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Galleria Borghese: Guide du visiteur
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Livre électronique277 pages1 heure

Galleria Borghese: Guide du visiteur

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À propos de ce livre électronique

Ce guide offre aux lecteurs une synthèse exhaustive et agréable à lire de la superbe collection de chefs-d’oeuvre des plus grands maîtres de la peinture et de la sculpture (Raphaël, Le Titien, Le Corrège, Cranach, Le Bernin, Le Caravage) que le cardinal Scipion Borghèse fit aménager en 1616 dans sa « Villa fuori Porta Pinciana », aujourd’hui Galleria Borghese. L’ouvrage accompagne le visiteur tout au long de son parcours à l’intérieur du musée, en lui donnant les informations générales qui lui permettent de découvrir d’une salle à l’autre la richesse de la collection et d’apprécier l’appareil décoratif de la Villa des Borghèse, que le prince Marc-Antoine IV fit entièrement rénover à la fin du XVIIIe siècle. Une vaste revue photographique en couleurs, soigneusement sélectionnée, présente les chefs-d’oeuvre de la Galerie, qui sont accompagnés de petits textes explicatifs, à lire devant chaque oeuvre. L’exposition des oeuvres dans les magnifiques Dépôts (accessibles uniquement sur réservation) est une nouveauté absolue et permet au lecteur de prolonger sa visite au-delà des vingt salles du Musée. Les rabats de l’ouvrage, dépliables pour faciliter la consultation, renferment les plans du musée.
LangueFrançais
ÉditeurGEBART
Date de sortie12 févr. 2020
ISBN9788898302604
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    Galleria Borghese - Anna Coliva

    GALLERIA

    BORGHESE

    Guide du visiteur

    SOUS-SOL

    ENTRÉE, ACCUEIL ET SERVICES

    REZ-DE-CHAUSSÉE

    SCULPTURES

    PREMIER ÉTAGE

    PINACOTHÈQUE

    DEUXIÈME ÉTAGE

    DÉPÔTS

    GALLERIA

    BORGHESE

    Guide du visiteur

    de Anna Coliva

    © 2019 Ministero per i Beni e le Attività Culturali,

    Galleria Borghese et Anna Coliva

    (tous droits réservés)

    EBOOK ISBN 978-88-98302-60-4

    Imprimé en Italie

    Éditeur

    Gebart S.p.A.

    Via Prenestina 683 – 00155 Rome

    Tél. 06 2285442 – Fax 06 22754229

    www.gebart.it

    Coordination éditoriale

    Stefania Spirito

    Recherches bibliographiques, iconographie et editing

    Sofia Barchiesi

    Projet graphique

    Sebastiano Girardi Studio

    Mise en page

    Berardi Design

    Traduction en français

    Marie-Yvonne Dulac

    Photolite

    Miligraf S.r.l. Rome

    Impression

    Arti Grafiche Picene S.r.l., Pomezia (Rome)

    Références iconographiques

    © 2019 Avec l’aimable autorisation du Ministero per i Beni e le Attività Culturali - Galleria Borghese

    L’Éditeur est à la disposition des ayant-droits pour les éventuelles sources iconographiques non identifiées.

    Remerciements de l’éditeur

    Nous remercions pour leur collaboration Lia di Giacomo et Maria Castellino responsables des Archives iconographiques du Polo Museale del Lazio, Geraldine Leardi et Maria Giovanna Sarti directrices historiennes de l’art de la Galleria Borghese ainsi que l’ensemble du personnel de garde.

    En couverture

    Gian Lorenzo Bernini, Apollon et Daphné,

    1622/1625, Salle d’Apollon et Daphné (Salle III)

    Galleria Borghese, Rome

    En contre-frontispice

    Vue de la Salle du Soleil (Salle II)

