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Jethro Le Patriarche de la Spiritualité Panafricaine
Jethro Le Patriarche de la Spiritualité Panafricaine
Jethro Le Patriarche de la Spiritualité Panafricaine
Livre électronique634 pages8 heures

Jethro Le Patriarche de la Spiritualité Panafricaine

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À propos de ce livre électronique

La Construction biblique et la réintégration universelle

L'Afrique comme berceau de l'humanité et terre d'élection divine :

Le récit biblique de la Genèse situe la création de l'Homme en Afrique, dans le jardin d'Éden.

Abraham, père du peuple hébreu, et ses descendants ont séjourné en Égypte, une terre africaine.

L'exode d'Égypte, événement fondateur de l'identité israélite, s'est déroulé sur le continent africain.

Le christianisme, religion majeure issue de la Bible, a connu ses premiers développements en Afrique du Nord.

L'Afrique au service de la volonté divine :

La terre d'Afrique a été le creuset où Dieu a façonné son peuple, lui confiant une mission particulière.

Les Hébreux ont reçu la Torah sur le mont Sinaï, la présence de Koush à cet endroit est incontestable tout au long de l'histoire. De nombreuses preuves archéologiques, historiques et linguistiques attestent de l'importance et de l'ancienneté de la civilisation Koushite dans cette région.

L'eurocentrisme biblique : une parenthèse douloureuse :

L'interprétation occidentale de la Bible a souvent marginalisé l'Afrique et son rôle dans l'histoire du salut.

L'expansion coloniale européenne a été accompagnée d'une évangélisation teintée d'ethnocentrisme et de domination.

Cette approche a occulté la richesse et la diversité des contributions africaines à la chrétienté.

L'Afrique et la moisson à venir :

L'évolution du monde et la croissance du christianisme en Afrique indiquent un retour aux sources.

L'Afrique est appelée à jouer un rôle majeur dans la moisson eschatologique, le rassemblement final des fidèles.

La vitalité et la diversité du christianisme africain seront des atouts précieux pour l'accomplissement du Plan divin.

L'avenir prometteur de l'Afrique :

L'Afrique a le potentiel de devenir un phare de foi et d'espérance pour le monde entier.

Sa contribution à la théologie, à la liturgie et à la missiologie sera essentielle pour l'avenir de l'Église.

L'Afrique est appelée à partager ses richesses spirituelles et culturelles avec le reste du monde.

 

LangueFrançais
Date de sortie7 févr. 2024
ISBN9798224844982
Jethro Le Patriarche de la Spiritualité Panafricaine
Auteur

Alexandre YOUTA

Alexandre  YOUTA  68 ans marié 4 enfants Chrétien libre . Sans dénomination religieuse Je  crois  que Yeshuah ( Jésus ) est le Messie  , le Sauveur  du Monde .Il est  venu  et Il reviendra pour   juger les vivants  et les morts . Ancien Membre de la Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers de France .

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    Aperçu du livre

    Jethro Le Patriarche de la Spiritualité Panafricaine - Alexandre YOUTA

    Introduction

    L'interprétation de la Bible, jusqu'à présent, est largement dominée par une perspective eurocentrique qui influence indéniablement notre relation avec la religion chrétienne. Cette approche tend à représenter les personnages bibliques comme étant blancs et d'origine européenne, faisant abstraction de la diversité et du multiculturalisme de l'ancien Proche-Orient. Dans ce livre, nous allons remettre en question cette vision eurocentrique prédominante de la Bible en mettant l'accent sur sa manière d'interpréter les personnages et les événements bibliques. De plus, nous évaluerons rigoureusement l'impact de cette perspective sur notre perception.

    Interprétation euro centrique : une perspective historique

    Durant l'ère coloniale, les nations européennes ont exercé une influence considérable sur de vastes régions, y compris l'Afrique et le Moyen-Orient. Par conséquent, les savants et théologiens européens ont lu la Bible à travers un prisme imprégné de leurs préjugés culturels et raciaux. Cette lecture était centrée sur l'Europe et s'appuyait sur la notion que les figures bibliques étaient blanches et d'origine européenne, ce qui renforçait le sentiment de suprématie européenne.

    Représentation de personnages bibliques

    Dans la perspective euro-centrique, des personnages bibliques tels que Moïse, Abraham et David sont souvent représentés comme des européens, avec des caractéristiques et des attributs physiques européens. Cette représentation déforme l’exactitude de l’histoire et perpétue une interprétation étroite et exclusive de la Bible. En ignorant la diversité de l’ancien Proche-Orient, la vision euro-centrique met de côté les autres cultures et leurs contributions, renforçant ainsi un récit qui donne la priorité à l’influence européenne.

    La représentation partiale des personnages bibliques engendre une dissonance entre le récit biblique et l'authentique histoire du Proche-Orient ancien. Cette perspective euro-centrique tend à négliger le contexte culturel et historique dans lequel la Bible a vu le jour. Elle fait abstraction de la richesse et de la diversité inhérentes à cet environnement.

    Marginalisation des cultures non européennes

    Il est regrettable que la perspective euro-centrique altère notre compréhension de la Bible en minimisant l'importance cruciale des cultures non européennes dans l'évolution des traditions bibliques. L'interprétation européenne tend à négliger les contributions significatives des cultures éthiopienne, égyptienne, mésopotamienne, cananéenne et arabe, en se concentrant plutôt sur l'influence européenne. Cette marginalisation renforce malheureusement le récit de la suprématie européenne et compromet le caractère multiculturel intrinsèque de la révélation biblique.

