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Une vie, une bénédiction
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Livre électronique119 pages1 heure

Une vie, une bénédiction

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À propos de ce livre électronique

Cette autobiographie retrace le cheminement de la foi d’une femme au cours de son existence, l’empreinte indélébile de dieu dans une vie. Comment dieu peut-il régir une entité du commencement jusqu’à la fin de ses jours ? Peut-Il contrôler chacun des aspects de nos vies ? Un duel entre foi et religion . C’est l’histoire d’une femme simple qui appartient à dieu .

LangueFrançais
ÉditeurAdcollection
Date de sortie22 août 2022
ISBN9782512011637
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    Aperçu du livre

    Une vie, une bénédiction - Mélissa Adouane

    Au Dieu d’amour qui soutient mon âme dans le combat de cette vie ,

    À Raïssa ,ma fille ...

    Une année sans fin

    Melissa ADOUANE

    Une année sans fin

    CHAPITRE I

    MES PREMIERS PAS

    Un jour qui change une vie

    C’est à 4 heure du matin, que commençait le travail, un jour de mai 2002, dans une petite bourgade dénommée Bussy-Saint-Georges. C’est les yeux embrumés de sommeil, dans l’attente incessante de son arrivée que Raïssa vit le jour.

    Comme un doux réveil annonçant le changement radical d’une vie, de nos vies.

    Nos trois cœurs symbiotiques battaient aux rythmes de mes contractions, ça y est, c’était l’heure, le moment fatidique, tant attendu, tant espéré. Ma joie était complète et entière ne sachant plus que faire, la précipitation se mêlant aux palpitations, nous nous rendîmes là où notre destinée allait naître.

    Je me souviendrai toujours de ces grands murs blancs et froids dans lesquels j’ai attendu de voir son visage apparaître. Sa main posée sur mon ventre, il trépignait d’impatience à l’idée de rencontrer celle qui faisait battre son cœur à la chamade, celle qui en ce jour le rendit père.

    C’est après une interminable attente, dans la souffrance de l’enfantement apaisée par des substances médicamenteuses salvatrices, que Raïssa fit entendre la beauté de son chant et nous combla d’une joie ineffable.

    Envahi par l’émotion, un mot unique sortit de sa bouche « merci Jésus » comme une mélodie à mon âme, le mot fût dit, la bénédiction naquit.

    Troublée, émerveillée, subjuguée, je ne puis répondre à cela mais j’acquiesçais telle une mère naissante avec dans la voix, un chevrotement qui en disait long sur mes émotions du moment.

    Lorsqu’on la posa sur mon sein, je compris enfin quel serait le combat de mes vingt prochaines années, rassurée par la présence de celui qui crut en moi, je me sentais prête à affronter toutes les difficultés d’une vie .

    Mon jeune âge, son inexpérience, nos prémices professionnels incertains, rien ne semblait représenter un frein à sa venue. Nous faisions entrer la lumière là où l’obscurité de nos vies fades et sans saveur, régnait.

    J-1 Elle est là, près de moi, je sens l’odeur du lait sur sa bouche repue, ressens son petit cœur battre rapidement, elle est là et elle va bien. La chambre plongée dans l’obscurité, je pense et nait en moi une crainte, à la joie se confond le doute et l’inquiétude.Serait-ce le baby-blues ? déjà ?ou une réalité que je vois désormais en face .

    J-2 La nuit a été agitée, mais j´étais psychologiquement préparée à cela .C´est exactement tel que les livres le décrivent, je ne fus pas surprise, mais au contraire conditionnée, je me préparai au prochain réveil intempestif .

    La maternité est comme une évidence, je la sais et elle me sait .Certains dictons affirment qu'un enfant choisit son parent et de fait il s’adapte et ressent les subtilités de ses gestes, de ses mots et de son intonation. Cette enfant est faite pour moi, il existe déjà une interaction, je l’effleure, elle s’apaise, je parle fort, elle fronce les sourcils, ça y est la communication est établie.

