À propos de ce livre électronique
Qu’elles vous apportent évasion, détente, voyage, sensations et… des émotions encore.
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Aperçu du livre
Émotions encore - Drl
Émotions encore
DRL
Émotions encore
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2025
ISBN : 978-2-312-15150-2
URGENCE
Urgence de le dire
urgence de le savoir
urgence de le comprendre
l’urgence court et n’en revient pas
pressée d’en finir ou de recommencer
c’est un éclair qui nous vole à la face
c’est l’instant fragile et inquiet
et le moment parfois fatal
l’urgence n’en finit pas de nous questionner
de nous déboussoler, de nous interroger
il nous faut la poursuivre
la dompter, la trouver
l’urgence n’est plus le temps
c’est aussi le besoin incessant
c’est aussi l’envie nécessaire
l’urgence d’en finir
d’anéantir les pensées et les songes
pour devenir une compagne
celle qui nous dit et nous fait savoir
qu’au delà des choses
dans le tourbillon qui nous mène
on chemine tous ensemble
et c’est le bien le plus présent
LA DICTÉE
Ils étaient appliqués
sagement assis dans leurs sarraus gris
le coude collé et la tête de côté
au tableau noir, c’était dictée
et l’instituteur stoïque
arpentait les rangs nonchalamment
mais la voix du maître s’élevait
en détachant les mots
pour mieux les ponctuer
il régnait un silence absolu
comme un recueillement pour mieux entendre
pour mieux comprendre et l’écrire
il y avait cette odeur de craie
ce goût de l’encre noire sur le plumeau
et ces bureaux de bois striés et vieillis
l’exercice pouvait commencer
pour s’obliger à ne pas raturer
à disposer clairement l’encre sur les mots
afin que la virgule ou le point
ne fassent pas tâche sur la copie
le buvard noirci concluait les lignes
et tout en bas de la page
pour en finir, l’auteur laissait son nom
quelle discipline !!
BALLON
Il y a ce ballon qui roule
qui s’anime, s’arrête
puis prend de la vitesse
il change de direction
quitte le terrain de jeu
puis y revient inlassablement
ballotté, balancé
il prend de la hauteur
puis s’immobilise
comme fatigué d’être trimballé
c’est un ballon de cuir gratté
vieilli aux coups de pied
dont les coutures résistent encore
un ballon vaillant et invaincu
il a du vécu et quelques années
des heures à se faire shooter et diriger
il est le maître sans le savoir
et ne sait pourquoi
sans arrêt tous le veulent
s’en emparent comme d’un trophée
il n’appartient qu’à lui même
et lui seul a la mémoire de ses matchs
car il en est l’unique vainqueur
celui qu’on attend pour l’apprivoiser
LAISSER ALLER
Il y a parfois la lassitude
celle qui vous porte et vous invite
à la table des regrets
et celle du désintérêt
las de recommencer
las de poursuivre
las de s’expliquer
quand le corps ne veut plus
et que l’esprit le guide
il y a un laisser aller tourmenté
celui qui nous contient
celui qui nous réprouve
las de se lever
las de s’obliger
las de se justifier
dès que les codes nous gouvernent
dès que les obligations se lèvent
et que la mécanique s’enchaîne
celle qui nous attache aux autres
comme contraint et forcé
encadré de nos raisons
à la remorque de nos idées
la lassitude nous embarque et nous retient
comme un bateau ivre sur l’onde de la vie
CLIGNOTANTS
Des clignotants qui s’éteignent
d’autres qui s’allument
un fourmillement qui s’anime
celle de la vie, celle de la mort
comme des piles usées, fatiguées
quand l’énergie ne veut plus
la mécanique humaine s’arrête
sa date de consommation dépassée
sa date de conservation oubliée
sa validité n’ayant plus de sens
petit à petit la lumière s’estompe
quand les minces lueurs nouvelles apparaissent
celles qui nous succèdent
pour devenir plus intenses au fil du temps
et elles clignotent de plus en plus fort
comme pour dire qu’elles sont neuves
ces relais incessants qui nous perdurent
ces images de soi au travers eux
immense ballet du blanc et du noir
sur la toile terrestre
un grand tableau éternel
qui nous fige et nous interpelle
mais qui commande l’interrupteur ??
ce satané interrupteur........