    Remettre en question la vision euro-centrique

    Récemment, une remise en question de l'interprétation euro-centrique de la Bible a été observée parmi les chercheurs. Un appel croissant est lancé pour une lecture plus inclusive et multiculturelle qui prend en compte le contexte historique et culturel du Proche-Orient ancien. Cette approche vise à déconstruire les préjugés ancrés dans la suprématie coloniale et à mettre en lumière les contributions variées des différentes cultures qui ont participé à l'évolution des traditions bibliques. En adoptant cette perspective plus large, ces chercheurs s'efforcent d'offrir une compréhension plus précise et plus exhaustive.

    Réévaluer les figures et les événements bibliques

    Alors que nous remettons en question la perspective euro-centrique dans une démarche plus inclusive, un mouvement grandissant se dessine pour réformer la représentation des personnages et des événements bibliques. Cette réévaluation nous invite à envisager des interprétations alternatives et à plonger dans le contexte historique et culturel de l'émergence de la Bible. En embrassant la diversité et le multiculturalisme de l'ancien Proche-Orient, nous ouvrons la voie à une compréhension plus profonde du contexte dans lequel la Bible a été écrite.

    Promouvoir la compréhension et l’appréciation culturelles

    Il est réellement admirable de voir des croyants aujourd'hui qui remettent en question la perspective euro-centrique de la Bible, favorisant ainsi une compréhension, une appréciation culturelle et spirituelle différente. En reconnaissant les contributions significatives des cultures non européennes au développement des traditions bibliques, nous obtenons une représentation plus complète et plus précise du monde antique. Cela stimule en retour une appréciation accrue de la diversité et de la richesse inégalées de l'histoire et de la culture humaines.

    L'approche euro-centrique de l'interprétation de la Bible a sans aucun doute déformé les études religieuses. Il est impératif de remettre en cause cette vision étriquée et d’embrasser une perspective plus multiculturelle, qui reflète la réalité complexe et diversifiée de la révélation. Une interprétation moins biaisée et plus précise des personnages et des événements bibliques est nécessaire pour une compréhension authentique. Cette approche renouvelée permettra une exploration plus profonde du monde antique et contemporain, ouvrant ainsi la voie à une transmission du savoir plus variée et inclusive.

    Il est essentiel de distinguer l'État d'Israël, une entité nationale souveraine située au cœur du Moyen-Orient, de la Nation d'Israël, qui incarne davantage un concept symbolisant une communauté de fidèles dévoués à Dieu. Ces derniers sont exclusivement choisis par Lui. Seul Lui possède une connaissance authentique de son Peuple à l'époque actuelle!

    Le récit de la sortie d'Israël d'Égypte est principalement décrit dans le livre de l'Exode.:

    Exode 12:37-38 : Les enfants d'Israël partirent de Ramsès pour Succoth au nombre d'environ six cent mille hommes de pied, sans les enfants. Une multitude de gens de toute espèce monta aussi avec eux, avec des troupeaux considérables de brebis et de bœufs.

    Exode 12:38 : Une multitude de gens de toute espèce monta aussi avec eux, avec des troupeaux considérables de brebis et de bœufs.

    Exode 12:49 : Il y aura une seule loi pour l'indigène et pour l'étranger en séjour au milieu de vous.

    Exode 12:51 : Ce jour-là, l'Éternel fit sortir du pays d'Égypte les enfants d'Israël selon leurs armées.

    Ces passages éclairent le fait que l'exode d'Égypte ne se limitait pas uniquement aux Israélites en tant qu'entité homogène, mais englobait également une variété d'individus qui ont suivi les descendants d'Israël lors de leur départ.

    Apocalypse 7:9 : Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains.

    Ces passages mettent en exergue la notion selon laquelle l'amour divin surpasse les divergences humaines et que son dessein de rédemption est voué à toutes les nations. La diversité est glorifiée par l'inclusivité de l'amour céleste.

    L'idée de l'universalité du peuple de Dieu, qui inclut toutes les nations, est présente dans plusieurs passages de l'Ancien Testament.

    Genèse 12:3 : Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.

    Psaume 22:27 : Toutes les extrémités de la terre penseront à l’Éternel et se tourneront vers lui. Toutes les familles des nations se prosterneront devant toi.

    Ésaïe 56:7 : Je les amènerai sur ma montagne sainte, Je les réjouirai dans ma maison de prière ; Leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; Car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples.

    Jonas 4:2b : Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal que tu fais.

    Malachie 1:11 : Car, du soleil levant au soleil couchant, grand est mon nom parmi les nations ; et en tout lieu on brûle de l'encens et on présente à mon nom des offrandes pures, car grand est mon nom parmi les nations, dit l'Éternel des armées.

    Ces passages démontrent que, même dans l'Ancien Testament, des signes de l'universalité du dessein divin et de sa relation avec toutes les nations étaient présents. Tous les fidèles, indépendamment de leur provenance, de leur genre ou de leur statut social, sont égaux et unis en le Mashiach.

    Galates 3:28 : Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Yeshuah Ha Mashiach.

    Colossiens 3:11 : Où il n'y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Mashiach est tout et en tous.

    Romains 10:12 ) : Il n'y a aucune distinction entre le Juif et le Grec, car le même Seigneur est le Seigneur de tous, et il est riche pour tous ceux qui l'invoquent.

    1 Corinthiens 12:13 : Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.

    Actes 10:34-35 : Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point de favoritisme, mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable.

    Ces versets soulignent la vision chrétienne de l'égalité et de l'universalité en Christ, où les distinctions culturelles, sociales ou de genre ne sont plus des barrières entre les croyants.

    L'histoire de la Pentecôte est relatée dans le livre des Actes des Apôtres, plus précisément au chapitre 2. Dans le Nouveau Testament, il est stipulé que des délégués de diverses ethnies et langues ont assisté à l'événement. Cela met en exergue l'universalité du message chrétien.

