aro sur la voiture électrique ! C’était l’une des promesses de campagne des élections européennes de bon nombre de partis populistes et de la droite conservatrice. En particulier en France, où le Rassemblement national, vivement opposé à l’interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique en 2035, est arrivé en tête du scrutin du 9 juin, raflant 30 sièges (sur les 81 réservés à la France) au Parlement européen. Pour se faire entendre sur le sujet, Jordan Bardella et ses troupes pourront s’appuyer sur leurs homologues européens, eux aussi opposés au passage au tout électrique, au sein du groupe nationaliste : Identité et démocratie. A l’heure où nous bouclons*, cette alliance a raflé quelque 130 sièges sur les 720 que compte l’hémicycle. Pas assez pour faire la pluie et le beau temps, mais largement suffisant pour museler les écologistes, qui ne possèdent plus que 53 députés contre 71 précédemment.
