Denis Podalydès « Il y a une grande bonté du désir »
« À l’écrit, je suis bavard. Je ne me mets pas de barrière »
On s’attendait à la suite de Scènes de la vie d’acteur (Seuil/Archimbaud), les chroniques de Denis Podalydès qui nous avaient enchantée voilà quinze ans. On n’y était pas. Les nuits d’amour sont transparentes est un livre étrange et pénétrant qui n’est ni tout à fait une variation autobiographique théâtrale ni tout à fait une rêverie activée par des répliques. Pas davantage un simple journal de répétition. Ça, c’était le projet initial soufflé à Denis Podalydès par l’éditeur Maurice Olender : écrire le récit des deux mois qu’il a fallu à ses camarades et lui sous la direction de Thomas Ostermeier pour entrer dans leurs personnages de La Nuit des rois, la plus follement ambivalente des pièces de Shakespeare. « Comédie de tous les amours possibles, amour d’un homme, écrit Podalydès dans ce livre qui, précisément, parvient à restituer le mouvement incessant et enfiévré dudit .
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