Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

J’ai oublié jusqu’à mon nom: Recueil
J’ai oublié jusqu’à mon nom: Recueil
J’ai oublié jusqu’à mon nom: Recueil
Livre électronique50 pages16 minutes

J’ai oublié jusqu’à mon nom: Recueil

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

J’ai oublié jusqu’à mon nom est une plongée dans le passé de Alix Lerman Enriquez qui se remémore ses expériences antérieures, teintées de l’innocence trouble de l’enfance et des paysages qui l’ont bercée. Dans son univers poétique, la mer est omniprésente. On y retrouve également le tremblement des frondaisons des arbres qui symbolise la fragilité de l’existence, l’incertitude de chaque destinée humaine qui confine à l’amnésie de son identité. Par ailleurs, ce recueil de poèmes souligne que rien n’est figé, tout s’efface et tout renaît dans un mouvement perpétuel de circularité des choses et des êtres.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Animatrice des blogs Perles de poésie et Aphorismes et petits riens, Alix Lerman Enriquez fait part de son expérience poétique intérieure marquée par la nostalgie et l’oubli de soi.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie24 mars 2022
ISBN9791037750860
J’ai oublié jusqu’à mon nom: Recueil

Lié à J’ai oublié jusqu’à mon nom

Livres électroniques liés

Poésie pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur J’ai oublié jusqu’à mon nom

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    J’ai oublié jusqu’à mon nom - Alix Lerman Enriquez

    De la même auteure

    À Benjamin, Gabriel, Jérémie, Élie, Talia et Raphaël

    J’ai oublié jusqu’à mon nom

    Un jour de septembre,

    j’ai oublié jusqu’à mon nom.

    Un soleil bas tamisé d’automne

    jouait avec les dernières châtaignes

    tombées de l’arbre

    comme avec des osselets.

    Ce jour-là, il faisait clair

    mais l’orage grondait au loin

    comme un oracle

    effrayé de lui-même.

    Ce jour-là, je me sentais

    seule sous le soleil

    et les feuilles enflammées

    qui dardaient

    leurs derniers feux de la veille.

    Le sol jonché de feuilles mortes

    comme un tapis végétal

    m’offrait un lit pour le soir.

    Mais mon esprit était ailleurs,

    vers les nuages menaçants au loin,

    vers la solitude de l’hiver

    qui me guettait comme une proie.

    Et en ce jour lumineux de septembre,

    petite fille aux yeux dorés comme l’automne,

    je jouais avec les flaques d’eau

    et les ricochets de silence sur l’eau bleue.

    Je jouais avec les marrons cabossés

    et les feuilles mortes

    que je froissais comme du papier crépon.

    Ce jour-là, on m’a laissée seule

    sur le bord de la route,

    avec pour seul bagage une besace

    pleine de bonbons, pleine de doutes.

    Ce jour-là, j’ai oublié jusqu’à mon nom.

    Le bruit de la

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1