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Mijoté Par L'Amour
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Livre électronique144 pages1 heure

Mijoté Par L'Amour

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À propos de ce livre électronique

L'amitié allume la flamme, mais l'amour pourrait bien briser les règles.

 

Liam a tout pour lui : un homme d'affaires en pleine ascension, charmant et confiant, avec une série de rendez-vous derrière lui. Mais malgré son succès, un sentiment d'inquiétude persiste, une envie de s'installer. Dans une ville de taille moyenne en pleine effervescence, il gravit les échelons de la société, mais il manque quelque chose. Et il ne parvient pas à savoir quoi—ou qui—cela pourrait être.

Puis il y a Jett, un professeur calme et réservé qui a trouvé la paix dans une vie plus simple après avoir échappé au chaos de la grande ville. Content dans sa routine tranquille, l'amour est la dernière chose à laquelle il pense. Il est heureux dans sa solitude, du moins jusqu'à ce que Liam entre dans sa vie.

Quand un malentendu les rapproche, une amitié inattendue se forme—un lien auquel aucun des deux ne s'attendait. Mais à mesure qu'ils se rapprochent, les frontières entre amitié et amour commencent à s'estomper. Leur connexion se renforce, mais ils ont tous deux trop peur d'admettre leurs vrais sentiments.

Les amis de Liam n'approuvent pas, malgré un premier accueil chaleureux à l'égard de Jett. Liam est déchiré entre la vie qu'il mène et l'amour auquel il ne s'attendait pas. Alors que leur romance lente et brûlante s'intensifie, Liam doit décider : suivre son cœur ou céder à la pression et abandonner le bonheur qu'il cherchait depuis toujours ?

LangueFrançais
ÉditeurHayden Templar
Date de sortie1 sept. 2024
ISBN9798227088000
Mijoté Par L'Amour

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    Aperçu du livre

    Mijoté Par L'Amour - Hayden Templar

    CHAPITRE 1

    L'effervescence matinale au Bean bourdonnait d'une énergie comparable à celle d'une ruche, et au cœur de tout cela se trouvait Liam, orchestrant chaque préparation et chaque échange avec l'aisance d'un maestro.

    Son rire dansait par-dessus le tintement des tasses de café et le sifflement de la machine à expresso, enveloppant les clients comme une écharpe chaleureuse.

    — Americano double pour Marla ! lança-t-il en faisant glisser la tasse fumante sur le comptoir avec un clin d'œil. Attention, c'est chaud, mais pas autant que le type derrière toi dans la file.

    Marla, une habituée avec un penchant pour la caféine et les potins, gloussa en suivant son regard vers l'homme désormais rougissant derrière elle. — Liam, tu es terrible, le taquina-t-elle, mais ses yeux pétillaient d'amusement.

    — Coupable et j'assume, répliqua Liam, son sourire sans vergogne et contagieux. Il se tourna vers le client suivant, un nouveau venu aux yeux bleus perçants et à l'attitude incertaine.

    — Bonjour ! Première fois ici ? demanda Liam, s'appuyant nonchalamment sur le bois poli du comptoir. L'homme hocha la tête, un sourire hésitant se dessinant sur son visage.

    — Ah, alors laisse-moi être ton guide vers la béatitude caféinée. Quel est ton poison ? demanda Liam, sa voix douce attirant l'homme dans le cercle des habitués.

    — Euh, juste un café noir, merci, dit l'homme, son regard s'attardant un peu trop longtemps sur le visage de Liam.

    — Classique, j'aime ça. Je m'appelle Liam, et je vais m'assurer que ce soit le meilleur café noir que tu aies jamais bu. Il adressa un sourire rapide et complice, du genre qui laissait présager des blagues privées à venir.

    — Merci, Liam. Je m'appelle Alex, répondit l'homme, répondant au sourire par une version timide du sien.

    — Alex, répéta Liam, laissant le nom rouler sur sa langue comme s'il le goûtait. Eh bien, Alex, crois-tu au destin ?

    — Au destin ? répéta Alex, pris au dépourvu.

    — Ouais. Tu vois, j'ai cette règle : quand quelqu'un goûte mon café pour la première fois, il doit me dire ce qu'il en pense. C'est une question de fierté.

    Alors, que dirais-tu de me donner ton verdict autour d'un dîner ce soir ? proposa Liam, sa voix teintée d'une curiosité pleine d'espoir.

    — Tu es toujours aussi direct avec tes clients ? demanda Alex, une rougeur montant à ses joues.

    — Seulement avec ceux qui semblent pouvoir le supporter, rétorqua Liam avec assurance, sa confiance intacte.

    — D'accord, c'est un rendez-vous, céda Alex, une lueur d'excitation s'allumant dans ses yeux.

    — Super ! Je finis à dix-neuf heures. On se retrouve au Beachwood ? suggéra Liam, lui tendant le café noir avec un geste théâtral.

    — Dix-neuf heures, c'est noté, acquiesça Alex, prenant la tasse et offrant un sourire qui promettait plus qu'un simple intérêt occasionnel.

    — À tout à l'heure, dit Liam, regardant Alex partir avec un sentiment d'accomplissement. Alors que la porte se refermait derrière lui, Liam s'accorda un moment de fierté.

    Non seulement il avait gagné un autre client satisfait, mais peut-être quelque chose de plus, une chance d'avoir la connexion plus profonde qu'il désirait.

    Ce n'était peut-être qu'une autre aventure sans lendemain. Quoi qu'il en soit, il avait hâte de le découvrir.

    Le tintement des tasses en porcelaine ponctuait le murmure des conversations tandis qu'il s'appuyait contre le comptoir du Bean.

