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Les chroniques policières de Biscarrosse - Tome 2: Baïnes à Biscarrosse
Les chroniques policières de Biscarrosse - Tome 2: Baïnes à Biscarrosse
Les chroniques policières de Biscarrosse - Tome 2: Baïnes à Biscarrosse
Livre électronique137 pages2 heures

Les chroniques policières de Biscarrosse - Tome 2: Baïnes à Biscarrosse

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À propos de ce livre électronique

Bienvenue à Bisca !

Ancien policier de banlieue parisienne, Arnaud est tombé amoureux des paysages des Landes. Après avoir aidé Max, un petit dealer à sortir du trafic, il est tombé amoureux de sa mère, Claire, avec qui il vit désormais. Ensemble ils ont trouvé leur équilibre jusqu'à l'arrivée de la saison estivale et la venue de nouveaux trafiquants parisiens.
Quand un jeune fait une overdose, Max demande à Arnaud d'agir alors que Claire s'y oppose fermement. Arnaud pensait en avoir terminé avec la police quand Max devient la victime de violences. L'ancien capitaine doit alors faire face à des choix : protéger ceux qu'il aime ou tenir la promesse qu'il a faite.
Avec les fortes houles, les bancs de sable des plages de l'Atlantique se déplacent et la marée creuse des baïnes, des retenues d'eau où se nichent des courants latéraux violents et dangereux, parfois mortels. Arnaud sait que s'il reprend du service, ce sera officieusement et qu'il devra nager en pleine baïne.

Ce roman est la suite de Ressacs sur Bisca Beach mais peut se lire indépendamment.

Baïnes à Biscarosse, un thriller mêlant amour et poésie qui dresse le portrait d'un policier attachant aux mœurs de shérif, inadapté à la vie d'aujourd'hui.

EXTRAIT

Je libère mon bras de la main de Max, et je m’approche, c’est trop tard, ils viennent de franchir la ligne. Je marche d’un pas décidé et ils m’ont vu, je les regarde fixement, patiemment, en m’approchant. Ils comprennent que je ne baisse pas les yeux, que j’ai compris et que j’arrive. Ils viennent de comprendre que je suis flic à mon comportement, ils doivent me croire en vacances, et ils décident de se barrer vers leur nouvelle Mercedes aux vitres fumées. J’en relève la plaque, et monte dans la vieille voiture qui me sert tous les jours. Max me fait des signes de la main, mais je l’ignore. C’est trop tard.

A PROPOS DE L'AUTEUR

Avec son écriture à la fois incisive et poétique, tendre et féline, Remy Lasource nous entraîne dans un monde magique, car tellement réel. Sous sa plume, les Landes sèment leurs essences pour mieux nous ensorceler. Les personnages à qui il donne (ou redonne) vie tissent avec sincérité la toile d’une histoire où se mélangent les senteurs de l’amour, de la passion, de la tolérance mais aussi parfois de la violence ou de la haine. Attachants à souhait, chacun des protagonistes, quelle que soit la couleur de son rôle, entraine le lecteur dans des aventures rythmées par une mélodie océanique dont seules les Landes ont le secret.
LangueFrançais
ÉditeurEx Aequo
Date de sortie19 avr. 2018
ISBN9782378730659
Les chroniques policières de Biscarrosse - Tome 2: Baïnes à Biscarrosse

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    Les chroniques policières de Biscarrosse - Tome 2 - Rémy Lasource

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    Table des matières

    Résumé

    Baïnes

    Préface

    Dans la même collection

    Résumé

    Ancien policier de banlieue parisienne, Arnaud est tombé amoureux des paysages des Landes. Après avoir aidé Max, un petit dealer à sortir du trafic, il est tombé amoureux de sa mère, Claire, avec qui il vit désormais. Ensemble ils ont trouvé leur équilibre jusqu'à l'arrivée de la saison estivale et la venue de nouveaux trafiquants parisiens.

    Quand un jeune fait une overdose, Max demande à Arnaud d'agir alors que Claire s'y oppose fermement. Arnaud pensait en avoir terminé avec la police quand Max devient la victime de violences. L'ancien capitaine doit alors faire face à des choix : protéger ceux qu'il aime ou tenir la promesse qu'il a faite.

    Avec les fortes houles, les bancs de sable des plages de l'Atlantique se déplacent et la marée creuse des baïnes, des retenues d'eau où se nichent des courants latéraux violents et dangereux, parfois mortels. Arnaud sait que s'il reprend du service, ce sera officieusement et qu'il devra nager en pleine baïne.

    Baïne à Biscarrosse, un thriller mêlant amour et poésie dresse le portrait d'un policier attachant aux mœurs de shérif, inadapté à la vie d'aujourd'hui. Ce roman est la suite de ressacs sur bisca beach mais peut se lire indépendamment.