BRUINE
Une bruine fine s’est invitée
elle tombe, dégouline
comme une transpiration du ciel
étrange lenteur de ses gouttelettes
elles sont fines et s’entremêlent
elles tapissent lentement le sol
et la surface s’en imprègne
comme pour mieux les absorber
c’est un ballet qui se joue sans bruit
ces pointes d’eau qui ruissellent
nous lavent et nous réveillent
ma peau s’en est servie
et mes yeux pétillent de leur fraîcheur
ils s’écarquillent à cette eau vivifiante
c’est un après midi sombre
mais cette enveloppe mouillée
soudain me fait comprendre
que les éléments nous dominent
ils sont imprévisibles
ils sont là et ailleurs à la fois
le ciel et la terre se parlent
dans un langage divin et inconnu
et cette pause à y penser
me fait dire que la bruine est bienvenue
FEUILLES
Les couleurs de l’automne
s’estompent et disparaissent
sous le vent qui emporte les feuilles
il n’y a plus que des branches dénudées
laissées mortes après l’été
l’ocre et le vert se mélangent
et en font un tableau tapissé de Monet
dans le chemin creux qui ne mène nulle part
les feuilles se regroupent et se confondent
au gré du vent qui les pousse
on dirait qu’elles se reposent
après avoir regardé si longtemps le ciel
et s’être nourries de la sève montante
elles s’en vont rassasiées
elles se laissent aller
légères et colorées
contre les talus et les bosquets diffus
elles en font des tas
et se collent humides de la rosée passée
elles se protègent et se couvrent
les feuilles qui naissent
meurent et renaissent chaque saison
immuable décor du temps qui passe
les feuilles ne se lassent pas ,elles trépassent
RAME
Ils sont là, elles sont là
créatures humaines
de chair et de sang
le regard vide ou distrait
sans se parler ,immobiles
les pas les dirigent
vers on ne sait où, on ne sait quoi
mais pas tous ensemble
ils n’ont pas le même but
ils se croisent, se regardent
et parfois se toisent
puis la porte s’ouvre
dans un bruit de vérins qui crient
c’est bien la station demandée
dans un silence coupable
des gens entrent, d’autres sortent
c’est une rame comme toutes les rames
elle conduit , s’arrête puis repart
elle a fait son devoir
s’applique avec une sonnerie stridente
pour que chacun le sache
c’est une machine obéissante
contrôlée, programmée
mécanique et électrique
comme les mouvements de ses passagers furtifs
COLÈRE JAUNE
Une colère jaune
se noie dans les flammes et la fumée
nourrie au désarroi et au désespoir
elle a la couleur unique
du bois qui s’enflamme
et des pneus qui se consument
lassée d’être privée et écartée
usée de labeur et d’angoisse
elle se disperse et s’enracine
résolue et engagée
le jaune qui unit et ranime
s’étale et se solidifie
il a ce ton révolté
et l’image de la détresse
visages fatigués, les yeux mouillés
ils sont là, accrochés à ce rond point
qui maintenant leurs appartient
c’est leur totem et leur emblème
ce cri du cœur, de l’âme, de l’être
je les vois encore, dignes ,stoïques
les besogneux ,les lèves tôt
les oubliés , les travailleurs, les taiseux
contre la dîme et la gabelle
le jaune coule dans leurs veines
désormais pour longtemps
MESSE
Je les ai vu
élégants et raffinés
courtois et précieux à la fois
la démarche mesurée
le sourire pincé et retenu
ils se retrouvent, accompagnés
sous l’égide d’un bon prêtre
dans des vocalises rassurantes
à prêcher le temps d’une messe
la bonne conscience qu’ils se donnent
ils se dédouanent de leur état
le temps d’une confession
pour tout acte de contrition
béats et plaidant non coupables
de la vie de l’autre d’à côté
les plaignant sans les voir
dans une compassion mal assurée
ils se disent prêts au bien
mais de loin sans entrain
ils
