ut une époque, lointaine, où le comédien était considéré comme un double médiocre de l’orateur. Les temps ont changé, notamment grâce à Diderot, qui, dès les années 1750, incitait les acteurs à exprimer gestuellement leurs passions, avant (remanié jusqu’à sa mort en 1784, et publié en 1830). Que nenni, nous informe Laurence Marie, enseignante à l’université Colombia (New York), qui explicite la pensée du philosophe des Lumières dans sa préface d’une nouvelle édition publiée chez Folio classique, rappelant qu’à travers sa thèse du « sang-froid », Diderot ne condamne pas les émotions (maîtrisées) du comédien, mais « la séduction », sur scène et dans la vie, pour leur préférer « le vrai ».
De l’autre côté du rideau
Apr 17, 2024
1 minute
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