    J-3 La pièce submergée d’un sommeil inquisiteur m’inspire le calme et la relaxation, la détente comme sur un lit de pétale, je la regarde, l’observe et scrute le moindre geste, le moindre sursaut, ou gémissement qui me ferait savoir qu'elle a besoin de moi et oui, je suis enfin désirée, attendue et espérée.

    J-4 La sortie de la maternité approche, les questions s'amoncellent, serai-je à la hauteur ? et si je n’y arrivais pas. À la vue de mes inquiétudes, l’équipe médicale ordonna que je reste un peu plus longtemps avec eux afin de me rassurer. Les pleurs commencèrent à ruisseler le long de mes joues bombées, alors que je regarde ce petit être, mon cœur éprit d’un amour exclusif, je réalise qu’elle et moi nous n’étions plus un être mais deux individus à part entière.

    J-5 Mon corps se mit à révéler cette rupture, je commence à réaliser que le temps ne suffira pas à éloigner de moi, mon reflet du miroir. Une marque indélébile est posée sur mon ventre comme un signe de dieu. Mes prières furent alors d’une intensité jamais connue auparavant.

    J-6 Elle, lui, moi et dieu nous ne faisions plus qu’un. Dans cette alliance harmonieuse se dessinaient des projets d’avenir plein espérance, de joie.

    J-7 Elle et moi sommes prêtes à rentrer chez nous. Ses yeux s’ouvrent peu à peu et lui donnent une vision de plus en plus précise sur le monde qui l’entoure. Ses heures d'éveil sont de plus en plus longues .Elle arrive enfin chez elle.

    Et la lumière fut..

    L’atmosphère était humide, la terre, riche de fruits exotiques de toutes espèces et fertile, nous foulâmes le sol des îles Caraïbes, d’un pied ferme, la Guadeloupe. Nous quittâmes l’angoisse et le stress parisien pour arriver à destination de cette île paradisiaque où tout avait commencé.

    Le temps des présentations est arrivé, le divin enfant est reçu comme le Messie au sein de la famille. Tous les yeux étaient rivés sur la beauté de l’angelot, l’amour se saisit du petit être et l’emplit de son esprit.

    Un temps d’oisiveté ou repos et maternité se conjuguait sans dissonance. La cure de jouvence était en marche, l’amour prit sa place.

    Trois mois étaient passés, le désarroi du baby-blues n’était plus. Le sentiment de fierté fût l’émotion du moment, le chérubin endormi sourit aux anges et les larmes de joie inondèrent mon être et firent chavirer mon âme.

    Jubilation et ferveur étaient les maîtres mots, nulle ne pouvait atteindre cet état de bien-être suprême. Nous faisions, un, à nouveau.

    De retour à Paris, transportant dans mes valises les rayons de soleil de Guadeloupe et tous un tas de souvenirs inoubliables ancrés dans l’écume de mon cœur. Le temps de la réflexion surgit .Puis, comme si mon instinct guidait mes actes, sans savoir pourquoi, je ressentais ce qui était bon de faire. J’étais, ce que l’on appelle dans le jargon judéo-chrétien, inspirée.

    Le calme fit place à l’action qui dans son feu galvanisant, me permit de projeter. Un flux d’énergie s’emparait de moi, je bâtissais notre avenir. Je devais avancer et croire que celui que je priais, pourvoirait, que l’avenir serait prospère et pour cela je décidai de, passer mon permis de conduire, préparer une formation pour devenir infirmière. Ce métier, qui pour moi était plus qu’une vocation mais un véritable sacerdoce, mon esprit était calibré pour la réussite, rien ni personne ne pouvait entraver mon ambition. La machine était en route vers le succès.

    La lumière est entrée dans ma vie et m’a embrasée.

    Cette étape de ma vie fut, somme toute, étrange. Raïssa fit de moi une mère et mes jours s’éclairaient. Cette enfant portait en elle, une force, qui me poussait à me surpasser .Je l’observais, mois après mois, grandir et  évoluer, son regard perçant me déshabillait, près d’elle je ne pouvais pas tricher, c’est la vérité des sentiments qui montrait le bout de son nez .Elle sut faire naître, en moi,  plusieurs désirs, je peux avancer aujourd’hui qu’elle a été le moteur

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