    Actes 2:1-11 : 1 Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. 2 Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. 3 Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. 4 Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. 5 Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. 6 Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. 7 Ils étaient tous dans l'étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? 8 Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? 9 Parthes, Mèdes, Élamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l'Asie, 10 la Phrygie, la Pamphylie, l'Égypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui viennent de Rome, Juifs et prosélytes, 11 Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ?

    Cet événement illustre l'effusion sacrée du Saint-Esprit sur les disciples de Yeshuah et marque l'avènement de l'Église chrétienne. La pluralité des langues symbolise l'intégration universelle dans le message évangélique. Il témoigne ainsi de la portée inclusive de ce dernier.

    Chapitre 1.  La présence africaine dans la bible

    Les fils de Cham, également appelé Ham, selon la Bible, sont au nombre de quatre. Il a eu Koush, Misraïm, Pout et Canaan

    Genèse 10:6 : Les fils de Cham furent : Cush, Mitsraïm, Puth et Canaan.

    . Ces quatre fils sont considérés comme les ancêtres de différents peuples, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.

    Koush

    Koush est descendant de Noé, plus précisément une progéniture de Cham. Les lignées de Koush sont généralement liées à des territoires situés au sud de l'Égypte, en Nubie et parfois même plus loin sur le continent africain.

    Un certain nombre d'éminents chercheurs localisent Koush dans la région du Haut-Nil, correspondant à l'actuel Soudan ou à l'Éthiopie.

    Le terme Koush apparaît à diverses reprises dans les textes bibliques, principalement dans l'Ancien Testament. Voici quelques extraits qui font référence à Koush.

    Genèse 10:6-7 (Livre de la Genèse) - Liste des descendants de Cham, incluant Koush.

    Genèse 10:8-10 - Mention de Koush comme le père de Nimrod, un puissant guerrier.

    Genèse 10:13 - Koush est également mentionné comme le père de plusieurs peuples, dont les Ludites, les Anamites, les Lehabites, etc.

    Psaume 68:31 - Le psalmiste mentionne les princes de Koush parmi les peuples qui apportent des présents à Dieu.

    Ésaïe 11:11 - Koush est énuméré parmi les nations dispersées d'Israël.

    Jérémie 13:23 - Une référence à la possibilité pour les Éthiopiens (Koushites) de changer leur peau, soulignant l'improbabilité de certaines actions.

    En hébreu, koushi (כּוּשִׁי) signifie éthiopien ou d'Éthiopie. C'est un nom propre masculin qui désigne une personne originaire de la région de Koush, qui correspond à l'actuelle Éthiopie et au Soudan.

    Dans la Bible hébraïque, le mot koushi est utilisé pour désigner des personnes originaires de Koush, qu'elles soient noires ou non.

    Dans l'usage moderne de l'hébreu, le mot koushi peut également être utilisé pour désigner une personne noire, sans nécessairement qu'elle soit originaire de Koush. Par exemple, on peut dire Hu adam koushi  pour signifier il est une personne noire.

    Quelques exemples de la traduction du mot koushi en hébreu :

    L'Éthiopie : כּוּשׁ (Koush)

    L'Éthiopien : כּוּשִׁי (Koushi)

    La langue éthiopienne : שָׂפַת כּוּשׁ (Sapath Koush)

    Le peuple éthiopien  (Am Koush)

    Nimrod, fils de Koush, est reconnu comme le premier puissant guerrier sur terre.

    D'après les Saintes Écritures, Nimrod est reconnu comme le fondateur du royaume de Babylone, ainsi que d'autres cités notables telles qu'Érec, Accad et Calné, localisées dans la contrée de Schinear.

    Genèse 10:10 : Le premier centre de son royaume fut Babylone, Érec, Accad et Calné, en terre de Schinear.

    Il est aussi un ancêtre de groupes mésopotamiens puisqu'il est le père de Nimrod

    Il est donc largement reconnu que l'influence prépondérante de Nimrod s'étendait principalement à la Mésopotamie - une région historique située entre les rivières Tigre et Euphrate. Babylone, en particulier, était une ville d'importance majeure dans cette région, renommée pour sa puissance politique incontestable, sa culture riche et son architecture remarquable.

    Selon la Bible, plus précisément dans le livre de la Genèse (Genèse 10 : 8), Koush était le père de Nimrod.:

    Genèse 10 :6-8: Les fils de Cham : Koush, l’Égypte, Put et Canaan. Fils de Koush : Seba, Havila, Sabtah, Raamah et Sabteka. Fils de Ramah : Saba et Dedan..

    Genèse 10:8-9 : 8 Koush engendra aussi Nimrod ; c'est lui qui commença à être puissant sur la terre. 9 Il fut un vaillant chasseur devant l'Éternel ; c'est pourquoi l'on dit : comme Nimrod, vaillant chasseur devant l'Éternel.

    Cette généalogie est extraite de la Table des Nations énoncée dans Genèse 10, qui présente une énumération des progénitures des fils de Noé, y compris Koush et Nimrod. Selon les Écritures bibliques, Nimrod est présenté comme le descendant de Koush.

    Le terme « Koushi » est fréquemment employé dans la Bible pour faire référence aux habitants de Koush, généralement associés à la région de Nubie ou Haute-Égypte, située au sud de l'Égypte.

    Cette généalogie positionne Nimrod en tant que descendant direct de Koush et comme précédemment mentionné, Nimrod est dépeint comme un guerrier puissant dans le récit biblique.

    Agar : la servante originaire d'Égypte

    Agar représente la servante égyptienne au service de Sara.

    Genèse 16 :1-4 : Sarah, qui était stérile, donne à Abraham sa servante égyptienne Agar comme concubine dans l'espoir d'avoir un enfant par elle. Quand Hagar tombe enceinte, des tensions surgissent entre elle et Sarah.

