Le corporalisme et l'ecclésialisme, meilleurs que le capitalisme et le socialisme
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Cet ouvrage vous convie à la découverte du « Corporalisme et de l’Ecclésialisme », deux nouvelles doctrines qui se complètent et qui sont porteuses d’espoir, pour la construction d’un monde de justice et de paix.
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Aperçu du livre
Le corporalisme et l'ecclésialisme, meilleurs que le capitalisme et le socialisme - Germain Ndigo Biouele
Le corporalisme et l’ecclésialisme, meilleurs que le capitalisme et le socialisme
Germain Ndigo Biouele
Le corporalisme et l’ecclésialisme, meilleurs que le capitalisme et le socialisme
Les Éditions Chapitre.com
123, boulevard de Grenelle 75015 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2017
ISBN : 979-10-290-0658-6
Introduction
En ce début du XXIe siècle, les crises économiques et financières qui secouent le monde entier et poussent de nombreuses entreprises à la faillite viennent renforcer notre combat contre le capitalisme et le socialisme dont les principes aveugles sont à l’origine des guerres, des injustices sociales et de l’épuisement des ressources de nos pays. Ces doctrines n’apportent aucune sécurité aux travailleurs, car, du jour au lendemain, ces derniers peuvent perdre leurs emplois, leurs économies et leurs maisons pour se retrouver à la rue comme nous l’avons vu ces derniers temps dans de nombreux pays européens et nord-américains. Sur tous les continents règnent la pauvreté, l’insécurité, la guerre, l’exploitation des pauvres par les riches et la domination des faibles par les forts. La férule du capitalisme ensanglante toutes les nations et clochardise tous ceux qui n’adoptent pas son discours affairiste fait de calculs et de mensonges. Malgré l’énorme masse de richesses dont dispose le monde, de nombreux sans-abri et mendiants crèvent de froid et de faim dans les rues. Le chômage progresse de jour en jour et le travail ressemble à une forme d’esclavage très raffinée dans laquelle les salaires n’offrent que la survie et non le bonheur aux travailleurs.
Tout cela est la conséquence de nos mauvais régimes politiques et économiques qui reposent sur des principes arbitraires, égoïstes et aveugles. Même les croyants ne semblent pas comprendre que ni Dieu, ni Jésus Christ, ni Moïse, Mohammed, Bouddha et tous les saints n’ont jamais été des capitalistes ou des socialistes. Ces doctrines ne sont donc pas bibliques, coraniques ou védiques.
Saint Paul a sans doute eu raison de dire que : « La sagesse de Dieu est une folie pour le monde » et je me demande encore pourquoi nos économistes n’ont pas compris jusqu’à ce jour que la meilleure théorie économique nous est révélée par la structure et le fonctionnement du corps humain ! Celui qui a créé l’homme et le monde ne peut pas avoir oublié d’établir les règles de notre vie sociopolitique, économique et culturelle ! Il semble que l’homme soit la clé d’explication des nombreuses énigmes non résolues jusqu’à présent.
Regardons notre corps : il est formé d’une tête, d’un tronc et de quatre membres, ses organes renferment des tissus qui comptent des millions de cellules et ces dernières travaillent en harmonie, les unes pour les autres afin d’assurer la vie et le bien-être de l’homme. Tels sont également la structure et le fonctionnement de la société. Chaque pays du monde est un corps social qui comprend une tête, un tronc et des membres. Les tissus de ce corps sont constitués par les tribus, les races, les communautés religieuses, les corps de métiers, les entreprises et toutes les forces vives de la nation. Chaque citoyen représente une cellule de ce corps et nous devrions pouvoir aisément résoudre les problèmes de notre temps si véritablement le fonctionnement de la société est calqué sur ce modèle.
En effet, toutes les cellules de l’organisme sont utiles et chacune d’elles remplit une fonction indispensable à la vie du corps. Le chômage ne devrait pas exister dans nos pays, car tout homme doit travailler pour le bien-être de la société. Si une partie du corps est malade, tout l’organisme souffre et lutte pour sa guérison ; et aucun organe ne sera laissé à l’abandon s’il est malade, mais avec amour, on le soignera pour que tout le corps retrouve son équilibre. L’État qui traduit la volonté du corps social devrait donc prendre en charge la santé de tous les citoyens en leur épargnant, alors qu’ils sont déjà épuisés par le poids de la maladie, la dépense supplémentaire d’énergie que constitue l’achat des médicaments. Les populations devraient travailler les unes pour les autres, de la même manière que le cou travaille pour la tête, que le cœur bat pour l’estomac et que les yeux orientent les pieds sans jamais calculer les profits éventuels à tirer de cette situation. Les sociétés capitalistes sont individualistes et, par la réalité du chômage, on a l’impression qu’elles paralysent volontairement certaines parties du corps social empêchant ainsi son bon fonctionnement. Le poids du travail est alors supporté par quelques organes qui assurent la vie des cellules inactives. La pression exercée sur les cellules et les organes sains du corps social est telle, qu’elles s’épuisent et vieillissent prématurément. Leur travail étant devenu pénible, leur rendement est faible et leurs efforts sont alors beaucoup plus motivés par le salaire proposé que mus par des élans civiques ou patriotiques. En effet, dans nos pays, les bras, les yeux, le cerveau, l’estomac, les reins et tous les organes ne se préoccupent que de leur propre profit et cela suscite des guerres, car les doigts percent les yeux, les dents mâchent la langue et le bras frappe la cuisse. La société capitaliste est une jungle dans laquelle chacun se bat pour soi ; les richesses que les uns amassent inconsidérément font défaut à d’autres et ce manque, pour certaines d’entre elles, est à l’origine de leur misère et de leur mort.
