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La Porte du Temps
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Livre électronique96 pages1 heure

La Porte du Temps

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À propos de ce livre électronique

le titre "An adventure", le récit de leur visite du "Petit Trianon" à Versailles effectuée dix ans plus tôt, rédigé à partir de notes prises sur le moment et de recherches effectuées plus tard par elles.

Elles conclurent à une expérience paranormale vécue lors de leur promenade dans le parc du "Petit Trianon" au cours de laquelle elles affirment avoir rencontré des personnages du 18ème siècle avec qui elles auraient communiqué. Parmi ces personnages elles évoquèrent, notamment, la reine Marie Antoinette et le comte de Vaudreuil. Elles attribuèrent cette expérience « hors du temps » à la rémanence de la mémoire de Marie Antoinette qui, sur le point de quitter à jamais Versailles, aurait imprégné ces lieux qu'elle aimait tant.

Ce sont leurs recherches historiques postérieures qui vont les convaincre de la réalité de ce qu'elles avaient vécu étant devenues à même de mettre un nom ou, du moins, une identité à la plupart des "personnages" rencontrés.

L'auteur du présent essai s'est engagé à leur suite mais en menant sa propre enquête qui l'a conduit à donner du crédit à ce récit mais en faisant une autre lecture historique rendant plus crédible encore le récit des deux femmes.

Et l'auteur de conclure que l'expérience vécue par les deux anglaises pouvait avoir une autre explication que celle de manifestations paranormales, un phénomène biologique encore mal connue : la mémoire génétique. Ou comment des charges émotionnelles pourraient se transmettre intacte d'une génération à l'autre par l'intermédiaire de gènes capables de réactiver des situations déjà vécues, la fameuse impression du « déjà vu » qui nous est si familière.

LangueFrançais
Date de sortie25 avr. 2023
ISBN9798223582762
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    Aperçu du livre

    La Porte du Temps - Gérard Boudin de l'Arche

    Introduction

    J'ai plutôt un esprit que l'on qualifie, en France, de cartésien. Quelqu'un qui croit en ce qu'il voit ou en ce qu'il expérimente et dont la pensée se veut guidée par la raison. Pour preuve je me suis laissé aller à écrire plusieurs ouvrages à caractère scientifique (Une divine partie de dés, Impasse de la relativité, "A la frontière de l'espace et du temps", Editions de l'Omnibus) ou économique (Triple A pour triples ânes). J'ai peu de goût pour le roman et s'il m'est arrivé de m'y essayer c'était prétexte à remplir les blancs de recherches historiques.

    C'est pourquoi le présent essai, auquel le lecteur me fait l'honneur de s'intéresser, est inhabituel pour moi. Phénomènes paranormaux, réincarnation, fantômes ou voyages dans le temps, ne sont pas mon fort, même si je ne fais pas partie de ces rationalistes purs et durs qui se plaisent à tourner ces matières en dérision. Et si je me suis intéressé au cas dont il va être fait état ici c'est à cause de sa singularité et de la démarche quasi scientifique des témoins rapportant les faits, tôt verbalisés pour en conserver la mémoire précise mais qui ne seront rendus publics que 10 ans plus tard.

    Cas qui continue d'intriguer, aujourd'hui encore, alors que vieux de ... 120 ans. C'est donc par une approche rationnelle que j'entreprends l'étude des événements qui vont être ici fidèlement rapportés.

    Leurs témoins furent deux anglaises, diplômées et enseignantes universitaires. La première, Charlotte Anne Moberty, dirigeait le collège féminin de St Hugh's Hall à Oxford ou viendra la rejoindre (et lui succéder) la seconde, Eleanor Frances Jourdain, de lointaine origine française, hughenote. Toutes deux filles de pasteurs et croyantes. A l'époque des faits, en 1901 -1902, la première, à l'austère sévérité, était âgée de 55 ans et la seconde, de 38. Ses origines françaises et sa maîtrise de notre langue en faisaient une parfaite interprète et Miss Moberty s'en remettait à elle en chaque occasion où une traduction en anglais de la langue de Molière s'avérait nécessaire.

