Poésies enfantines

Par Valérie Michel

Quoi de plus charmant
Qu’une âme d’enfant
Empreinte d’innocence
Et chargée d’espérance ? 

Teintée de multiples émotions,
De joies, de rêves ou d’appréhensions,
Sans cesse elle voyage,
Présentant de nombreux visages. 

La poésie, dans ce recueil,
Nous la fait découvrir avec un œil
Attendri et candide,
Pertinent et lucide. 

L’âme enfantine
Plaisamment s’y dessine,
Avec ses plaisirs, ses habitudes,
Ses enthousiasmes, ses inquiétudes. 

Chacun y retrouve la sienne,
Jeune ou plus ancienne.
Par des paroles d’enfants intimes,
Spontanément elle s’exprime…


À PROPOS DE L'AUTEURE

Ex-professeur des écoles, Valérie Michel se lance dans l’écriture grâce à des poèmes auxquels elle donne un rôle clef dans son premier livre, Comme une évidence, dans lequel les sentiments, l’amour en particulier, jouent un rôle majeur. Elle change ensuite d’époque, de ton, d’atmosphère, de thème, avec ses onze romans suivants, tous très différents : des policiers, des romances, des feel good, toujours sur fond de poésie. Elle y véhicule les mêmes valeurs que celles qu’elle défend dans son mandat de conseillère municipale, à savoir la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité. Elle publie par la suite des recueils de poèmes sur des sujets variés : les caractères humains, les déclinaisons de l’amour ou encore les grands thèmes sociétaux du XXI siècle. Aujourd’hui, elle propose un regard sur les émotions enfantines.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 6 déc. 2022
• ISBN: 9791037778901

Aperçu du livre

La rentrée

Le mois de septembre est de retour,

À l’école il me faut dire bonjour.

Les vacances voient leur terme arriver,

J’en ai vraiment bien profité !

Maman me demande ce que je ressens,

J’avoue que je me ronge un peu les sangs :

Des grasses matinées, je vais perdre l’habitude,

Et la rentrée me crée des inquiétudes.

Cette nouvelle année fait naître en moi du stress,

Je ne connais pas encore ma nouvelle maîtresse.

Sera-t-elle douce, calme, patiente et gentille ?

Devant mon chocolat chaud, je me recroqueville.

Quelque part, je resterais volontiers à la maison,

J’ai un peu mal au ventre, c’est l’appréhension.

Pourtant, j’ai très envie de retrouver mes amis,

Ils m’ont manqué depuis un mois et demi.

Hier soir, j’ai préparé mon superbe nouveau cartable,

Très fièrement, avant de me mettre à table.

Papa me l’a laissé choisir à mon goût

Et je le trouve particulièrement beau pour le coup.

J’ai hâte, en fait, de le montrer à mes camarades.

Papa le sait et me fait, à ce sujet, quelques boutades.

Et puis, ce matin, je vais mettre mon blouson neuf préféré :

Mon arrivée dans la cour il va honorer.

Maman me précise qu’il est l’heure d’y aller.

Bien sûr, il n’est pas question de me défiler.

Je dois prendre mon courage à deux mains

Et me préparer pour me mettre en chemin.

J’ai l’impression que ma poitrine va exploser,

Mon cœur bat à tout rompre, ma curiosité est aiguisée.

Sur ma maîtresse je vais bientôt connaître la vérité.

Je me sens soudainement aussi angoissé qu’excité.

En route vers l’école, je conserve le silence.

Maman me connaît et me rassure avec bienveillance.

J’ai un petit pincement au cœur lorsqu’il me faut la quitter.

Elle me fait vivement quelques doux bisous souhaités.

Une fois dans la cour, je suis heureux de revoir mes copains.

Je crois qu’ils sont tous dans le même état que moi ce matin.

Nous échangeons quelques brefs souvenirs de vacances,

Au travers de plaisantes et précieuses confidences.

Soudain, au milieu de nos conversations, la cloche sonne,

Les battements de mon cœur s’accélèrent et en moi résonnent.

Nous sommes appelés pour nous mettre en rang :

J’attends de longues minutes, c’est désespérant !

Enfin, j’entends mon nom, assurément.

Je suis à deux doigts des éclaircissements.

Je découvre alors ma nouvelle maîtresse de mes yeux ronds :

Très souriante, elle a l’air charmante et me fait bonne impression…

Balade en forêt

Mon grand-père aime la nature.

Nous y partageons de bons moments.

Depuis ma naissance, je vous l’assure,

Il m’y emmène très souvent.

Toute petite, il m’y promenait

Dans mon landau, pour le plaisir,

Alors que tranquillement je dormais,

Ravi de me dévorer des yeux à loisir !

Plus grande, dans ma poussette,

Il me la faisait observer