Mon Fils T'appartient Seigneur: Une histoire d'amour, de deuil et de restauration
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À propos de ce livre électronique
Il ne s'agit pas seulement d'une histoire, mais d'une invitation à témoigner de l'esprit de résilience de l'humanité et à découvrir une paix qui transcende les domaines de la compréhension. Au-delà d'un récit de deuil, ce livre est un témoignage de la force de l'esprit humain, un phare qui inspire la force dans l'épreuve. Procurez-vous votre exemplaire pour vivre une expérience spirituellement enrichissante.
Corine E. Phillips
Corine E. Phillips, originaire du Cameroun et résidant aujourd'hui aux Etats-Unis, partage un récit émouvant dans "Mon Fils T'appartient Seigneur". Ce voyage émotionnel à travers l'amour et la perte offre un réconfort aux parents endeuillés qui ont connu un profond chagrin d'amour. Corine, épouse et mère dévouée, a été confrontée à la perte dévastatrice de son fils de 2 ans, Caleb. Avec une formation en ingénierie de la sécurité et santé au travail et une carrière florissante en tant qu'architecte d'intérieur, les divers talents de Corine s'étendent au journaling. Son authenticité, sa patience et son sens de l'organisation transparaissent, la présentant non seulement comme une auteur, mais aussi comme un phare de résilience, inspirant les personnes en deuil à trouver du réconfort dans la foi.
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Avis sur Mon Fils T'appartient Seigneur
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Aperçu du livre
Mon Fils T'appartient Seigneur - Corine E. Phillips
CALEB, NOTRE JOYEUX ENFANT
Cette petite lumière en moi,
Je la laisserai briller.
Cette petite lumière en moi,
Je la laisserai briller.
Cette petite lumière en moi,
Je la laisserai briller.
Brilles, brilles, brilles.
Let It Shine - Listener Kids
J’ai beaucoup prié pour avoir cet enfant. Il était le seul espoir que j’avais à ce moment-là de croire un jour que je pourrais devenir mère. Je savais que je ne le méritais pas, mais j’étais déterminée à ne pas abandonner jusqu’à ce que Dieu m’exauce.
Caleb est né le 27 juin 2016, trois jours après la date prévisionelle pour mon accouchement. Tandis qu’il se sentait à l’aise dans mon sein, j’étais impatiente de le voir. Pendant neufmois, j’avais imaginé à quoi il ressemblerait, et je ne pouvais plus attendre. Le jour présumé de l’accouchement, le 24 juin 2016, ma petite sœur Love et moi avons marché tout autour de Bonapriso à Douala, au Cameroun - mon quartier à l’époque - en espérant que cela déclencherait le travail. Rien ne s’est produit ce soir-là, et nous sommes rentrées à la maison, épuisées. Le dimanche, j’ai dit à mon petit ami, Michael, qu’en allant au travail le lundi, nous devrions nous arrêter à l’hôpital parce que je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour voir mon bébé. J’ai appelé mon gynécologue pour le prévenir, et mon accouchement a été programmé.
Lundi matin, vers 7h40, je me suis allongée dans la salle de travail et le déclenchement de l’accouchement a commencé. Michael est resté avec moi pendant une trentaine de minutes environ, puis il est allé au travail, en me faisant savoir qu’il reviendrait à l’heure du déjeuner. J’ai appelé ma mère pour qu’elle vienne, mais elle était trop épuisée parce que mon jeune frère Dany et sa petite amie Yanelle, qui est aujourd’hui sa femme, ont eu leur premier enfant pendant la nuit. C’était une fille, Oria. Malheureusement, elle est décédée la même semaine. C’était un bébé prématuré qui n’a pas survécu. Ma mère a donc promis d’être là en fin de journée, une fois qu’elle serait bien reposée. D’après elle, comme c’était mon premier accouchement, le travail prendrait toute la journée. J’ai ensuite appelé mon frère aîné, Patrick, en Australie, afin qu’il prie pour moi. Une fois que j’ai raccroché, j’ai pris un dernier selfie, j’ai mis déposé montéléphone sur le côté et je ne l’ai plus touché jusqu’à la fin de l’accouchement.
À l’heure du déjeuner, Michael est revenu me voir, et vers 13h40, j’ai donné naissance à un gros garçon en bonne santé. C’est un bébé ! C’est un bébé !
J’étais en état de choc lorsque la sage-femme m’a tendu Caleb, qui sortait tout droit de mon utérus. Je n’arrivais pas à croire qu’un être humain puisse produire un autre être humain. Cela m’a fait prendre conscience de la beauté de ce miracle qu’est l’accouchement. Il pesait 3,7 kg. Dieu merci, l’accouchement a été relativement rapide et sans danger.