    Genèse 16 :5-6 : Sarah, se sentant maltraitée par Agar, la traite durement, et Agar s'enfuit dans le désert. Un ange du Seigneur trouve Agar près d'une source et lui ordonne de retourner auprès de Sarah et de se soumettre à son autorité. L'ange promet également que sa descendance sera nombreuse.

    Genèse 16 :7-16 : Agar, après avoir rencontré l'ange, nomme le Seigneur qui lui a parlé « El-Roi », ce qui signifie « le Dieu qui voit ». Elle retourne auprès d'Abraham et de Sarah et donne plus tard naissance à un fils nommé Ismaël.

    Genèse 21 :8-21 : Après la naissance d’Isaac, le fils de Sarah, les tensions montent à nouveau. Sarah insiste pour qu'Abraham renvoie Agar et Ismaël. Dieu rassure Agar dans le désert, promettant de faire d'Ismaël une grande nation. Agar et Ismaël survivent et Ismaël devient le père des Ismaélites.

    Les descendants d’Agar, à travers Ismaël, sont traditionnellement considérés comme les ancêtres du peuple arabe.

    Le dessein initial d'Abraham, qui prévoyait qu'Agar deviendrait la génitrice du peuple de l'Alliance, n'est pas stipulé dans le récit biblique. Selon le chapitre 16 de la Genèse, Sarah, étant stérile, a proposé à Abraham d'avoir un enfant avec sa servante égyptienne Agar afin de réaliser la promesse divine relative à sa descendance. Néanmoins, ce projet était l'émanation de Sarah et non celle d'Abraham.

    Dans Genèse 16 : 2-4 « Alors, elle dit à Abram : « Le Seigneur m’a empêché d’avoir des enfants. » Allez coucher avec mon esclave ; peut-être que je pourrai fonder une famille grâce à elle. Abram était d’accord avec ce que Saraï a dit. Ainsi, après qu'Abram ait vécu dix ans en Canaan, Saraï, sa femme, prit Agar, son esclave égyptienne, et la donna à son mari pour qu'elle soit sa femme. Il a couché avec Agar et elle a conçu.

    Le texte biblique met l'accent sur l'initiative de Sarah et sur l’accord d'Abraham pour sa proposition. La promesse de l'alliance divine a été initialement faite à Abraham et Sarah, et c'est par le biais de leur fils, Isaac, que la lignée de l'alliance s'est perpétuée.

    Plus tard, dans Genèse 17, Dieu réaffirme cette alliance en déclarant explicitement que Sarah donnera naissance à un fils, Isaac, par lequel l'alliance sera instaurée. Dieu promet également de bénir Ismaël, le fils né d'Hagar, et d'en faire une grande nation.

    Asenath : Fille de Potiphar

    Asenath, la fille de Potiphera, prêtre d'Héliopolis, est reconnue comme l'épouse de Joseph. Asenath est citée dans les Saintes Écritures comme conjointe de Joseph, le fils de Jacob (également désigné sous le nom d'Israël). Le récit de Joseph et Asenath est relaté dans le livre de Genèse de l'Ancien Testament.

    Dans Genèse 41:45, suite à l'interprétation des songes du Pharaon par Joseph et à son élévation à un poste d'autorité considérable en Égypte, il est stipulé : « Pharaon conféra à Joseph le nom de Zaphenath-Paneah et lui offrit pour épouse la fille d'Asenath issue du lignage du Potiphar, prêtre d'On. Ainsi fut-il fait et c'est ainsi que Joseph parcourut tout le royaume

    Elle devient la mère d'Éphraïm et de Manassé, que Jacob revendique et les adopte.

    Asenath est mentionnée dans la Bible comme l'épouse de Joseph, fils de Jacob (également connu sous le nom d'Israël). L'histoire de Joseph et Asenath se trouve dans le livre de la Genèse de l'Ancien Testament.

    Asenath était la fille de Potiphera, prêtre d'On, une ancienne ville égyptienne connue en grec sous le nom d'Héliopolis. Le mariage de Joseph et Asenath a joué un rôle dans le récit de l’ascension de Joseph vers la notoriété en Égypte. Ensemble, Joseph et Asenath eurent deux fils, Manassé et Éphraïm, qui devinrent plus tard chefs de deux des douze tribus d'Israël.

    Selon le récit biblique de la Genèse, Asenath, l'épouse de Joseph, est devenue mère de deux fils : Manassé et Éphraïm. Après que Joseph a eu amené ses fils à son père Jacob (Israël) pour sa bénédiction, Jacob les a revendiqués comme siens et les a adoptés dans la lignée familiale.

    L'histoire se trouve dans Genèse 48 : 5-6 : « Maintenant donc, vos deux fils, qui vous sont nés en Égypte avant que je vienne chez vous ici, seront considérés comme miens ; Éphraïm et Manassé seront à moi, comme Ruben et Siméon seront à moi. Tous les enfants qui vous seront nés après eux seront à vous ; dans le territoire dont ils hériteront, ils seront comptés sous les noms de leurs frères.

    L’adoption par Jacob des fils de Joseph, Éphraïm et Manassé, dans la famille d’Israël est significative, car elle signifie leur inclusion en tant que membres à part entière des douze tribus d’Israël. Cette adoption se reflète également dans la division ultérieure du pays de Canaan entre les tribus, Éphraïm et Manassé recevant des territoires comme enfants d'Israël ( Jacob) , pourtant ils sont africains,, descendants de Ham.

    La femme Koushite de Moïse

    La femme de Moïse, souvent appelée la Koushite (éthiopienne) est Zipporah du clan Kénite.

    Dans Nombres 12 :1, il est écrit : « Miriam et Aaron commencèrent à parler contre Moïse à cause de sa femme Koushite, car il avait épousé une Koushite. »

    Le terme « Koushite » est traditionnellement associé à la région de Koush, généralement considérée comme située à proximité du Soudan au Sud l’Égypte actuelle comme mentionné plus haut.

