De nos morts... vivons !: Episode 1
Par Adel Benabdallah
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À propos de ce livre électronique
Ce premier livre, que je vous suggère de prendre pour le premier chapitre d’une œuvre plus large, regardez-le comme une épure. Il retrace l’étrange dernière rencontre d’un éditeur sceptique et de son auteur à succès… Ils se retrouvent bouleversés lors d’un échange d’une teneur que rien n’annonçait, de sorte qu’ils ne peuvent « enfin » se sentir soulagés mais soulagés tout de même.
Quentin, éditeur, a vainement tenté d’écrire son autobiographie, un projet que lui arrache son plus cher auteur dans une tentative tout aussi vaine. Une femme paraît (les prochains livres nous apprendront qui elle est et ce que deviendra ce livre)… Un livre d’abord sans écriture car ici seule compte et parle à l’auteur sa nouvelle écriture lorsqu’elle lui devient impossible.
A travers ce premier chapitre, plongez-vous dans une saga poétique et littéraire !
EXTRAIT
Seul, je m'attardais à suivre leur éloignement, je me figeais à leur allure, trop arrangée pour ne pas être parlante, et puisque mes pensées me retenaient d'aller au-devant d‘eux, à distance je me laissais entraîner par la transparence de leur esprit vers ce qu'ils cristallisaient. J'écartais cette femme qui marchait devant lui mais que plus rien ne colorait. Je m‘arrêtais au silence de leur séparation, lui portant une attention plus délicate que la tendresse ressentie par un prêtre à une quelconque célébration. Je fixais Quentin tandis qu'ils restaient un dernier instant à se dévisager; de son regard familier je m'attirais ses volontés de recouvrer nos bavardages passés. Enfin, je me levais et sortais seul, le regard fugacement tourné vers un homme autrement brisé qui s‘empressait de prendre place dans ce décor desséché.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Rien ne prédestinait Adel Benabdallah à l’écriture. Né dans un milieu populaire, sans livres, mais riche en histoires, il a aujourd’hui 45 ans, et écrit ce qui lui était venu lorsqu’il en avait 20. Au lecteur, il demande de porter à ce livre l’attention que réclame son écriture. Elle est celle d’un homme qui d’abord inculte, se reprend au terme de deux décennies d’un progrès qui ne l’auront avancé en rien.
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Avis sur De nos morts... vivons !
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Aperçu du livre
De nos morts... vivons ! - Adel Benabdallah
Adel Benabdallah
De nos morts… vivons !
Livre premier
« Que de ce livre s’échappe une essence, celle de la fin d’une attente à laquelle je rends grâce par le souvenir inespéré qu’il m’en demeure… »
–Adel B.
AU LECTEUR
Ce livre n’a d’autre visée que de vous rendre claire la phrase qui l’ouvre et le parcourt. Je vous la rappelle :
« Que de ce livre s‘échappe une essence, celle de la fin d‘une attente à laquelle je rends grâce par le souvenir inespéré qu‘il m‘en demeure… »
Ces mots témoignent de ce qu’un écrivain n’achève rien de ce qu’il entreprend, s’il se lance dans la seule intention d’achever quoi que ce soit par écrit. Il le sait. Il s’isole pour permettre à son esprit de rompre l’isolement que lui rappelle cette sentence, se met à la tâche, en souffre et sue jusqu’à ce qu’enfin le sentiment d’une possible fin le comble d’illusions. Il lève alors sa plume et sans se relire, adresse son manuscrit au premier lecteur qui voudra bien s’exalter de ses lignes. Il s’en décharge, le lui envoie, gardant espoir qu’il en partagera la même impression, que son écriture est trop négligée pour intéresser un éditeur, trop légère pour être encore de l’art, trop avancée pour la conserver encore. En livrant ainsi son labeur, il passe outre au sentiment que ce livre lui fait naître, convaincu qu’il ne dépend plus de lui de l’améliorer.
Au lecteur, je demande surtout de porter à ce livre l’attention que réclame son écriture. Elle est celle d’un homme qui d’abord inculte, se reprend au terme de deux décennies d’un progrès qui ne l’auront avancé en rien.
À Paris…
J’ai revu Quentin aujourd’hui, je l’ai revu au salon où nous avions coutume de nous rencontrer ; un salon que nous nous sommes approprié depuis que la teneur de nos échanges exigeait un décor pour nous en distraire. Longtemps celui de nos rencontres, il n’était plus le nôtre aujourd’hui mais celui d’une femme ; une femme au regard clair et désolé, que je désignai dans un souci de lui faire taire nos bavardages.
Dès que mon regard se posa sur elle, je songeai que l’imprévisible élan qui me portait vers elle, obligerait cette femme à nous divertir. Cet élan fit si bien que sitôt après
