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Poèmes d’adolescence
Poèmes d’adolescence
Poèmes d’adolescence
Livre électronique189 pages52 minutes

Poèmes d’adolescence

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À propos de ce livre électronique

"Poèmes d’adolescence" aurait pu s’intituler Journal intime en vers. Ce recueil regroupe une variété de textes qui expriment des émotions profondes : joie, déception, espoir, regrets. Il reflète aussi des réflexions sur le monde et la société, ainsi que des moments de sensualité. En outre, il explore les dimensions de l’introspection, de la rêverie et de la sincérité.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Bénédicte Aussenac a toujours nourri une vive appétence pour l’expression de soi et l’écriture. C’est après sa participation à des ateliers littéraires au collège qu’elle prend l’habitude de rédiger près d’un poème par jour. Écrire lui permet de matérialiser sa pensée, de poser sur le papier ses émotions et de développer son observation sur le monde.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie19 janv. 2024
ISBN9791042215149
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    Aperçu du livre

    Poèmes d’adolescence - Bénédicte Aussenac

    Partie I

    Poèmes en vers

    Poème 1

    Rêverie solitaire

    Le 9 mars 2006

    Je m’en allais rêver sous un ciel argenté

    Dans un pays lointain d’où personne ne revient

    Alors mon seul geste s’en tenait à rêver.

    Rêver d’ailleurs, de stupeur et d’ardeur !

    Pourquoi rester ici, toujours à se morfondre ?

    L’Homme si malsain, germe d’une terre qui gronde,

    Ne cherche à rien changer. Tout il abandonne

    Pour seulement satisfaire son égoïsme avide.

    Quand je rêve à la vie, je la souhaite meilleure,

    Quand je la définis, c’est l’inverse d’un sort.

    Chacun est condamné à attendre la mort

    Dessein du philosophe, sage quête du bonheur.

    Que faire ! Et qu’attendre de ces décennies ?

    Certains attendent et croient ; d’autres prétendent, espèrent…

    Seuls un doux souffle froid et les violons des cordes

    M’aideraient à quitter cet astre des soucis !

    Qui croire ? Qui ment ? Je suis exaspérée par mon ivre innocence !

    Car, femme invisible dont l’esprit pur se perd,

    Je trouve peu de gens qui me retiennent sur Terre

    Ou m’accordent un peu de hâve reconnaissance.

    Poème 2

    Les étapes de la vie

    Le 13 mai 2006

    Une petite fille tranquille :

    Deux tresses qui dans le vent scintillent.

    Toujours un regard en profondeur

    Révèle passé et avenir,

    Tout ce qui repose dans le cœur

    De ses jouissances à ses martyrs.

    Belle jeune femme tranquille :

    Dont l’annulaire gauche scintille.

    Toujours un regard en profondeur

    Révèle désir et souvenirs,

    Un monde où règnent mille douceurs

    Espoir candide et naïf sourire !

    Une sage vieillarde tranquille :

    Dans le feu resplendissent les aiguilles

    De son tricot ; elle est placide mais en sueur.

    Révèle son effort et ses soupirs ;

    Bientôt le dernier. Destin ailleurs.

    On lit dans ses yeux la fin, adieu le pire !

    Un départ pour ailleurs, meilleur.

    Le début d’autre chose qui l’éloigne d’ici et de nous.

    Paroxysme gagnant. Émus,

    Nous lui disons « au revoir »…

    On ne peut oublier que les souvenirs.

    Poème 3

    Méditations hypophysiques

    Le 5 septembre 2006

    La neige fond, l’eau ruisselle et le soleil brille

    Brille sur la neige et les feuillages gelés,

    Ceux qui sont tombés tout au début de l’année :

    Telle la lumière d’août, en mer, sur les coquilles…

    Toute vie, toute action exigent commencement

    C’est ainsi que, d’abord, avant terre mature

    Éclosent mille merveilles ; berceau de la nature.

    Là jaillissent couleurs, sucres, ravissements.

    Munis d’yeux candides en ce monde ensorceleur,

    Ne pressons pas nos pas et respectons le leur !

    La vie précède la mort, la neige couvre les fleurs.

    Le chat court après sa queue, reste près du feu,

    Depuis que le chat est. Si tu es pernicieux,

    Tu détruis l’animal, ses attaches, valeurs.

    Poème 4

    Ordre et désordre

    Le 25 octobre 2006

    Le temps de maintenant aujourd’hui révolu

    Ce qui se passe là n’a plus d’importance

    Moi je vois l’avenir où

    M’attend la potence

    Destruction d’espoirs et

    Rêves : un destin non voulu.

    Par un matin d’automne

    Rentraient tous rangés

    Crayons, stylos, cahiers

    D’un rythme monotone.

    Par une nuit d’hiver

    Surgissaient du passé

    Des milliers de soucis

    Diaphanes et alertés.

    On se bat

    Outrepasser c’est échouer

    Je te le dis, pour moi c’était hier.

    Par une journée de printemps

    Défilaient les nouvelles

    Renaissance, Éclosion

    Clarté qui redonne des ailes

    Mais qui retombe en déception

    Naïfs, ouvrez les yeux

    Car la joie n’est qu’éphémère

    Par une soirée d’été

    Jouaient tous réunis

    Cousins frères et amis

    Parmi lesquels naît complicité

    Souvent factrice de cruauté.

    Me tournant vers demain

    Espérances déchues

    L’image que je bâtis, rêves que je construis

    M’abandonnent chaque nuit

    Mais que sont cette vie et ce monde où je chus ?

    Poème 5

    Amavi, credi, veni

    Le 2 novembre 2006

    Confiance sur le passé,

    Et rêveries surannées.

    Plaisirs sans intérêts :

    Retour au concret.

    « Amavi, credi, veni »

    (J’ai aimé, j’ai cru, je suis venue)

    Car cet appel est mon dernier cri

    Quelle importance a mon futur ?

    Lorsque je l’imagine,

    Il est soit noir, soit flou ;

    Jamais de paix dans ma pensine,

    Seul un amour sans goût…

    Observons aujourd’hui :

    Des efforts sans répit,

    Auxquels ne sont rendus que des larmes puis des regrets ;

    Aimer sent le rejet !

    Dès lors que la flamme éclot

    Car chacun est muni d’un couteau,

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