Colorisées par Paris Match, les images de la bataille décisive restituent avec force ce moment historique… comme si c’était hier !
La Libération, c’est d’abord un lourd tribut humain à payer
« On pensait prendre Saint-Lô en cinq jours, il nous aura fallu plus d’un mois. Chaque haie était une fortification pour les Allemands », se souvient un GI
C’est une entreprise à très haut risque : depuis Narvik (Norvège) en avril 1940 jusqu’à Anzio (Italie) en janvier 1944, en passant par Dakar, Dieppe, Casablanca, la Sicile et Salerne, tous les débarquements ont provoqué des pertes disproportionnées et révélé de sérieux dysfonctionnements dans la planification, le renseignement, la logistique et le commandement des forces alliées – pour des opérations sur des théâtres périphériques et contre des côtes peu fortifiées. Or il s’agit désormais de s’attaquer au mur de l’Atlantique et au centre névralgique du dispositif allemand, sans bénéficier de ports, de supériorité numérique et d’effet de surprise…
Ce sont les membres du comité des chefs d’état-major combinés, trois