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Lucifer : L'amour déchu
Lucifer : L'amour déchu
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Livre électronique152 pages1 heure

Lucifer : L'amour déchu

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À propos de ce livre électronique

Lucifer : L'Amour Déchu est une quête spirituelle et intime où Lucifer, l'ange déchu, descend sur Terre pour comprendre l'amour humain. Défiant son rôle de porteur de lumière et de rébellion, il s'immerge parmi les hommes, traversant leurs joies et leurs peines, explorant la dualité de l'amour entre lumière et ombre. Au fil de son voyage, il découvre que l'amour véritable ne réside pas dans la perfection, mais dans l'acceptation et la force du pardon. Dans un ultime sacrifice, il insuffle une étincelle d'espoir dans l'humanité, trouvant ainsi une forme de rédemption, non dans le retour au ciel, mais dans l'acceptation de sa propre nature et de l'imperfection du monde.

 

 

 

 


 

LangueFrançais
ÉditeurClinet Damien
Date de sortie25 févr. 2025
ISBN9798224609789
Lucifer : L'amour déchu

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    Aperçu du livre

    Lucifer - Clinet Damien

    Lucifer : L’amour déchu

    ISBN : 979-8-224-60978-9

    Marque éditoriale draft2digital.com©

    Clinet Damien

    Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre.

    Prologue : L’Avant de la Chute

    Dans les hauteurs des cieux, où la lumière divine baignait chaque recoin de l’univers, Lucifer se tenait parmi les archanges les plus éclatants. Il était le porteur de lumière, celui dont la voix résonnait avec une clarté céleste, inspirant respect et admiration parmi ses frères. Son essence était façonnée par la perfection divine, sa sagesse infinie, et sa présence illuminait l’éternité.

    Autour de lui, le royaume céleste vibrait d’harmonie. Les chœurs angéliques chantaient sans cesse la gloire de Dieu, leurs voix s’élevant comme une marée infinie d’amour et de louange. Les étoiles naissaient et s’éteignaient dans un ballet ordonné, tissant la tapisserie d’un cosmos parfaitement conçu. Chaque chose avait sa place, chaque être existait selon le dessein divin, et dans cette structure immuable, il n’y avait ni chaos, ni hasard.

    Pourtant, une pensée germait en Lucifer, fragile d’abord, mais grandissant avec la force d’un vent nouveau. Il n’était pas question de révolte, ni même de doute, mais d’une interrogation profonde qui le hantait silencieusement : Peut-on aimer vraiment sans liberté ?

    Depuis l’aube des temps, il servait Dieu avec un dévouement absolu. Il comprenait la beauté de l’ordre, la puissance du Créateur, la logique parfaite du dessein divin. Mais dans cette perfection, il percevait une faille invisible, un paradoxe qui ne cessait de l’obséder. L’amour, ce don sacré qui était censé être la plus grande force de l’univers, pouvait-il réellement exister s’il n’était jamais mis à l’épreuve ? Si tout était prédestiné, si chaque être obéissait sans alternative, alors cet amour n’était-il pas simplement une illusion ?

    Il observait ses frères, les autres anges, qui chantaient sans jamais questionner, qui servaient sans jamais hésiter. Ils étaient heureux, car ils n’avaient jamais connu autre chose. Mais Lucifer, lui, ressentait un frisson d’inquiétude. Était-ce cela, l’amour véritable ? Une dévotion absolue qui ne laissait aucune place au doute, à l’exploration, à l’apprentissage par l’erreur ?

    Il contempla les mondes créés, les étoiles et les galaxies qui dansaient sous la main de Dieu. Il vit les humains naître, grandir et mourir dans le temps, fragiles et imparfaits, mais porteurs d’une étincelle que même les anges n’avaient pas : le libre arbitre. Ils faisaient des choix, ils se trompaient, ils souffraient, mais ils aimaient aussi avec une intensité brute, incontrôlée, sincère.

    Et si l’amour ne pouvait exister que dans l’imperfection ?

    Cette pensée s’enroulait autour de son esprit comme une brume insaisissable. Plus il y réfléchissait, plus il sentait un gouffre s’ouvrir en lui, un vide qu’aucune louange, aucun éclat de gloire ne pouvait combler. Il ne voulait pas se détourner de Dieu, mais il voulait comprendre.

    Comprendre ce que signifiait véritablement aimer.

    Un jour, il osa poser la question.

    Dans l’immensité des cieux, au pied du trône divin, il leva les yeux vers l’incommensurable lumière et demanda :

    « Seigneur, si l’amour est le plus grand des dons, pourquoi ne nous as-tu pas permis de choisir de t’aimer ? »

    Un silence infini s’étendit sur les cieux. Les anges cessèrent leurs chants. L’univers entier sembla suspendre son souffle.

    La voix divine retentit, infinie, insondable, empreinte d’une sagesse que nul être n’aurait pu contester :

    « Mon amour est parfait, Lucifer. Il ne connaît ni condition, ni doute, ni épreuve. Il est l’essence même de toute chose. Pourquoi voudrais-tu en faire autre chose que ce qu’il est ? »

    Lucifer baissa la tête, mais au fond de lui, la question restait sans réponse. Il ressentit une douleur étrange, un tiraillement qu’il n’avait jamais connu auparavant. Il ne voulait pas défier Dieu. Il ne voulait pas semer le trouble. Mais son cœur brûlait d’une quête dont il ne pouvait se détourner.

    Il se détourna du trône, et pour la première fois depuis la naissance du monde, il sentit qu’il s’éloignait, non pas physiquement, mais dans son âme. Quelque chose en lui venait de changer.

