surtout de ma jeunesse qui encore maintenant est en moi…
Le 11 juillet 1978, tout près du petit village de San Carlos de la Rapita, sur la côte méditerranéenne de l’Espagne, un incendie dévastateur va se déclarer dans un camping du lieu-dit « Los Alfaques ». Malheureusement, la combinaison de divers facteurs a transformé ce feu atroce en une véritable tragédie où plus de 200 personnes, voir 300 ont perdu la vie, la majorité d’entre elles étant de simples touristes étrangers qui venaient profiter de ce mois de juillet chaud pour passer un mois de vacances au calme et en famille.
J’ai essayé, dans cet ouvrage, de vous retracer les évènements qui ont mené à cette catastrophe vue de l’œil de jeune homme de 14 ans ! Moi…
Une nuit agitée
Le samedi 17 juin 2023… 2 h 23… Je me réveille en sursaut : je transpire, j’ai chaud, le corps tremblant. Assis sur mon lit, je prends ma tête entre mes mains, je ne sais pas ce qui se passe en moi ? Cette chaleur m’envahit puis des images apparaissent peu à peu, ce feu dans ma tête n’éteint pas de ceux qu’on était simplement ou que l’on atténue avec une simple pensée, certes apaisante, c’est un brasier invisible, un tourbillon de flammes qui dansait dans les recoins sombres, les plus sombres de mon esprit. J’ai souvent eu dans mon adolescence des tourments et des pensées intérieures émotionnelles et tourbillonnantes comme des flammes incontrôlables qui ont pu me perturber, mais là c’est tout autrement. Je sens une goutte couler le long de mon front, descendre doucement et venir sur ma joue…
Je pleure… Et là, je revois ce feu, ces ombres, ces personnes… L’odeur… J’ai cette odeur dans mes narines, si forte, que je ne peux l’ôter et m’en séparer. Je pleure : la chaleur est présente et me saisit entièrement, je me souviens maintenant le camping en Espagne, le feu. Je ne sais pas pourquoi, cette nuit, je repense à cette catastrophe de 1978 : je ne me souvenais plus de ce moment mais en une seconde toutes les images me sont apparues et ont défilé sans cesse. Je me lève, je regarde l’heure sur mon téléphone portable… 2 h 48… Je sèche mes yeux et je passe la main sur mon front : d’un seul coup, j’ai froid, je marche en direction de la fenêtre de mon appartement, il fait nuit dehors, la lune est là, il me semble qu’elle me regarde fixement.
Il faut que je me recouche et dorme, je prends mon carnet d’écriture et je pose quelques notes sur les images venues, je viens de me rappeler de l’heure de la catastrophe… 14 h 37… oui 14 h 37… Les mots coulent sur le papier blanc de mon carnet, les choses reviennent vite, je ne peux plus m’arrêter d’écrire, et je me souviens que mon père avait acheté les journaux de l’époque, en espagnol et français, mais où les a-t-il mis ? Je cherche en moi, et il me revient une sacoche dans le grenier de sa maison : Je continue à écrire. Il m’est impossible de lâcher mon crayon, il faut que je pose tout avant de me coucher, puis, vers 3 h 58, je me sens fatigué, épuisé, vidé : mon corps ne veut plus, mon esprit est vide et inquiet. Je traverse différentes étapes émotionnelles où je me demande si je dois continuer d’écrire, ou ne pas plutôt essayer d’oublier…
Je pose mon crayon et je relis mes maux déposés, à ce moment encore d’autres images me reviennent et d’autres encore plus dures. Je décide donc de continuer à écrire dans la nuit noire, je vais demander à ma mère où sont les journaux et je vais aller les chercher pour ce travail intérieur, alors que les étoiles dehors scintillent timidement dans le ciel, je tente autant que je peux de retrouver le sommeil, je vagabonde dans ce monde rempli de cauchemars, qui m’a emmené au milieu de juillet 1978, ou les flammes rugissaient haut dans le ciel, peignant l’orange de ciel bleu : Je suis devant cette fenêtre perdu au brasier me dévorant. Je revois ces arbres enflammés, leurs branches, des griffures du temps qui semblaient vouloir m’entraîner avec elles : J’entends ce crépitement autour de moi comme un chœur de monstres affamés, mes jambes tremblent et impossible de m’enfuir loin de cette fenêtre, mes pieds semblent collés au sol qui me brûle, la chaleur monte doucement, si intense, elle m’envahit, il me semble être dévoré par elle, par ces flammes, ma gorge se noue. Je recherche une issue, un endroit pour fuir et me réfugier, j’appelle au secours, les mots ne sortent pas, impossible de dire.
7 h 33
Je me réveille dans la quiétude perturbante de cette l’aube, le souffle court et le cœur battant. Cette journée commence comme une lutte acharnée contre fournaise mentale, de pensées toujours aussi sombres et destructrices qui prennent possession de mon esprit dès que je ferme les yeux, je me réveille avec cette impression d’être enchaîné à un feu dévorant, dont les flammes se propagent rapidement à travers mes pensées, me consumant au passage.
Les méandres de mon esprit sont comme un champ de bataille, ou mes peurs, mes doutes et mes angoisses naissantes se livrent à une guerre sans merci, j’ai l’impression que mon crâne va exploser littéralement sous la pression de ce feu intérieur. La nuit n’est plus un refuge sécurisant, au contraire,