    Dans Exode 2 : 21, la femme de Moïse est identifiée comme étant Zipporah.

    Moïse a accepté de rester avec l'homme qui a donné sa fille Zipporah à Moïse en mariage.

    Ce passage relate l'épisode où Moïse, ayant fui l'Égypte, trouve asile en terre de Madian. Il porte assistance aux filles du prêtre de Madian près d'une source. En remerciement, le prêtre nommé Reuel ou Jethro lui offre un refuge. Il y reste pendant 40 ans et il épouse sa fille.

    « Moïse a consenti à demeurer auprès de l'homme qui lui a offert sa fille Zipporah pour épouse.»

    Zipporah est présentée comme la progéniture de Jethro (également appelé Reuel), un prêtre madianite. Les Madianites étaient des nomades dont le territoire se situait au Nord-Ouest de l'Arabie. Son père, Jethro, le prêtre madianite, est d'origine africaine. Sa fille Zipporah est éthiopienne.

    Martin Bible verset 12.1 : Alors Marie et Aaron parlèrent contre Moïse à l'occasion de la femme éthiopienne qu'il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne.

    Darby Bible verset 12.1 Marie et Aaron parlerent contre Moise à l'occasion de la femme ethiopienne qu'il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne.

    King James Bible verse 12.1 And Miriam and Aaron spake against Moses because of the Ethiopian woman he had married: for he had married an Ethiopian woman.

    English Revised Version Verset 12.1 Alors Marie et Aaron parlèrent contre Moïse à l'occasion de la femme Ethiopienne qu'il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne.

    L'épouse Koushite de Moïse Nombres 12 : 1. Miriam et Aaron commencèrent à parler contre Moïse à cause de sa femme Koushite, car il avait épousé une Koushite.

    Dans ce verset, les frères et sœurs de Moïse, Miriam et Aaron, expriment leur mécontentement ou leurs critiques concernant le mariage de Moïse avec une femme koushite. Koush fait référence à une région au sud de l'Égypte.

    La femme koushite dont il s’agit ici est Zipporah du clan kénite et Madianite car comme nous montrerons au chapitre 4 Jéthro est non seulement Ethiopien, il est kenite ou kénien .

    Exode 2 :21-23. "21 Moïse accepta de rester avec l'homme qui avait donné sa fille Zipporah à Moïse en mariage. 22 Zipporah donna naissance à un fils, et Moïse le nomma Gershom, en disant : « Je suis devenu étranger dans un pays étranger ». 23 Pendant cette longue période, le roi d'Égypte mourut. Les Israélites gémissaient dans leur esclavage et criaient, et leur appel au secours à cause de leur esclavage montait vers Dieu.

    La femme koushite de Moïse est Zipporah, son père, Jethro (également appelé Reuel), est donc africain.

    Jethro était le prêtre de Madian Exode 2:16 ; 3:1 ; 18:1 : Exode 2:16.

    Ces versets établissent que Jethro est le père de Zipporah. Zipporah étant koushite, Jethro le prêtre de Madian est aussi koushite.

    Exode 2:16 Or, un prêtre de Madian avait sept filles, et elles venaient puiser de l'eau et remplir les auges pour abreuver le troupeau de leur père.

    Exode 3:1 : « Moïse gardait le troupeau de Jéthro, son beau-père, le prêtre de Madian, et il conduisit le troupeau de l'autre côté du désert et arriva à Horeb, la montagne de Dieu. "

    Exode 18 : 1 : « Jéthro, prêtre de Madian et beau-père de Moïse, apprit tout ce que Dieu avait fait pour Moïse et son peuple Israël, et comment l'Éternel avait fait sortir Israël d'Égypte.

    Ces versets fournissent un contexte à différentes parties de la vie de Moïse, y compris son séjour à Madian, où il rencontre sa future épouse Zipporah Exode 2 : 16,

    Sa rencontre avec Dieu au buisson ardent du mont Horeb (Exode 3 :1) et la reconnaissance de l'œuvre de Dieu par Jethro, le beau-père de Moïse Exode 18 :1.

    Et la montagne de Dieu où Moïse fut appelé était à Madian (Exode 3 :1 ; 18 :5),

    Et Jéthro présida un repas auquel Aaron et les anciens d'Israël étaient invités (Exode 18 : 12),

    Les Kénites étaient les premiers adorateurs de Yahweh traduit par Éternel, c'est-à-dire Yahweh (YHWH).

    Jethro, sacrificateur de Yahweh réunissait toutes les conditions pour offrir l’holocauste, Aaron ne l’était pas encore. Aucun Israélite ne pouvait le faire à ce moment, même pas Moïse. Yahweh a agréé l’offrande de Jethro. Ce sujet sera approfondi plus loin dans ce livre.

    Phinées : le grand prêtre à la peau foncée.

    Phinées, le petit-fils d'Aaron, occupe le poste de grand prêtre.

    Phinées, petit-fils d'Aaron et grand prêtre Exode 6 :25. Le nom Phinées est égyptien et signifie littéralement « Le Nubien » ou « Celui à la peau foncée ». Cela ne prouve pas qu’il soit noir mais un nom pareil à ce niveau de responsabilité spirituelle en Israel établit l’état d’esprit des gens de cette époque. Il y avait des Israeliens qui portaient des noms égyptiens comme (Moshe) qui dans certaine localité d’Afrique signifie encore aujourd’hui enfant tiré de l’eau, nom que la fille de Pharaon a donné à son fils Moïse.

    La multitude mixte : peuples africains et asiatiques

    Les Israélites, lors de leur exode d'Égypte, n'étaient pas seuls. Ils étaient accompagnés par une multitude de nations, probablement constituée de diverses ethnies africaines. La Bible elle-même atteste la présence de cette multitude mixte aux côtés des Israélites lorsqu'ils ont quitté l'Égypte.

