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De l’autre côté de vos cœurs
De l’autre côté de vos cœurs
De l’autre côté de vos cœurs
Livre électronique149 pages52 minutes

De l’autre côté de vos cœurs

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À propos de ce livre électronique

De l’autre côté de vos cœurs depuis si longtemps auteur
De poèmes sur la vie, de poésies contemporaines
Je viens vers vous si humblement faire écho par mon ouvrage
Artisan des sentiments, artiste de vos paysages
De l’autre côté de vos cœurs, je vous dis… à tout à l’heure


À PROPOS DE L'AUTEUR


Entre divers métiers et paysages, Bruno Ranchin a voyagé, observé et aimé avec, à ses côtés, la poésie, sa compagne fidèle. Il partage sous forme poétique ses aventures avec De l’autre côté de vos cœurs.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie28 juin 2023
ISBN9791037790057
De l’autre côté de vos cœurs

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    Aperçu du livre

    De l’autre côté de vos cœurs - Bruno Ranchin

    Préface

    L’eau de la vie…

    « Les clapotis de l’eau

    Les sources en surprise

    Je m’asperge du fond

    Et je renais serein. »

    Bruno Ranchin nous propose une randonnée ou plutôt une navigation. Il construit son paysage fait de ciel et de terre, de couleurs et de mouvements… Et une rivière est là avec des mots qui courent, des phrases que charrient les courants. La rivière se déploie, serpente, se resserre, enfle, se disperse entre les galets, fécondant la terre pour en faire un moment, un mouvement poétique.

    La joie d’être vivant côtoie ses berges.

    Il se dégage de cette eau-mère une beauté simple qui se fait femme. Cette simplicité se retrouve dans le choix des mots, leurs arrangements entre assonances et allitérations, les sauts de lignes qui ne sont jamais ruptures.

    Une poésie du quotidien.

    La peur est là, toujours, tapie dans les mots sans les bousculer, tout en les respectant. Cette peur est la peur de tout homme confronté au vivant. Elle met en perspective notre solitude commune.

    « J’ai rompu ma solitude

    À la craie des sourires d’enfants. »

    L’eau des mots court, indifférente et lente. Elle ne peut arrêter le temps, faire arrêt sur mots, dans sa tentative « d’être entier dans l’instant ». Elle ne peut éviter la nostalgie et ses tons d’aurore.

    « Sans cesse à la recherche

    D’un perçu du passé

    La nostalgie perlée

    Chevillée au corps

    Tu vis comme un immortel. »

    Une pudeur légère évapore la rumeur des Aînés, nommant les lieux d’enfance.

    Mais elle ne peut raturer les départs, les absences, les ruptures, les amputations, les séparations et la mort qui donne sens à la vie.

    L’eau se trouble, tourbillonne, s’affole et voit, hors d’elle, les désordres du monde.

    « La guerre des territoires

    Le sang sur les destins

    Tout le monde s’en lave

    Face à l’humain inhumain. »

    La douleur d’exister surgit alors, mixant les mots, égarant l’eau de la vie.

    « On se penche par séquences

    Dans la danse des intendances

    Dans le vide génocide

    Des logiques sordides. »

    Quittant enfin la métaphore de la rivière en mouvement…

    Apparaît l’Homme qui écrit.

    « La mousse essentielle

    L’écume sur mes lèvres

    Être en paix avec l’enveloppe

    De mes nuits. »

    L’Homme qui écrit « se met en congé de soi » pour s’engager, écouter ceux qui l’aident encore à se construire et à penser la vie, « faire un pas en arrière du monde », « s’enmarginaliser, pour tutoyer la liberté. »

    Bruno Ranchin est « debout » à contre-courant, ce qui donne à ses mots un parti pris de joie de vivre sans pour autant éviter la lassitude des corps.

    Rémy Puyuelo, psychanalyste

    De l’autre côté de ton cœur

    De l’autre côté de ton cœur

    J’irai porter des élégances

    Jusqu’à me loger comme auteur

    Dans les replis de tes fragrances

    C’est par tes absences subtiles

    Que je frôlerai l’évidence

    Mué par des mélodies mille

    Je rejoindrai tes pertinences

    De l’autre côté de ton cœur

    Je m’imprégnerai de la paix

    Attentif à tes profondeurs

    Je soulignerai tes projets

    C’est par les sentiers oubliés

    Que je t’apercevrai si belle

    C’est par les paysages ailés

    Que tu deviendras éternelle

    De l’autre côté de ton cœur

    J’irai puiser tes latitudes

    Pour me repaître de bonheur

    Sans souffrance et sans turpitude.

    Se sauver en marchant

    Se sauver par un pas de plus

    Marcher comme on en rêve

    Caresser la plénitude

    De l’air, des arbres et des sèves

    Les odeurs et les couleurs

    Les courants les rochers

    Faire l’éloge de la lenteur

    Se transporter imaginer

    Découvrir les animaux

    La nature pour partenaire

    S’échapper par la géo

    Contact avec ses viscères

    Toucher la veine du silence

    Se fondre avec les éléments

    Prendre connaissance des choses

    Être entier dans l’instant

    Se mettre en mouvement

    Monter la montée descendre la descente

    La montagne dans le sang

    Prendre le raccourci rallongeant

    Moments de relâchement

    D’autres compressions

    Sur les chemins d’apaisement

    Faire disparaître les tensions

    Éprouver des résonances

    Suspendre les contraintes

    Se réinventer loin des nuisances

    S’en remettre aux empreintes

    Plonger dans l’intériorité

    Prendre corps de l’aube au soir

    Rompre avec la rentabilité

    Cheminer dans

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