    Un premier pas avait été fait, un pas vers un destin qu’il n’imaginait pas encore...

    Et ainsi, sans le savoir, Lucifer venait d’amorcer la chute.

    Dans l’éclat éternel des cieux, là où la lumière ne faiblissait jamais et où l’harmonie semblait immuable, une ombre imperceptible naissait dans l’esprit de Lucifer. Ce n’était pas une révolte ni un rejet, mais un frisson d’inquiétude, une brise invisible qui venait troubler la quiétude de son être.

    Qu’est-ce que signifie aimer véritablement ?

    Cette question s’était insinuée en lui comme un murmure insistant, une mélodie douce mais persistante qui ne le quittait plus. Depuis l’aube de sa création, il avait chanté la gloire de Dieu, baigné dans l’amour divin, entouré de ses frères qui, sans l’ombre d’un doute, célébraient la perfection de leur Créateur. L’amour était l’essence du ciel, la raison d’être des anges. Mais plus il contemplait cet amour, plus il y percevait une étrange simplicité, une évidence qui, au lieu de l’apaiser, éveillait en lui une question troublante : Un amour qui ne connaît ni épreuve ni choix est-il un amour véritable ?

    Lucifer observait les autres anges. Il voyait dans leurs regards la pureté d’une dévotion absolue, un amour sans faille, sans hésitation, sans la moindre interrogation. Ils chantaient en parfaite harmonie, unis dans une seule et même volonté, fusionnés avec le divin sans jamais se détourner de leur mission. Mais cette perfection, au lieu de le rassurer, lui semblait soudain étrangement mécanique. Était-il possible d’aimer véritablement si l’on n’avait jamais connu l’alternative ?

    Dans le ciel, personne ne remettait en question l’ordre divin, non par peur, mais parce que la nécessité de douter n’existait pas. L’amour était leur état naturel, une conséquence de leur existence, un élément immuable de leur essence. Mais Lucifer, lui, sentait en lui une soif de comprendre au-delà de ce qu’on lui avait enseigné.

    Il contemplait les étoiles, les mondes créés par la main divine, les âmes humaines qui naissaient, grandissaient et s’éteignaient dans un cycle fragile et éphémère. Contrairement aux anges, ces êtres étaient marqués par l’incertitude, par la souffrance et l’erreur. Mais dans cette imperfection, il voyait quelque chose d’unique : la possibilité du choix.

    Et si l’amour véritable n’était pas dans la perfection, mais dans la capacité à choisir d’aimer malgré l’incertitude ?

    Cette pensée le frappa avec la force d’un éclair. L’amour divin, aussi pur soit-il, n’était-il pas, en fin de compte, un amour imposé par nature ? Si les anges n’avaient jamais connu autre chose, comment pouvaient-ils affirmer que leur amour était libre ?

    Lucifer ressentit alors une étrange solitude.

    Il tenta d’exprimer son tourment à ses frères. Mais à chaque fois, il se heurta à leur

    incompréhension.

    — Pourquoi poser ces questions, Lucifer ? lui demanda Raphaël un jour. Nous sommes nés de l’amour divin, il est notre essence, notre raison d’être. Que peut-il y avoir d’autre à comprendre ?

    — Mais l’amour peut-il exister sans choix ? insista Lucifer. Si nous n’avons jamais connu autre chose, comment pouvons-nous être certains que notre amour est sincère ? Peut-être n’est-il qu’une réponse automatique, un reflet de la volonté divine, mais pas une véritable émotion née de notre propre être.

    Raphaël sourit avec bienveillance, mais son regard trahissait une légère inquiétude.

    — Lucifer, nous sommes créés pour aimer Dieu. C’est notre nature, notre joie. Pourquoi chercher autre chose que ce qui est déjà parfait ?

    Lucifer ne répondit pas. Il savait que ses frères ne comprenaient pas son trouble, pas parce qu’ils refusaient d’écouter, mais parce que cette question ne s’était jamais posée en eux.

    Et c’est alors qu’il réalisa la vérité la plus troublante de toutes : il était seul dans son doute.

    Seul à ressentir ce vide étrange. Seul à chercher une réponse à une question que personne d’autre ne se posait.

    Ce fut à cet instant qu’il comprit que son chemin s’éloignait, imperceptiblement, de celui des cieux. Il n’était pas encore tombé, pas encore en rébellion, mais quelque chose en lui s’éveillait, quelque chose qu’il ne pourrait plus jamais ignorer.

    Le doute était né en lui.

    Et avec lui, le premier pas vers sa chute.

    Plus Lucifer méditait, plus une certitude nouvelle germait en lui, insaisissable mais persistante.

    L’amour céleste était immuable, pur, parfait. Pourtant, à ses yeux, cette perfection portait en elle une limite insoupçonnée : l’absence de choix.

    L’amour divin baignait tout ce qui existait dans les cieux, un flot d’harmonie sans heurts, un océan sans vagues. Il était une loi, un état naturel, une vérité absolue. Personne ne le remettait en question, car personne n’en avait la nécessité. Les anges l’incarnaient sans effort, comme le vent souffle sans réfléchir, comme la lumière brille sans hésitation. Mais Lucifer, lui, ressentait un manque profond.

    L’amour pouvait-il vraiment exister sans possibilité d’erreur, sans doute, sans sacrifice ?

    Si un ange ne pouvait que glorifier Dieu, sans jamais être tenté de faire autrement, alors cet amour était-il authentique ? Ou n’était-il qu’un simple reflet de la volonté divine, une lumière projetée sur eux sans

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