    Après ses études de droit, Rémy Lasource est devenu fonctionnaire. Il a travaillé quelques années en banlieue nord de Paris au contact des policiers et des magistrats. Il vit aujourd’hui en limousin. Son univers littéraire se partage entre le fantastique et le thriller.

    Rémy Lasource

    Baïnes

    à Biscarrosse

    Thriller

    ISBN : 978-2-37873-065-9

    Collection Rouge : 2265-2728

    Dépôt légal avril 2018

    © couverture Ex Aequo

    © 2018 Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle, réservés pour tous pays. Toute modification interdite.

    Éditions Ex Aequo

    6 rue des Sybilles

    88370 Plombières les bains

    www.editions-exaequo.fr

    Le monde tourne,

    j’espère qu’il ne s’effondre pas

    Neil Young - On the beach

    Préface

    Assis sur le sable de la plage nord de Biscarrosse, casquette vissée sur le crâne, je contemple les vagues d’une longue houle hivernale qui viennent effeuiller les prémices des dunes et redessiner le paysage. Je pense à Arnaud, Claire et Max. Je me demande ce qu’ils font en cet instant, je me questionne sur l’endroit où ils se trouvent… Au fil des pages de « Ressacs sur Bisca Beach », ces personnages ont quitté leur virtualité. Ma lecture s’est faite plus profonde… comme si de nouveaux amis me guidaient dans les paysages de ce petit coin de paradis que je connais si bien. D’ailleurs, je ne peux désormais plus déambuler sur le bitume ou le sable biscarrossais sans avoir l’impression que je vais les croiser, leur parler… ou bien encore aller boire un macchiatto au Coffee Shop, juste pour le plaisir d’être avec eux.

    Avec son écriture à la fois incisive et poétique, tendre et féline, Remy nous entraîne dans un monde magique, car tellement réel. Sous sa plume, les Landes sèment leurs essences pour mieux nous ensorceler. Les personnages à qui il donne (ou redonne) vie tissent avec sincérité la toile d’une histoire où se mélangent les senteurs de l’amour, de la passion, de la tolérance mais aussi parfois de la violence ou de la haine. Attachants à souhait, chacun des protagonistes, quelle que soit la couleur de son rôle, entraine le lecteur dans des aventures rythmées par une mélodie océanique dont seules les Landes ont le secret.

    J’ai eu un vrai coup de cœur, de folie, pour les écrits de Remy, mais plus que tout pour Rémy lui-même. Je me souviens encore de nos premiers échanges via les réseaux sociaux, puis autour d’un café au bord de l’océan, sous un chaud soleil estival. L’homme est à l’image de ses écrits : poétique et sincère. D’un mot, il esquisse puis souligne les traits d’une société qui s’est créée ses propres idéaux, à force d’abnégation et de relations avec la nature. De ses idées jaillissent les valeurs humaines, comme autant de vagues qui déroulent le long des plages biscarrossaises.

    Alors, chers lecteurs, laissez-vous porter par Arnaud, Claire, Max, Jack ou Trop Chaud. Bienvenue à Bisca !

    Bruno Dufourny (La Tortue)

    l’un des premiers lecteurs

    devenu personnage du second opus

    La Baïne c'est comme une grosse piscine. Tant que tu barbotes dedans, ça va, mais tu dois éviter de te laisser déporter vers ses courants d'échappement sur les côtés, ce sont une ou deux sorties de baïne qui agissent comme des voies rapides et périphériques. Si t'es happé par un de ces flux ne lui résiste pas, il t'épuiserait ; au contraire, laisse-toi entraîner au large et nage parallèlement à la plage pour sortir de ses courants d'arrachement. Au pire t'as qu'à les imaginer comme des voies expresses vers le large, ou des toboggans bouillonnants.

    L'an passé j'ai été suspendu de la police. Alors que j'étais en dehors du service, j'ai assisté au braquage d'un restaurant chinois. À l'époque j'en avais plein les bottes, j'étais devenu un flic de banlieue usé par ces voyous à la petite semaine qui braquent pour 50 euros et qui font régner la terreur en toute impunité. Alors sans réfléchir, mû par une colère qui ne supporte plus un état de fait, je m'étais levé pour désarmer le voyou qui tenait une arme de poing quand le type m'a tiré dans le ventre. Je n'avais aucun moyen de savoir que son arme était un calibre de défense parce qu'elle était la réplique d'une vraie, enfin c'était quand même du 9 mm grenaille, du plomb qui vous tue une fois le canon posé sur la tempe, mais pas non plus une arme de guerre.

