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éclats de vie: poémes
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éclats de vie: poémes
Livre électronique69 pages36 minutes

éclats de vie: poémes

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À propos de ce livre électronique

poèmes de divers lieux que vous ne connaitrez jamais, de rencontres inoubliables et de fraternité, des textes francs, purs sincères qui parlent d'amour vrai et de fraternité
LangueFrançais
Date de sortie8 avr. 2021
ISBN9782322250066
éclats de vie: poémes
Auteur

Ixelle Pirouette

il a été Prof. il a élevé des chapons de Barbezieux, des chevaux mulassiers du Poitou, il a vendu des granulés pour alimenter vos chaudières et des aromes du monde entier, mais il a surtout fréquenté des lieux perdus ou nul autre blanc n'était jamais allé, il vous parle de la Guyane de Madagascar et d'ailleurs et surtout d'amour et de fraternité

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    Aperçu du livre

    éclats de vie - Ixelle Pirouette

    Sommaire

    A ce cher Paul Eluard

    A Twenké

    Amours envolés

    Amours brésiliennes

    Cuisse

    Nina : indisponibilité temporaire

    Odeur et rut

    Elections

    L’esprit de l’escalier

    Bill le brésilien

    La République

    Le crépuscule du soir à Diego Suarez

    La retraite du vieux phoque

    L’éolienne

    Le Rouge-gorge

    L’appellation contrôlée : dégustation

    Bonne fête à Abdou djaé

    Rosa la belle : la princesse du destin

    Les tourtereaux femelles

    Banquets et politique

    Un soir d’automne

    Le vieil indien

    Ma muse m’amuse...

    Discours mural : solitude et folie

    Miroir et souvenir

    Poème funèbre

    Printemps

    Une idée du bonheur

    Noir, espoir

    Paroles d’évangile

    Epicure ou le plaisir au service du bonheur

    Scène de chasse en été

    À ce cher Paul Eluard...

    Aujourd’hui j’ai ouvert ta bouteille de champagne,

    Elle s’ennuyait debout, toute seule, dans ma campagne... !

    J’y ai mis quelques gouttes, de crème de violette,

    Et j’ai levé mon verre, ajusté mes lunettes,

    Mon regard a suivi mes pensées qui volaient,

    Au-dessus des blés verts et des coquelicots,

    Et soudain je t’ai vu, hissant ton calicot :

    Tu portais un fusil qui tirait des œillets.

    En un immense cri, vers le ciel est monté,

    Tous les espoirs d’un peuple soudain libéré.

    La mouette rieuse au milieu des nuées

    Planant et virevoltant a prononcé ton nom :

    Et oui... ! du mois d’avril le vingt-cinq nous étions,

    Et des poitrines par millions scandaient en chœur ton nom ;

    Et toi tu riais, ivre...mais belle, ma Liberté... !

    Ixelle pour Nina

    Courcoury

    25 avril 2006 à 22h

    A Twenké

    C’est long l’éternité quand on naît à Twenké.

    Mais sur le Maroni, loin du monde agité,

    En main son takari, avec les yeux plissés,

    Il glisse sur les flots, fier, le regard lointain,

    Tel une figure de proue, le bel amérindien

    Observe au loin, debout, immobile et serein,

    Le fleuve remuant, au milieu des rochers,

    Et par des gestes amples, il montre au piroguier,

    L’invisible chemin qui nous mène au dégrad,

    Et de sauts en dédales, et comme à la parade,

    Le vieux wayana, en chantant nous conduit,

    Lentement, sûrement, sous le soleil qui luit,

    Jusques à son village et dignement …sourit !

    C’est bon l’éternité quand on est à Twenké.

    Merci à toi Grand man, et longue vie à ton fils ;

    Merci aussi à toi Cap’taine Aloïké

    Twenké

    (Amazonie française)

    23 décembre 2004

    Amour envolé

    Le grand urubu blanc, a volé mon amie,

    Sans un mot sans un cri, avec elle, est parti,

    Le ciel était très bleu, ce jour il faisait beau,

    Il a plané longtemps, il est monté très haut,

    Puis il a rétréci, là-bas, là-bas, au loin,

    Jusqu’à ne devenir, qu’un minuscule point ;

    Soudain en un instant, le ciel s’est obscurci,

    Le vent tourbillonnant, les nuages a noirci,

    Des trombes d’eau fouettantes, des nuées sont tombées,

    Une larme a coulé et mon cœur s’est brisé.

    L’air aux mille parfums, s’est désodorisé,

    Le grand urubu blanc, au loin c’est envolé,

    Emportant avec lui, l’isamour adorée...

    Guyane

    10 janvier 2004

    Amours brésiliennes

    Dans la pénombre rouge de cette pousada,

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