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Dans un milieu longtemps très masculin, elles ont fait du vin leur domaine… d’exception. Rencontre avec quatre femmes puissantes
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ans le langage fleuri des amateurs de vins, si les sens se conjuguent parfois au féminin, pour évoquer une robe, forcément chatoyante, les expressions courantes et la grammaire ne sont pas toujours irréprochables : « Être porté sur la blonde » (aimer le vin blanc), « Femme et vin ont leur venin », « Où l’hôtesse est belle, le vin est bon ». Les dictons et adages des confréries vineuses fleurent bon la phallocratie et l’entre-soi masculin. De fait, à l’exception de quelques veuves, en Champagne, ou des moniales de Fontevraud ou de Beaune, au Moyen Âge, le vin semblait être l’apanage des couillus et des barbus. Trop sérieux pour qu’on