    Exode 12 : 38 :Beaucoup d'autres personnes sont montées avec eux, ainsi que de grands troupeaux de bétail, tant de troupeaux que de gros troupeaux.

    L'expression multitude mixte désigne sans équivoque un ensemble diversifié qui s'est rallié aux Israélites lors de leur exode hors d'Égypte. Ce rassemblement englobe des individus non-Israélites ou une mosaïque d'ethnies et d'origines variées, ayant décidé avec conviction de se joindre aux Israélites dans leur périple. La présence indéniable de cette multitude mixte permet de comprendre la composition du groupe qui, sous l’autorité de Moïse est sorti d'Égypte.

    Lévitique 24 : 10-23. Le récit implique une confrontation entre un homme, le fils d’une femme israélite et un Égyptien.:

    Lévitique 24 : 10-23 : « 10 Le fils d'une mère israélite et d'un père égyptien sortit parmi les Israélites, et une bagarre éclata dans le camp entre lui et un Israélite. 11 Le fils de la femme israélite blasphéma le nom. avec une malédiction, ils l'amenèrent donc à Moïse (sa mère s'appelait Shelomith, fille de Dibri le Danite). 12 Ils le mirent en détention jusqu'à ce que la volonté de l'Éternel leur soit clairement révélée.

    Un soldat Koushite sans nom

    L’histoire du soldat koushite inconnu est racontée dans le deuxième livre de Samuel, chapitre 18, versets 18-33. Ce soldat est membre de l'armée de David, qui se bat contre l'armée de son père, David. Lors de la bataille, Absalom est tué par Joab, le général de David.

    Le soldat koushi est le premier à voir le corps d'Absalom. Il est envoyé par Joab pour porter la nouvelle à David. Il court jusqu'à Jérusalem, où il rencontre David.

    David est bouleversé par la nouvelle. Il pleure la mort de son fils, et il refuse de croire que c'est vrai mais il est forcé de se rendre à l'évidence.

    La mort d'Absalom est un événement important dans l'histoire d'Israël. Elle met fin à la rébellion d'Absalom contre son père, et elle permet à David de rester roi.

    Le soldat koushi est un personnage secondaire dans cette histoire, mais il joue un rôle important. Il est le messager qui apporte la nouvelle du trépas d'Absalom au roi David. Sa course jusqu'à Jérusalem est un moment dramatique, et il montre la détermination du soldat à accomplir sa mission et l’estime de David pour les soldat Koushi .

    Le soldat koushite est un personnage anonyme. On ne sait rien de lui, ni de son nom, . Il est reconnu tout simplement comme koushi , donc d’origine africaine . Il y a lieu ici de se demander pourquoi la Bible précise que c’est un Koushi .

    Le mariage de Salomon avec une princesse égyptienne.

    Selon la Bible, le roi Salomon, fils de David, épousa une princesse égyptienne dans le cadre d'une alliance politique avec l'Égypte. Ce mariage est mentionné dans le Livre des Rois de l'Ancien Testament.

    1 Rois 3 : 1 : « Salomon s'allia avec Pharaon, roi d'Égypte, et épousa sa fille. Il l'amena dans la Cité de David jusqu'à ce qu'il ait fini de construire son palais, le temple de l'Éternel et la muraille autour de Jérusalem.

    Ce mariage avait une finalité politique, à savoir établir un pacte diplomatique entre le royaume d'Israël de Salomon et l'Égypte. Il était courant dans l'Antiquité que les souverains consolident leurs alliances par le biais de mariages. Ces unions avaient souvent pour but de favoriser la paix et de renforcer les liens politiques entre les nations.

    Le récit biblique ne mentionne pas le nom de la conjointe égyptienne de Salomon. Ce mariage revêt cependant une importance particulière dans le contexte du règne de Salomon et de ses efforts pour renforcer son pouvoir et garantir la stabilité de son royaume.

    La reine de Saba : une souveraine puissante

    La souveraine de Saba, qui gouverne un royaume s'étendant sur l'Arabie et l'Afrique, est reçue avec tous les égards dus à un chef d'État lors de sa visite à Salomon. Comme quoi le pays la région de Koush pouvait s’étendre jusqu’à la péninsule arabique au temps de Jéthro.

    Carte de la région

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    Le récit de la visite de la reine de Saba à Salomon est consigné dans les Saintes Écritures, précisément dans les livres du Premier Roi et des Deux Chroniques. La Bible dépeint la reine de Saba comme une dirigeante puissante et fortunée qui a entrepris un voyage vers le roi Salomon afin d'éprouver sa sagesse. Son royaume est fréquemment lié à la région de Saba, supposée être située au sud de la péninsule arabique, possiblement sur le territoire actuel du Yémen. Il convient également de noter que Jethro a résidé en ce lieu et que c'est précisément à Midian que Moïse a vécu pendant 40 ans chez Jethro avant son retour en Égypte pour libérer son peuple.

    Le texte décrit la visite de la reine de Saba comme suit dans 1 Rois 10 : 1-2 : « Quand la renommée de Salomon et son lien avec le Seigneur parvinrent aux oreilles de la reine de Saba, elle se rendit à Jérusalem pour mettre Salomon à l'épreuve avec des questions épineuses. Arrivant avec une caravane d'une ampleur considérable, portant des chameaux chargés d'épices, d'abondantes quantités d'or et des pierres précieuses, elle s'approcha de Salomon et lui fit part de toutes ses préoccupations.

    Le texte sacré souligne l'abondance des présents offerts par la reine de Saba ainsi que son aspiration à éprouver la sagacité de Salomon. Suite à l'examen de la perspicacité de Salomon et de la magnificence de son royaume, elle glorifie simultanément Salomon et son Dieu.

