HOLLYWOOD L’IRRЙSISTIBLE ASCENSION DE FLORIAN ZELLER
Il a l’art de peindre des drames familiaux d’une touche légère
Un premier roman publié à 22 ans, et deux ans plus tard le prix Interallié. De Jean d’Ormesson à Philippe Tesson, Florian Zeller est immédiatement repéré par les faiseurs de roi du monde des lettres. Aussitôt il s’essaye au théâtre : c’est le coup de maître. A 31 ans, il s’attaque à ce qui deviendra une trilogie universelle : les vacillements d’un père, la solitude d’une mère et la détresse d’un fils. « Le père » a fait salle comble sur tous les continents.
Six nominations aux Oscars pour son premier film! On dirait un conte de fées. Pour autant, pas question de rêver. La concurrence fait froid dans le dos : « Nomadland » avec Frances McDormand ; « Mank » de David Fincher avec Gary Oldman ; « Judas and the Black Messiah» qui raconte la vie et la mort d’un héros Black Panther complètement dans l’air du temps de Black Lives Matter ; « Minari » sur une famille américano-coréenne elle aussi parfaitement jumelée à l’actualité; « Promising Young Woman » avec Carey Mulligan ; « Sound of Metal » sur l’histoire d’un musicien rock devenu sourd ; « Les sept de Chicago » avec Sacha Baron Cohen. C’en
