Enfants du numérique, ils travaillent pour des marques de prestige et affectionnent les métiers manuels. Rencontre
À côté des burins et des aiguilles, le numérique n’est qu’un outil de plus au service de leur imagination
Passion, patience et doigts de fée, même si aujourd’hui les dessins et les modèles se font sur ordinateur. Pour s’initier à la conception et à la fabrication d’un beau bagage, d’un bijou ou encore d’un vêtement de couturier, rien de mieux que de se frotter aux exigences des grandes maisons. Les groupes de luxe sont de plus en plus nombreux à investir dans la formation, comme LVMH qui a créé, il y a dix ans, l’Institut des métiers d’excellence. Le programme allie théorie, en partenariat avec des écoles d’art, et pratique, au sein de ses différentes marques. Pour un secteur économique en croissance constante, c’est la garantie de recruter les meilleurs talents. Et pour les apprentis, la certitude d’obtenir un super job.
Nouvelle génération, nouvelles aspirations… Fiers et conscients de leur singularité, ces jeunes artisans se considèrent comme