La société est pourtant un corps vivant dans lequel l’esprit est représenté par la Constitution et le droit. Lorsque l’esprit est bon, l’homme lui-même est bon ; mais lorsque son esprit est mauvais, l’homme est mauvais. Les lois qui fondent nos sociétés donnent aux hommes l’apparence de ces affreux sorciers qui mangent leur propre chair, et nous voyons bien à quel point l’exploitation de l’homme par l’homme, la criminalité, le vol et la corruption nous font de mal. Le sang, grâce auquel les cellules sont nourries, est accumulé par certains organes et ce faisant, ils empêchent les autres d’en recevoir pour vivre. Ce sang en économie représente l’argent et les biens matériels.
Cette comparaison de la société au corps humain s’étend également au monde entier. Nos pays sont les organes et les tissus du corps de notre humanité et de la Terre. Tous doivent travailler les uns pour les autres, afin que le monde cesse d’évoluer comme un infirme, mais plutôt comme un être valide qui jouit d’une bonne santé physique et spirituelle. La notion d’indépendance est une illusion. Nul n’est et ne doit être indépendant, car les pays dépendent les uns des autres. L’humanité est un corps dont les peuples sont des organes indissociables. Chaque pays est un tissu qui joue un rôle irremplaçable dans la croissance et l’évolution du monde. Les États impérialistes ou colonialistes qui exploitent et détruisent d’autres nations sont des virus et des tissus gangrénés par le cancer. Ces pays malades doivent être soignés, car les nations de l’univers, semblables aux cellules du corps, travaillent les unes pour les autres en harmonie, avec amour et sens de la solidarité. Ceux qui chassent les étrangers de leurs terres, et croient former des entités nationales dont les richesses sont réservées à ceux de leur clan, sont de pauvres ignorants. La terre est une et indivisible, tout comme l’ensemble des peuples qu’elle a enfanté et qu’elle fait vivre. Le mouvement corporaliste doit recoller les morceaux de ce monde fragmenté par la haine, les individualismes et l’égoïsme. Tous les peuples sont frères et doivent s’aimer, s’entraider et rester unis, car ils ne sont que les branches d’un même arbre de vie.
Les religieux peuvent aisément comprendre cette nouvelle doctrine économique en comparant la société à une Église. Le pays est représenté ici par la chapelle. Les tribunes traduisent les divisions administratives et ceux qui y siègent représentent les tribus et les clans. L’Évangile exprime le droit, et le clergé joue le rôle de l’État. Personne n’est exclu du partage de la bonne nouvelle et de l’eucharistie qui donne la vie éternelle. Voilà le fondement de l’économie corporaliste (corporal ou corps) et écclésialiste (église). Cette pensée mérite d’être approfondie par tous ceux qui recherchent un changement positif et définitif dans nos pays. Ensemble, nous devons remplacer le capitalisme par cette théorie de l’unité, de la solidarité et de l’altruisme.
Les principes du capitalisme et du socialisme
Depuis l’effondrement de l’Union des républiques socialistes soviétiques dans les années 1990, le capitalisme est resté la doctrine économique prédominante et elle réglemente partout la production, la distribution et la consommation des biens. Même la Chine populaire s’est tournée vers le libéralisme économique, laissant à la Corée du Nord et à Cuba le rêve de l’idéal communiste. De nombreux États modernes se réclament aujourd’hui du socialisme, car ses principes semblent moins extrémistes que ceux du marxisme originel. Toutefois, c’est l’économie de marché qui l’emporte partout, car en analysant le fonctionnement des pays européens qui sont dirigés par des gouvernements socialistes, nous comprenons que les politiques de gauche et de droite donnent partout les mêmes résultats. Le socialisme n’est qu’une autre forme de capitalisme. Il n’existe aucune véritable opposition entre ces doctrines, car les gouvernements qui se réclament de ces deux tendances ont beau se succéder au pouvoir, cela ne change rien à la politique étrangère, au chômage, à la pauvreté ou à la crise de l’habitat.
Le capitalisme et le socialisme présentent de nombreuses défaillances qui sont responsables de la misère, de la dégénérescence humaine et des guerres qui ensanglantent le monde.
Le premier principe du capitalisme est la propriété privée des moyens de production et d’échanges. D’après ce fondement, celui qui possède des terres, des mines, des machines ou de l’argent est libre de créer son entreprise