Côté Paris

MAGISTRAL ET CAPITAL

  Logé dans l’un des plus vieux hôtels particuliers du Marais du XVI siècle, il témoigne de l’architecture Renaissance avec sa cour d’honneur ornée de sculptures de Jean Goujon. François Mansart l’élève de deux nouvelles ailes pour sa plus illustre locataire Madame de Sévigné, qui y habite de 1677 à 1694. La Ville de ». Un siècle plus tard, en 1989, il s’agrandit de l’Hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau. Aujourd’hui, leur restauration est totale, des bâtiments aux jardins à la française : ouverture des baies, découverte de moulures masquées, de fresques dissimulées, réhabilitation des « caves aux squelettes» réaménagées en nouvelles salles d’exposition… L’enjeu est de taille : trois mille neuf cents mètres carrés et trois mille huit cents œuvres à présenter, également restaurées sous l’œil attentionné de Valérie Guillaume, sa directrice. « insistait-elle à l’aube du défi à relever, ». Plus d’une centaine de restaurateurs-conservateurs aux expertises diverses (sculpture, peinture, photographie, bois, métal…) se sont croisés durant ces années. Carnavalet s’enrichit aussi, si cela est encore possible, de nouvelles collections archéologiques et lapidaires allant jusqu’à la Renaissance. Il conserve ses fameuses témoignant des différentes évolutions décoratives entre le XVII et le XIX. Parmi les plus remarquables: les salons La Rivière, avec les plafonds peints par Le Brun, le salon de compagnie de l’ancien Hôtel d’Uzès et le Café militaire, deux chefs-d’œuvre de Claude-Nicolas Ledoux, le salon Demarteau entièrement recouvert des peintures animalières de François Boucher. Le musée a continué d’intégrer de nouveaux grands ensembles, comme la boutique du bijoutier Georges Fouquet par Alphonse Mucha (1900), le petit salon d’Henri Sauvage pour le Café de Paris (1899), la très baroque salle de bal de l’Hôtel de Wendel, peinte par José Maria Sert (1924). Le voyage entre le passé de Paris et son présent suit désormais un fil chronologique continu, de la préhistoire à aujourd’hui. La parole est aussi donnée à des photographes, architectes et créateurs contemporains, questionnant les enjeux du Grand Paris. La boutique est confiée au duo de designers Maurizio Galante et Tal Lancman. « La Déclaration des droits de l’Homme. » Ensemble, ils font lever les yeux « ». Une topographie de la ville brille au plafond, composée de plus de huit mille lamelles en or, argent, cuivre. On y voit les monuments iconiques la tête en bas. Vertiges d’un musée aussi éblouissant que la Ville Lumière.

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