    Bien que les textes bibliques ne mentionnent pas de manière explicite que le royaume de la reine de Saba englobait l'Arabie et l'Afrique, les interprétations concernant la localisation de son royaume divergent. Certaines traditions et analyses historiques ont lié Saba à divers lieux situés sur la péninsule arabique, tandis que d'autres ont proposé des régions africaines.

    Genèse 10 :6-8: Les fils de Cham : Koush, l’Égypte, Put et Canaan. Fils de Koush : Seba, Havila, Sabtah, Raamah et Sabteka. Fils de Ramah : Saba et Dedan.

    Saba est le nom d’un petit fils de Koush et le royaume de Koush couvre le sud de l’egypte , l’Ethiope , le soudan . Madian est situé dans la péninsule Arabique qui est sous la domination de Koush. Et d’ailleurs la mère du Roi Salomon s’appelle curieusement BethSheba, c’est à dire la fille de Seba. Beth (maison) Sesa (Seba) ; ce qui signifie La fille de Seba. Seba étant connu pour ses richesses à l’image de ce que la Reine de Séba apporte au Roi d’Israel.

    Dans le contexte du protocole diplomatique, l'histoire biblique dépeint effectivement la reine de Saba comme une souveraine estimée et influente. Sa visite à Salomon est illustrée comme une réunion entre deux dirigeants d'État. L'interaction entre Salomon et la reine de Saba est fréquemment interprétée comme une manifestation de la perspicacité de Salomon ainsi que de l'éclat de son royaume.

    Zérach l'Éthiopien : un formidable commandant

    Zerah l'Éthiopien, qui dirige une garnison militaire à Gerar, située dans le sud-ouest de la Palestine, se trouve en conflit avec le roi Asa de Juda. Cette situation atteint un niveau tel que son royaume est menacé, comme mentionné 2 Chroniques 14:9-14 :

    9 Zérach, l'Éthiopien, sortit contre eux avec une armée d'un million d'hommes et trois cents chars, et il vint jusqu'à Maréscha.

    10 Asa alla au-devant de lui, et ils se rangèrent en ordre de bataille dans la vallée de Tsephata, près de Maréscha.

    11 Asa invoqua l'Éternel, son Dieu, et dit: Éternel, toi seul peux venir en aide au faible comme au fort: viens à notre aide, Éternel, notre Dieu! car c'est sur toi que nous nous appuyons, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Éternel, tu es notre Dieu: que ce ne soit pas l'homme qui l'emporte sur toi!

    12 L'Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens prirent la fuite.

    13 Asa et le peuple qui était avec lui les poursuivirent jusqu'à Guérar, et les Éthiopiens tombèrent sans pouvoir relever la tête; car ils furent détruits devant l'Éternel et devant son armée. Les enfants de Juda enlevèrent une grande quantité de butin.

    14 Ils frappèrent toutes les villes aux environs de Guérar, car la terreur de l'Éternel s'était emparée d'elles, et ils pillèrent toutes les villes, car il y avait beaucoup de butin dans ces villes.

    Dans cet extrait, le souverain Asa de Juda est confronté à une menace militaire significative émanant de Zérach le Koushite. Malgré sa position numériquement désavantageuse, Asa implore l'assistance du Seigneur et se voit accorder la victoire par ce dernier. Les Koushites sont défaits et Juda procède à un pillage d'une ampleur considérable.

    Ambassadeurs éthiopiens : établir des relations diplomatiques

    Les émissaires éthiopiens se sont déplacés jusqu'à Jérusalem dans le but d'instaurer des liens diplomatiques avec Juda. Ces derniers étaient les représentants du pharaon éthiopien, Shabaka, issu de la vingt-cinquième dynastie d'Égypte.

    Le prophète Isaïe a fait mention du pharaon éthiopien Shabaka en référence à une alliance entre l’Éthiopie (Koush) et l’Égypte, ce qui suggère que ces nations étaient reconnues par le peuple de Juda.

    Dans Ésaïe 18 :1-2, il est écrit :

    « Malheur au pays aux ailes vrombissantes le long des rivières de Koush, qui envoie des envoyés par mer dans des bateaux en papyrus sur l'eau. Allez, messagers rapides, vers un peuple grand et à la peau lisse, vers un peuple redouté partout, une nation agressive au langage étrange, dont le pays est divisé par des rivières.

    Il est à noter que ce passage, bien qu'il n'évoque pas directement les ambassadeurs en visite à Jérusalem, fait subtilement référence aux interactions diplomatiques et aux alliances entre Koush et d'autres nations.

    Taharqa : soutenir Juda contre l’Assyrie

    Taharqa, également reconnu sous le nom de Tirhakah, a commandé une armée pour appuyer Juda lors de la rébellion d'Ézéchias contre l'Assyrie. Par la suite, il est monté sur le trône en tant que souverain de l'Égypte.

    Taharqa, également connu sous le nom de Tirhakah, a occupé le prestigieux poste de pharaon au sein de la vingt-cinquième dynastie égyptienne. Cette dynastie faisait partie intégrante de la grande lignée koushite ou nubienne. On estime généralement que son règne a eu lieu au 7ème siècle avant notre ère. Il convient de souligner l'importance historique du rôle joué par Taharqa, notamment en ce qui concerne son implication dans les affaires du Levant et son soutien indéfectible au royaume de Juda face à l'empire assyrien.

    Conformément au récit biblique de 2 Rois 19:9, lors de la menace du roi Sennachérib d'Assyrie envers Jérusalem durant le règne du roi Ézéchias de Juda, Taharqa a mobilisé une armée pour soutenir Juda face à l'agression assyrienne :

    2 Rois 19:9-10 :

    9 Le roi, ayant appris que Tirhaka, roi de Koush, était sorti pour lui faire la guerre, il envoya de nouveau des messagers à Ézéchias, en disant:

    10 Vous parlerez ainsi à Ézéchias, roi de Juda: Que ton Dieu, auquel tu te confies, ne t'abuse point en disant: Jérusalem ne sera pas livrée entre les mains du roi d'Assyrie.

