arement projet de loi aura concentré autant de compromis sociétaux et politiques en si peu de pages. L’exécutif le sait, chaque ligne du texte « relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie », présenté le 10 avril en Conseil des ministres et examiné à l’Assemblée nationale à partir du 22, sera scrutée avec la plus grande attention. Depuis des mois, l’exécutif consulte, organise des débats, cherche la voie de passage entre les souhaits exprimés par une majorité de citoyens d’une évolution de la loi Claeys-Leonetti, le refus du suicide assisté et de l’euthanasie au nom de la primauté de la vie porté notamment par les religieux et les demandes de garde-fous exigés par les médecins. Mais, à trop chercher le subtil équilibre, il a fini par laisser échapper une disposition anodine d’apparence, mais qui fragilise tout l’édifice : la
Fin de vie : la mesure sur les proches fait débat
Apr 17, 2024
5 minutes
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