    La décharge que j'ai reçue dans le bide a dû déclencher une rage sourde parce que je suis monté sur le type et je l'ai frappé sans m'arrêter, je pissais le sang, j'avais mal, mais j'ai cogné le braqueur qui en a perdu l’œil. Ce sont les clients qui m’ont empêché de continuer, ils affichaient des mines écœurées, mais ils m'ont aidé à me lever sans que je comprenne ce qui m'arrivait. J'étais en plein effet tunnel, et je me suis évanoui sous l'effet de la douleur. Suspension administrative, procès pénal, le voyou a déposé plainte contre moi. Alors comme je virais alcoolo je suis venu ici pour des vacances de la dernière chance.

    Et un soir à Bisca, témoin d'une agression, j'interviens pour sauver un ado de deux dealers de Bordeaux. J'ai sympathisé avec ce jeune, Max, même s’il était un petit revendeur local. Il a arrêté de dealer quand je suis rentré dans sa vie. Je me suis fait aider d'un flic de la BAC de Bordeaux, « Trop Chaud », pour faire plonger les dealers de bordeaux qui oppressaient mon nouveau pote. Je suis tombé amoureux de Claire, la mère de Max, et en sauvant cet ado du stup je me suis sauvé de mon naufrage personnel. Mais je n'avais plus la force d'aller à la rencontre de Claire. Et puis j'ai eu cette rencontre improbable avec un chien une nuit d'orage. Il devait être abandonné, et il me fixait intensément sous la pluie. Sauf qu'il n'avait pas le regard canin. Je ne sais pas ce que j'ai vu cette nuit-là, j'ai bien cru avoir affaire à un esprit. J'ai eu peur de finir seul dans ma vie, alcoolo et déprimé, face à ce chien qui affichait une tristesse sans fond. Et le lendemain Claire est venue me chercher à la Siesta, un bar sur la plage. C'est elle qui m'a embrassé. En plus elle cherchait un employé pour son café, le coffee-shop...

    Et depuis je ne suis plus reparti de Bisca. Ça fait un an que je travaille pour Claire et que je suis le beau-père de Max. J'ai signé mes papiers de mise en disponibilité de la Police Nationale. J'ai rendu mon arme, mes menottes, mon brassard. Je me renseigne pour monnayer mon départ avec un petit bonus accompagnant une démission, parce qu'aujourd'hui les fonctionnaires sont poussés à quitter leur service par tous moyens, y compris financiers, quand ils veulent se lancer dans un projet de reconversion.

    Cet hiver j'ai bossé dans une scierie parce que sans activité touristique le commerce de Claire était au point mort. Je me suis cru bûcheron aux États-Unis, avec une partie du job au grand air et une autre au chaud à sentir la résine de pin pénétrer mes habits. Et je suis bien obligé de m'avouer que je revis loin de mon métier. Et puis j'ai découvert Bisca hors saison, enivré du calme que procure la proximité de l'océan. Les grands lacs des Landes fument les matins froids dans une atmosphère de paix et de début du monde. Ils reviennent aux oiseaux dès l'automne, et les promeneurs ou les chasseurs avec leurs chiens s'en donnent à cœur joie. Les pins ont des coiffes de givre et l'air froid a un goût de silence et de liberté. Ici dans les grands espaces, je marche dans des forêts odorantes de résines, sous leurs canopées arrondies, ou sur de longues plages nues bordant l'océan qu'on entend rugir, et que l'on voit se dérouler avec des chevelures d'écume formant une brume d'embruns jusque dans la ville. L'océan parle comme un monstre bavard et souvent dans les rues je m'arrête pour l'écouter et me dire, « quelle chance tu as de vivre à Bisca, rien que pour ça. »

    Et puis les feux de bois. La joie de se chauffer auprès de l'insert. D'allumer son feu avec des pommes de pin ; moi le flic de banlieue je réalise que j'ai une seconde chance, que je vis une parenthèse loin d'une vie absurde, rapide, sans plus de sens, où des gens entassés dans des cités grises s’entretuent sans raison, sinon qu'ils vivent trop nombreux au kilomètre carré.

    Ça fait un an que je cherche le chien, ce vieux boxer rencontré une nuit d'orage que j'ai surnommé « chamane ». J'ai fait les SPA et les fermes isolées à sa recherche, aucune trace de ce vieux cabot mystérieux qui est rentré dans ma vie comme un esprit, et qui m'a aidé à me poser les bonnes questions. Pourtant je sais ou je sens qu'il est en vie, quelque part pas loin d'ici, en tout cas il a déposé quelque chose en moi, un peu comme l'aurait fait un vieux sorcier indien.

    Je fais du vélo, j'ai repris la course à pied et j'ai gardé la muscu. On vit en autarcie, Max, Claire et moi. Il a fallu que je me mette à la culture du surf, enfin j'ai essayé, je suis trop vieux moralement pour m'y mettre à fond. J'ai accroché à l'album thicker than water

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