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es success stories comme celle de Dacia sont rares dans l’industrie automobile. Pensez donc : partie de pas grand-chose, la marque roumaine a vendu plus de 9 millions de véhicules dans le monde depuis 2004, est devenue numéro 1 chez les particuliers en France et affiche une rentabilité à faire pâlir de jalousie bien des groupes automobiles mondiaux Et pourtant, rares étaient ceux – y compris chez Renault – qui croyaient au potentiel de Dacia. Un homme avait la foi: le patron de Renault, Louis Schweitzer. Dès la fin des années 1990, il a l’intuition qu’un modèle affiché à 5 000 € trouvera sa clientèle, notamment dans les pays émergents. Le rachat de Dacia en septembre 1999 fournit l’opportunité de concrétiser cette ambition. Une équipe dédiée, dirigée par Gérard Detourbet, s’installe