Interrogé sur la fin de vie, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a promis « une avancée importante d’ici à la fin du mois de septembre ». De quoi inquiéter les 800 000 soignants opposés à la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie. « Contrairement au reste de la société, nous sommes confrontés de manière régulière et volontaire à la mort et nous avons forcément des regards différents sur la fin de vie », répète depuis des mois Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), à l’initiative d’un collectif de soignants.
Tout commence il y a un an, le 13 septembre 2022, lorsque le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) ouvre la voie de l’. En apprenant la nouvelle, des dizaines de milliers d’infirmiers, médecins, oncologues ou gérontologues, appartenant à une quinzaine d’organisations dans lequel ils expliquent que cette potentielle évolutionen ce qu’elleIls prennent par ailleurs la peine de préciser qu’il semble difficile de concilier la volonté individuelle de mourir par l’intervention d’un tiers avec la demande collective de prodiguer des soins lors d’une tentative de suicide… L’appel est entendu par le président de la République, qui demande alors au gouvernement de . Nous sommes le 4 avril.