    Ses yeux, habituellement pétillants d'humour et prêts à la répartie, avaient ce jour-là un éclat contemplatif.

    Tara, l'une de ses employées préférées, remarqua l'ombre d'émotion alors qu'elle essuyait la machine à expresso.

    — Crache le morceau, patron, dit-elle, le chiffon s'arrêtant en plein mouvement. Tu as encore ce regard.

    Il sourit, mais cela n'atteignit pas tout à fait ses yeux. — Quel regard ?

    — Cette expression qui dit : « Je suis sorti avec tellement de gens de Beachwood, peut-être même bien au-delà, mais j'ai toujours l'impression qu'il me manque quelqu'un pour compléter ma vie ».

    Liam rit doucement, passant négligemment sa main dans ses cheveux noirs coupés court avant de tourner son attention vers Tara et de croiser son regard. — C'est si évident que ça ?

    — Seulement pour quelqu'un qui te connaît mieux que sa propre commande de café, répondit Tara, s'appuyant sur le comptoir à côté de lui. Parle-moi.

    — Ah, Tara, c'est juste que... Liam hésita, sa voix habituellement assurée s'estompant. Ces aventures, les rendez-vous ou peu importe ce que c'est.

    C'est amusant, mais ça ne comble pas « le » vide, tu vois ? Il y a ce désir de quelque chose de plus substantiel.

    — Il y a définitivement quelque chose qui est comblé, dit-elle avec un sourire narquois. Tu veux dire quelqu'un ?

    Le regard dans le vague, il admit, — Quelqu'un. Quelqu'un qui se fiche du Liam capable de charmer toute une salle. Quelqu'un qui veut connaître le gars derrière le tablier.

    — On dirait que tu cherches une véritable connexion, pas juste un autre nom dans ton téléphone. L'intuition de Tara était douce, sondant sans pousser.

    C'est là, quelque part, Liam. Tu es juste trop occupé à chercher pour vraiment voir.

    — Peut-être, murmura Liam, s'autorisant la vulnérabilité du moment sous le regard bienveillant de Tara.

    Liam observa Tara reprendre son travail, méditant sur ses paroles. Elle avait raison.

    Peut-être était-il temps d'arrêter de chercher si ardemment et de laisser ce qu'il recherchait le trouver à la place.

    Il se pencha par-dessus le comptoir avec un sourire, tendant une tasse de café fumante à Mme Lathan, qui serrait son écharpe contre le froid matinal. — Un double expresso, comme vous l'aimez, dit-il, les yeux plissés aux coins.

    — Oh, Dieu vous bénisse, mon cher. Vous savez comment bien commencer la journée d'une vieille dame, gloussa-t-elle, sa voix aussi chaleureuse que la tasse entre ses mains.

    — On ne peut pas laisser notre meilleure historienne commencer sa journée sans le carburant approprié, la taquina Liam, regardant Mme Lathan se diriger vers sa table préférée dans le coin, couverte de livres et de papiers.

    — En parlant d'histoire, votre article sur les pères fondateurs de la ville était vraiment passionnant, lança M. Clark depuis le fond, son journal craquant alors qu'il le pliait.

    — Ah, eh bien, je n'aurais pas pu le faire sans l'atmosphère chaleureuse du Bean pour mes recherches, répondit la vieille dame, levant sa tasse vers Liam en signe de gratitude.

    La clochette au-dessus de la porte tinta, signalant l'arrivée d'autres habitués cherchant refuge contre l'air vif du matin.

    Un chœur de salutations résonna dans le café, chaque bonjour accueilli par le charme naturel de Liam.

    — Bonjour, Liam ! salua Sarah, la bibliothécaire locale, en s'approchant du comptoir avec son habituelle étincelle d'excitation. Tu as de nouvelles recommandations ? Je viens de finir le roman dont tu m'as parlé la semaine dernière.

    — Bien sûr, Sarah, répondit Liam en faisant glisser son latte sur le comptoir avant de se pencher confidentiellement.

    Il y a un premier roman romantique qui vient d'arriver et je pense que tu vas l'adorer. Laisse-moi t'en chercher un exemplaire.

    Pendant que Sarah attendait, son regard s'attarda sur Liam, un sourire entendu effleurant ses lèvres.

    Elle avait observé son travail acharné pour transformer le café-librairie hybride et le restaurant attenant en un élément central de la communauté.

    Au fil du temps, il était devenu un lieu de rassemblement populaire où la plupart des résidents se retrouvaient.

    Cela rendait la ville plus chaleureuse d'une certaine manière.

    — Merci, Liam. Cet endroit est plus qu'un simple café, tu sais ? murmura-t-elle.

    Pour des gens comme elle, c'était parfois la seule interaction qu'ils avaient avec d'autres personnes en dehors du travail, et ils l'appréciaient.

    — J'espère bien, répondit Liam, sa voix empreinte de sincérité. J'ai toujours voulu que ce soit un petit havre pour tout le monde.

    Il regarda autour de lui l'endroit bourdonnant d'activité et s'accorda un moment de fierté.

    Il avait trente-sept ans et vivait sa vie selon ses propres termes. Il avait quitté la grande ville après avoir réalisé qu'il était mieux adapté à un endroit plus petit qui embrassait son style de vie.

    Un vieil ami l'avait invité à venir un week-end, et il n'était jamais reparti. L'ironie était que peu après, son ami avait obtenu un meilleur emploi à l'étranger et avait déménagé.

    C'était drôle comme la vie fonctionnait.

    Apercevant son reflet,

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