    Galleria Borghese, Rome

    SOMMAIRE

    LES SALLES

    INTRODUCTION

    REZ-DE-CHAUSSÉE

    P Portique

    S Salon de Mariano Rossi

    I Salle du Vase

    II Salle du Soleil

    III Salle d’Apollon et Daphné

    C Chapelle

    IV Galerie des Empereurs

    V Salle de l’Hermaphrodite

    VI Salle du Gladiateur

    VII Salle égyptienne

    VIII Salle du Silène

    PREMIER ÉTAGE / PINACOTHÈQUE

    VS Vestibule

    IX Salle des Trois Grâces

    X Salle du Sommeil

    XI Petite galerie

    XII Salle des Bacchantes

    XIII Salle de la Célébrité

    XIV Galerie de Lanfranco

    XV Salle de l’Aurore

    PS Passage

    XVI Salle de Flore

    XVII Salle du comte d’Angers

    XVIII Salle de Jupiter et d’Antiope

    XIX Salle de Pâris et Hélène

    XX Salle du Centaure

    DEUXIÈME ÉTAGE / DÉPÔTS : UNE DEUXIÈME GALERIE

    Dépôts

    APPENDICE

    Bibliographie essentielle

    Index des noms

    GALERIE PHOTO

    INTRODUCTION

    La Galleria Borghese (autrefois appelée « Villa fuori porta Pincia na ») fut construite à partir de 1607 sur ordre de Scipion Caffarelli Borghèse (1577-1633) et fut définitivement achevée, avec les collections réunies à l’intérieur, en 1616. La façade à elle seule comptait cent quarante-quatre bas-reliefs et soixante-dix bustes ainsi qu’un parement précieux à l’extérieur, une œuvre d’art également, comme on peut encore le voir sur le magnifique tableau de Johann Wilhelm Baur, exposé au deuxième étage du musée.

    Scipion obtint les énormes moyens financiers nécessaires pour mener à bien cette entreprise et créer une collection parmi les plus belles au monde du fait qu’il était le neveu du pape Paul V. Élu au seuil pontifical le 16 mai 1605, le pape éleva Scipion au cardinalat dès le mois de juillet, en lui fournissant ainsi toutes les prébendes (et les pouvoirs) que ce rôle comportait. Cette prérogative ne dérivait pas d’arbitraires personnels mais du phénomène nouveau, historiquement complexe et unique en son genre, du népotisme qui, à partir de Sixte V, avait caractérisé la nomination du cardinal-neveu du pape à des fonctions politiques et culturelles bien précises. En effet, quand on y pense, Rome est une véritable anomalie, un cas unique de monarchie absolue élective, non héréditaire, et par conséquent dépourvue d’héritier destinataire du pouvoir souverain, celui-ci devant se le créer pour consolider sur lui, en un temps limité, pouvoir et richesse. Les papes nouvellement élus devaient faire bâtir des demeures adaptées à leur rang de souverain, des instruments de pouvoir qui prévoyaient l’existence d’une collection.

    Toutefois, le cas particulier de Scipion Borghèse témoigne certes d’un goût emprunt des attributs du pouvoir mais également de l’existence d’un édifice chargé d’une histoire tout à fait personnelle, dont la fonction pure, non résidentielle, donna naissance au nouveau concept de lieu spécialement créé pour les collections. Cette toute nouvelle conception, qui annonçait déjà un projet de musée, sacrifia les aisances et le luxe de la représentation et de l’habitabilité aux exigences d’exposition. En effet, aucun véritable appartement n’y fut jamais aménagé, les salles étant utilisées pour exposer la collection ou pour la mettre en scène ; le mobilier, lui-même conçu à des fins artistiques et non résidentielles, reflétait ces exigences thématiques et compositives. Aucune « Galerie des Statues » (ou des peintures) n’y fut jamais aménagée, contrairement aux autres riches palais des XVIe et XVIIe siècles ; les œuvres furent installées dans toutes les salles. Les plus grands chefs-d’œuvre de la sculpture antique, puis les grands groupes du Bernin, y furent exposés, dominant chacune des salles qui furent baptisées de leur nom : la Salle du Vase, la Salle de l’Hermaphrodite, etc. comme on les appelle aujourd’hui.

    Le visiteur moderne parvient encore à percevoir cela, à ressentir la force d’un lieu qui ne dérive pas seulement du pouvoir annihilant des magnifiques chefs-d’œuvre qu’il renferme, mais de l’harmonie suprême masquant une réflexion complexe dont la composante essentielle réside dans la beauté, le pouvoir transfigurant du mythe incarné dans les innombrables histoires, les fables particulièrement séduisantes qui y sont narrées à travers les figures peintes et sculptées. Et qui émerveille encore.

    Ainsi, le concept d’un lieu créé pour réunir des œuvres d’art (et pour les réaliser, comme le demandait Scipion aux artistes de l’époque) fut dès le début une évidence. En effet, la Villa Borghèse fut dotée du premier véritable guide muséal imprimé, intitulé « Guardarobba » (1650) de la Villa, de Jacomo Manilli.

    De toute évidence, l’idée d’un musée avant la lettre était déjà bien présente dans l’esprit des Borghèse et de leurs descendants. En effet, en 1770, Marc-Antoine IV (1730-1800) ayant fait entièrement rénover les appareils décoratifs par son génial architecte Antonio Asprucci (1723-1808), les grands chefs-d’œuvre de la sculpture furent déplacés au centre, avec les œuvres anciennes ou « modernes » du Bernin, et élevés sur des socles, anticipant ce qui deviendra la norme lors des différentes transformations dont fera l’objet la nouvelle invention de la culture moderne : le musée. Pour les hôtes, les visiteurs, les voyageurs curieux, pour lesquels l’ancien et le mythe étaient vivants et éclatants, ce lieu se prolongeait sur le théâtre contemporain de la vie humaine ; érudition et philologie n’étaient autre qu’une

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