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Physiologie du chicard
Physiologie du chicard
Physiologie du chicard
Livre électronique75 pages22 minutes

Physiologie du chicard

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "Fut-il un peuple qui n'ait eu et qui n'ait encore sa danse à lui, comme il a son langage à lui, ses manières à lui, ses ridicules, ses vices, ses habitudes, son costume, ses allures, – tout cela à lui et pas à d'autres. c'est surtout la danse qui le caractérise, qui le peint, et le rend grotesque ou léger, lourd ou aimable, empesé ou plein de grâces."
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie11 févr. 2015
ISBN9782335038279
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    Physiologie du chicard - Ligaran

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    EAN : 9782335038279

    ©Ligaran 2015

    CHAPITRE PREMIER

    De la danse dans les pays barbares et civilisés, considérée sous ses plus aimables points de vue

    Fut-il un peuple qui n’ait eu et qui n’ait encore sa danse à lui, comme il a son langage à lui, ses manières à lui, ses ridicules, ses vices, ses habitudes, son costume, ses allures, – tout cela à lui et pas à d’autres.

    C’est surtout la danse qui le caractérise, qui le peint, et le rend grotesque ou léger, lourd ou aimable, empesé ou plein de grâces.

    Les uns, – ceux du midi, les peuples aux traits hardiment accentués professent les danses vives, voluptueuses, souples, gracieuses. –

    Les autres, les peuples du nord, blonds, aux yeux bleu-faïence, aux traits roses, – s’adonnent aux danses sans caractère, froides quoique simples, naïves cependant, – mais sans attrait, sans ardeur, sans expression, sans vivacité.

    Mais dans tous les pays, la danse est exploitée de père en fils par la jeunesse si vive partout, partout si gaie, si joyeuse, si ennemie du repos et de l’esclavage !

    C’est ici le cas d’avouer sans rougir que plusieurs danseurs se sont souvent battus et disputés pour un pas, pour une pirouette, pour un mot jeté en l’air, pour un sarcasme, pour un paradoxe, pour un éclat de rire, – tout cela à propos de la danse folle et rieuse, de la danse que les jeunes filles aiment tant !

    Danseurs, mes amis, vous vous coupez la gorge pour des causes bien futiles !

    En vérité, vous m’affligez !

    Ô Terpsiehore, c’est à présent que j’éprouve le besoin de t’invoquer, – ô Muse plus muse que toutes les autres, plus légère que toutes les Sylphides, plus diaphane que toutes les bougies du soleil, plus élégante que tes filles chéries, – Taglioni, Grisi, Elssler.

    Ô Muse ! soutiens mon courage,

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