    En effet un an plus tôt, à l'été 1900, Miss Jourdain avait loué un appartement à Paris pour l'exposition universelle inaugurée par notre brave président d'alors, Emile Loubet. Elle avait prévu d'y accueillir ses étudiantes les plus capées pour des séjours linguistiques et parfaire leur connaissance de la culture française. Et l'année d'après elle avait invité son amie, Miss Moberty, à venir la rejoindre à Paris ...

    Chapitre 1er

    Le 10 août 1901 était un samedi. Tôt le matin les deux amies quittèrent l'appartement du 270 boulevard Raspail pour gagner la gare du Maine peu distante. Elles comptaient y prendre un train pour Versailles où elles avaient prévu de passer la journée à visiter le château et son parc. Le temps était beau quoique sous un soleil voilé par une brume légère qui rendait la chaleur plus supportable que les jours précédents.

    Un fiacre déposa les deux amies devant la gare du Maine où elles prirent le train qui devait les conduire en à peine une demi-heure à Versailles. L'immense château de Louis XIV n'était qu'à quelques pas de la gare. Ainsi elles purent consacrer la matinée et le début de l'après-midi à sa visite qui se termina par l'habituelle Galerie des Glaces.

    Vers 16 h, après une rapide collation, Miss Moberty proposa de poursuivre la visite par le petit Trianon dont elle était curieuse et ne sachant à son sujet guère plus que ce qu'en disait l'unique guide touristique de l'époque, "le Baedeker", dont elle avait pris le soin de se munir.

    Notamment qu'il s'agissait d'un petit palais que Louis XV avait fait construire pour sa maîtresse, Mme de Pompadour, laquelle, prématurément décédée en 1764, n'en eut jamais le bénéfice qui revint à la favorite suivante du roi, la comtesse du Barry. A la mort du roi, en 1774, son petit-fils, Louis XVI, en fît don à sa toute jeune épouse, Marie Antoinette d'Autriche, qui allait y imprimer sa marque par des rajouts de son cru, dont un jardin à l'anglaise et le champêtre hameau de la reine.

    Mais rien au sujet d'un jeu de bague chinois, par exemple, qui coûta 7 000 louis, inauguré en 1777. Sorte de carrousel surmonté d'une grande ombrelle de 6 mètres de diamètre, tournant sur un axe et complété par une galerie semi circulaire en treillage, revêtue d'un toit en forme de pagode chinoise.

    Nos deux anglaises, se fiant à leur guide de poche pour les diriger dans le parc de Versailles, finirent par s'égarer en cherchant le petit Trianon.

    "I suggest our going to the Petit Trianon ... but not asking the way we went an unnecessary long way round" écrira plus tard Miss Moberty dans "An adventure" (1911).

    Parties du début du Grand Canal elles s'en éloignèrent en prenant une direction oblique, au Nord, qui les mena à un joli bosquet et de là un plan d'eau qu'elles ne surent identifier (probablement l'extrémité droite du petit Canal) proche du grand Trianon. Elles poursuivirent en contournant ce dernier par la gauche. A leur droite se présentait une grande allée végétalisée et déserte qui conduisait directement au Petit Trianon.

    Mais au lieu d'emprunter cette allée Miss Jourdain, bizarrement, entraîna son amie dans une autre allée, tout droit, qui les conduisit à une maison où Miss Moberty vît une femme à la fenêtre en train de secouer un linge blanc. Elle s'étonna que sa compagne, Miss Jourdain, ne lui demande pas le chemin I was surprised that Miss Lamont (alias Miss Jourdain) did not ask the way from a woman who was shaking a white cloth out of the window of a building at the corner of the lane, écrira Miss Moberty (An adventure).

    En poursuivant leur marche dans l'allée qui, maintenant, s'élevait elles arrivèrent à un embranchement où s'offrait le choix de trois directions possibles. Incertaines sur laquelle choisir elles virent alors deux hommes revêtus de longs manteaux verts, coiffés de tricornes et une pelle à la main, à qui elles demandèrent le chemin

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