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La mère: Analyse complète de l'oeuvre
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Livre électronique86 pages57 minutes

La mère: Analyse complète de l'oeuvre

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À propos de ce livre électronique

Cette fiche de lecture sur La mère de Pearl Buck propose une analyse complète de l'oeuvre :

• une biographie de Pearl Buck
• une bibliographie de l'auteur
• un résumé de La mère
• une analyse des personnages
• une présentation des axes d'analyse de La mère de Pearl Buck
• une analyse du style de l'auteur

Cette fiche de lecture sur La Mère de Pearl Buck a été rédigée par un professeur de français.

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LangueFrançais
Date de sortie4 mai 2015
ISBN9782511033081
La mère: Analyse complète de l'oeuvre

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    Aperçu du livre

    La mère - fichesdelecture.com

    Buck

    I. RÉSUMÉ

    Prix Nobel de littérature en 1938, Pearl Buck retrace dans La mère le destin d’une modeste paysanne chinoise. Une vie de labeur opiniâtre, de résignation aux dures lois de la nature et aux épreuves cruelles du destin comme la perte d’un mari, d’une fille, puis d’un fils. L’existence quotidienne de cette figure humble mais fière, incarnation d’une certaine sagesse ancestrale, est dépeinte avec une grande pureté et une simplicité émouvante qui font de ce roman un inoubliable portrait de femme et de mère (quatrième de couverture).

    Ce livre raconte d’une façon touchante la vie d’une simple paysanne chinoise. La famille se compose du mari, de la belle-mère très âgée, de deux enfants au début du récit auquel vient s’ajouter un troisième. La mère est satisfaite de son sort mais son mari, aspirant à devenir un citadin, quitte la famille, la laissant seule pour faire vivre la famille. Elle se met à l’œuvre et remplace son mari aux durs travaux des champs et fait la récolte toute seule. Les enfants grandissent. Le fils aîné hérite du caractère pratique et humble de la mère et reprend la ferme familiale pour ensuite épouser une femme intelligente et bonne travaillante. L’unique fille de la mère devient complètement aveugle en grandissant et doit épouser le fils d’une famille de montagnards très pauvres. Le fils cadet hérite du caractère de son père et part travailler en ville où il apprend à lire et adopte la doctrine communiste. Plusieurs drames touchant ses proches assombriront la vie de la mère qui affronte parfois difficilement l’amertume de ces nombreux malheurs qui la frappent. Elle vieillit et se console avec la venue de son unique petit-fils qui la comble de bonheur et vient sécher ses larmes récentes de femme et de mère. Une magnifique histoire et un personnage de femme attachant décrit avec une rare humanité.

    II. RÉSUMÉ DÉTAILLÉ

    Chapitre 1

    Dans la cuisine d’une petite ferme au toit de chaume, la mère alimente d’herbes le feu sous un chaudron de fer. Une vieille femme ratatinée à demi aveugle, sa belle-mère, se tient le plus près possible du feu. L’homme travaille encore, ses pieds nus pressant le sol sur les sillons. Les deux petits, un garçon et une fille, pleurent et ont faim. Le souper bout dans le chaudron. Une épaisse fumée se répand dans la pièce et la petite fille frotte ses yeux endoloris avec ses poings sales. Ils sont rouges et envenimés. La mère emplit le bol de l’aïeule et le pose sur la table. La vieille prend le bol et tremble de convoitise. La mère essuie la figure de la petite et lui nettoie doucement les yeux avec le bord de la veste rapiécée de l’enfant. Elle lui met son bol sur la table et lui ordonne de manger. Le gamin se plaint et réclame son bol. La mère se sent trop lasse pour manger. Elle se repose sur un escabeau devant la porte. Elle se sent satisfaite. Ses enfants sont sains et se portent parfaitement sauf ce mal aux yeux de la petite. Son prochain enfant naîtra dans un mois ou deux. Elle est plus heureuse que jamais lorsqu’elle se trouve enceinte et débordante de vie.

    Elle aperçoit son mari qui rentre, son sarcloir sur l’épaule. Le travailleur a grand faim et dévore. Il réclame une seconde portion. La mère ne mange pas avec lui mais emporte son bol au-dehors. Les enfants s’approchent et elle leur met entre les lèvres une pincée de riz malgré l’apaisement de leur faim. Par trois fois, elle doit remplir le bol de son mari. L’homme, trop fatigué pour faire sa partie habituelle à l’auberge, se jette sur son lit et s’étire. La mère rince les bols, nourrit le buffle, le mène à l’intérieur de la maison et l’attache à un des montants du lit. Elle appelle le cochon et le fait rentrer à son tour. Seul le chien jaune reste dehors, couché sur le seuil de la porte. Les enfants sont couchés dans le lit, près de leur père. La mère se glissa entre son mari et ses enfants et s’allonge à son tour. Bientôt, tous sont plongés dans un profond et lourd sommeil.

    Chapitre 2

    Les jours se ressemblent tous pour une mère. Elle se lève avant l’aube, ouvre la porte aux volailles et au cochon, conduit le buffle dans la cour et balaye les ordures de la nuit. Elle allume le feu, fait bouillir l’eau pour laver les yeux de la petite. Chaque matin, ses paupières sont collées solidement. L’homme se lève, encore aigri de sommeil et elle lui demande de rapporter un baume pour les maux d’yeux. Il refuse sous prétexte que l’enfant n’en mourra pas et que lui aussi a souffert du même mal étant jeune et qu’il s’en est remis sans médicaments. La mère retourne à la cuisine

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