    L'engagement de Taharqa a eu un impact significatif sur la dynamique géopolitique plus vaste de cette époque, conduisant finalement au retrait des Assyriens de la région. Toutefois, il convient de noter que l'histoire est complexe et ne repose pas uniquement sur les sources bibliques. Taharqa a par la suite accédé au trône d'Égypte et est reconnu pour ses contributions à la dynastie nubienne.

    Le rôle significatif qu'a assumé Taharqa dans les affaires du Proche-Orient antique souligne la complexité des relations et les conflits de pouvoir qui ont caractérisé cette époque parmi diverses nations de la région.

    Le prophète Sophonie : un revivaliste

    Le père de Sophonie était Koushi, son grand-père Guedalia, son arrière-grand-père Amaria et son arrière-arrière-grand-père (le roi) Ézéchias (Sophonie 1 : 1). Sophonie a déclenché un renouveau religieux en Juda.

    Sophonie 1 : 1, le verset fournit une généalogie du prophète Sophonie, établissant sa lignée :

    « Parole de l'Éternel adressée à Sophonie, fils de Koushi, fils de Guedalia, fils d'Amaria, fils d'Ézéchias, sous le règne de Josias, fils d'Amon, roi de Juda. »

    Ce verset retrace l’ascendance de Sophonie en passant par Koushi, Guedalia et Amariah jusqu’à Ezéchias, qui était un roi de Juda. La généalogie sert d'introduction au livre prophétique et situe Sophonie dans un contexte historique et royal. Il met l’accent sur le lien entre le prophète et Ézéchias, un roi remarquable et juste dans l’histoire de Juda.

    Jehudi : un membre de confiance du cabinet

    Jehudi, un membre de confiance du cabinet du roi Jehoiakim, joue un rôle important dans le livre de Jérémie.

    Il est mentionné comme Jehudi ben Nathaniah ben Shlemiah ben Koushi.

    Jehudi ben Nathaniah ben Shlemiah ben Koushi. Le contexte de Jérémie 36 indique que Jehudi était un membre de confiance du cabinet du roi Jojakim de Juda (Jérémie 36 :14, ).

    Jérémie 36:14 :

    14 Tous les princes envoyèrent vers Baruc Jehudi, fils de Nethania, fils de Schélémia, fils de Koushi pour lui dire: Prends en ta main le rouleau dans lequel tu as lu aux oreilles du peuple, et viens! Baruc, fils de Nérija, prit le rouleau en sa main et alla vers eux.

    Le nom Jehudi a deux significations principales:

    Hébreu: C'est un mot hébreu qui signifie Juif ou Judéen. Il dérive du nom de la tribu de Juda, l'une des douze tribus d'Israël. Le nom est souvent utilisé pour désigner une personne d'origine juive.

    Le nom Jehudi ben Nathaniah ben Shlemiah ben Koushi est un nom hébreu qui signifie fils de Nathaniah, fils de Shlemiah, fils de Koushi. C'est un nom patronymique, ce qui signifie qu'il est formé en ajoutant le mot hébreu ben (fils de) aux noms du père, du grand-père et du bisaïeul de la personne nommée.

    Ce type de nom était courant dans l'ancien Israël et il était utilisé pour identifier les gens et pour retracer leur lignée.

    Voici une analyse du nom:

    Jehudi: C'est le nom personnel de l'individu. Il est dérivé du mot hébreu yehuda, qui signifie louange ou gratitude.

    Ben Nathaniah: Cette partie du nom indique que l'individu est le fils d'un homme nommé Nathaniah.

    Ben Shlemiah: Cette partie du nom indique que l'individu est le fils d'un homme nommé Shlemiah.

    Ben Koushi: Cette partie du nom indique que l'individu est le fils d'un homme nommé Koushi.

    Le nom complet Jehudi ben Nathaniah ben Shlemiah ben Koushi est un nom complexe et impressionnant qui reflète l'importance de la lignée dans la culture juive ancienne.

    Jérémie 36 décrit un événement au cours duquel les prophéties du prophète Jérémie, écrites sur un rouleau par Baruch, furent lues devant le roi Jojakim. Lorsque certains fonctionnaires entendirent ces paroles, ils montrèrent leur inquiétude et en rendirent compte au roi. Par la suite, le roi se fit apporter le parchemin et lui fit lire. Pendant la lecture du rouleau, il le coupa avec un couteau de scribe et le jeta au feu.

    Jehudi est mentionné explicitement dans Jérémie 36 : 14, 21 et 23, indiquant son rôle dans les événements :

    Verset 14 : « Tous les fonctionnaires envoyèrent Jehudi, fils de Néthania, fils de Schélémia, fils de Koushi, pour dire à Baruch : « Apportez au peuple le livre que vous avez lu et venez. » »

    Selon le livre de Jérémie, Jehudi était l'un des officiers du roi Jehoiakim de Juda. Il est mentionné pour la première fois dans le chapitre 36, lorsque le roi lui ordonne de lire les prophéties de Jérémie aux princes de Juda. Jehudi obéit, et les princes sont consternés par ce qu'ils entendent. Le roi, quant à lui, est furieux et il déchire le rouleau sur lequel les prophéties étaient écrites. Il ordonne ensuite à Jehudi de le brûler.Ebed-Melech : le serviteur royal éthiopien

    Le nom complet de Jehudi est Jehudi ben Nathaniah ben Shlemiah ben Koushi, ce qui signifie Jehudi, fils de Nathaniah, fils de Shlemiah, fils de Koushi.

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