Une fois l’accouchement terminé, Michael, notre fils Caleb et moi-même avons été installés dans ma chambre privée. Pendant que je déjeunais, ma tante Lydie, la sœur aînée de ma mère, est entrée. Elle n’en croyait pas ses yeux. À sa grande surprise, le travail et l’accouchement se sont déroulés rapidement. Je suis restée quatre jours à l’hôpital. Tous les matins, Michael s’arrêtait pour me dire bonjour, et tous les soirs après le travail. Pendant tout mon séjour à l’hôpital, ma tante Lydie s’est occupée de Caleb et moi. Elle m’a donné le bain lorsque j’étais trop faible pour le faire. Elle veillait sur Caleb pendant que je prenais une sieste. Elle m’encourageait à allaiter malgré l’horrible mal de tête que j’avais - c’était l’effet secondaire de la péridurale que j’avais reçue. Puisque Caleb était un gros bébé, j’ai eu droit à une déchirure vaginale, dont je m’en serais bien passée. J’ai reçu de nombreuses visites d’amis et de membres de ma famille àl’hôpital. Le dernier jour, mes parents sont venus me chercher et nous sommes allés chez eux. Nous avons été accueillis très chaleureusement, la chambre d’enfant était prête pour nous. J’y suis restée pendant un mois, où ma famille s’est occupée de Caleb et moi. Tous les jours, à l’heure du déjeuner, Michael venait nous rendre visite chez mes parents. Selon l’entreprise pour laquelle il travaillait à l’époque, il n’avait pas le droit de nous rendre visite la nuit ; c’était interdit. Nous vivions dans un des logements de l’entreprise à Bonapriso. Le week-end, nous allions passer le samedi après-midi avec lui et le soir nous retournions chez mes parents. Après ce mois chez mes parents, Michael est venu nous chercher et nous sommes rentrés chez nous.
Dieu a entendu mon cri. J’étais maintenant une maman, pour de vrai.
Lorsque Caleb était bébé, je passais des heures à le regarder pendant qu’il dormait. Je faisais des pauses pour faire autre chose, mais je revenais toujours pour regarder mon fils dormir dans son berceau. Je n’arrivais pas à croire que quelque chose d’aussi parfait était sorti de moi, l’imparfaite. Michael avait pour habitude de poser Caleb sur sa poitrine, afin de ressentir sa chaleur et ça l’apaisait. Une nuit, il est allé dans la chambre de Caleb et l’a laissé dormir sur sa poitrine, et lui aussi s’est endormi. À un moment de la nuit, j’ai entendu mon bébé pleurer si fort que je me suis réveillée. Je suis allée dans sa chambre et je l’ai vu allongé sur le sol, en train de crier. Il était tombé de la poitrinede Michael. Heureusement, il a atterri sur le tapis épais près du lit. Cette nuit-là, je me suis tellement énervée contre Michael. Et dans ma colère de maman ours, je me souviens l’avoir frappé si fort parce qu’il avait fait du mal à mon bébé. Il ne s’est pas réveillé parce qu’il était trop fatigué et sans doute trop ivre pour le faire. J’ai pris mon bébé et je l’ai emmené dans ma chambre. Il n’avait que deux mois. Même si cela m’a mise en colère, j’ai reconnu plus tard que derrière cet incident se cachait un père follement amoureux de son fils. Caleb était tout pour Michael. Pour lui, il pouvait tuer. Un jour, il m’a dit qu’il n’avait jamais pensé qu’il aurait un jour un enfant. Son ex-femme ne lui a jamais donné d’enfants et, à un moment donné de sa vie, il a perdu l’espoir d’être un père biologique. Caleb était son miracle.
Pendant mes années d’université, j’avais un bon ami de mon église de jeunes qui s’appelait Caleb. Avant lui, je n’avais jamais entendu ce nom. Je trouvais son nom unique. J’ai donc dit à Corine, ma meilleure amie de l’université, qu’un jour, si j’ai un garçon, je l’appellerais Caleb.
Six ans plus tard, j’attendais un garçon et je savais comment il s’appellerait. Un soir, j’ai dit à Michael que je voulais que notre fils s’appelle Caleb. Au début de notre relation, Michael était très discret sur sa vie. Il ne parlait jamais de sa famille aux États-Unis. Je ne savais pas s’il avait des choses à cacher ou s’il ne me faisait pas encore suffisamment confiance pour partager des informations familiales avec moi. Peut-être était-ce un peudes deux. Il m’a dit qu’il y réfléchirait. Une semaine ou deux plus tard, il est revenu me dire qu’il avait trouvé un nom pour notre fils, et que ce serait, attendez, Caleb ! Et au moment où je m’apprêtais à dire Attends une minute, n’est-ce pas ce que j’avais suggéré ?
, il m’a dit que c’était le nom de son feu frère et qu’il adorerait que notre fils porte son nom. Je ne pouvais rien ajouter à cela. L’histoire retiendra que notre fils devait s’appeler Caleb parce que sa maman aimait ce prénom et que son papa voulait honorer la mémoire de son frère en donnant son nom à son fils.
Embaucher une nounou au Cameroun est quelque chose de relativement facile et courant. Nous en avons eu une pour Caleb, ce qui nous a permis, surtout à moi, de respirer. C’est quelque chose que j’ai toujours aimé dans mon pays : il faut un village pour élever un enfant. Qu’il soit gratuit ou payant, le village
est toujours là. On ne se sent presque jamais seul. L’aide, quelle qu’elle soit, est presque toujours disponible. Je l’ai davantage apprécié lorsque nous avons déménagé pour les États-Unis, parce que j’étais désormais une maman au foyer à temps plein et qu’à 18 mois de Caleb, il était sans doute temps pour moi de m’occuper pleinement de mon fils. Cela a renforcé nos liens, mon fils et moi. J’étais beaucoup plus présente et proche de lui. Partout où j’allais, il était avec moi. À un moment donné, je l’appelais mon mini-moi
parce que je me voyais en lui. C’était un garçon si aimant et si doux.
Une après-midi - il avait environ deux ans - lui et moi étions à table en train de déjeuner, et Michael prenait une sieste sur le canapé. Lorsque Caleb a fini son assiette, il est descendu et s’est dirigé vers son père. Il m’a regardé, a pointé son père du doigt et a dit ee sheepy
, signifiant he’s sleeping
; en français, il dort
. J’ai hoché la tête en signe d’approbation et je lui ai dit de ne pas réveiller son père. Il est donc allé dans sa chambre, a pris son ours en peluche, l’a placé dans les bras de Michael et a embrassé son père sur le front. Je n’arrivais pas à croire ce que je voyais. Comment et quand mon fils a-t-il vu et appris cela ? J’avais l’habitude de mettre l’ours en peluche de Caleb dans ses bras lorsqu’il faisait la sieste, et j’embrassais Michael sur le front presque chaque fois que je le voyais dormir dans notre lit. Je n’avais aucune idée de quand et comment mon fils m’observait faire ces choses. Le voir faire cela m’a donné un grand sourire et un sentiment de fierté. J’élevais un garçon doux et aimant, et ce que je faisais, il le copiait. Je pense qu’à partir de ce jour, je suis devenue très prudente sur la façon dont je me comportais en sa présence.
Il y a une autre fois où il m’a fait rire aux éclats. J’avais l’habitude de déplacer des objets dans notre appartement. J’étais une amatrice d’art, et à cette époque, je passais également mon certificat de d’architecte d’intérieur. Un soir, Michael n’était pas là et j’étais seule à la maison avec Caleb. J’ai sorti mes outils pour accrocher mes tableaux. Me voici donc sur la table, en train d’ajuster l’impression dans le cadre, et soudainement, du coinde l’œil, je vois Caleb qui s’approche avec mon protège-slip. Il a enlevé la bande adhésive et a collé le protège-slip sur le mur, puis il a fait deux pas en arrière et l’a observé sur le mur, puis il est retourné l’ajuster et l’a regardé pour s’assurer que son tableau
était bien accroché. Mon Dieu, je n’ai pas pu m’en empêcher. J’étais morte de rire. Une fois de plus, c’était tout à fait moi. J’ai enregistré toute la scène à partir du moment où je l’ai vu avec mon protège-slip. Mon petit doigt m’avait dit qu’il préparait quelque chose, alors j’ai fait en sorte de l’enregistrer. Malheureusement, j’ai perdu cette vidéo. Il y avait aussi cette autre vidéo de lui où je le surprenais dans ma salle de bain en train de mettre mon protège-slip sur ses sous-vêtements.
Caleb était si amusant. Un sacré gamin ! Un petit garçon joyeux. Il était aussi mon partenaire de câlins. Nous avions tous les deux en commun d’aimer les câlins, de sucer notre langue et de nous frotter l’un à l’autre comme le font les chats. C’est certainement l’une des choses que j’aimais le plus et qui me manque de Caleb - ses câlins et ses embrassades.
Parmi les choses que j’aimais partager avec mon fils, il y avait les leçons de natation. Il a commencé à prendre des leçons un peu avant l’âge
