Alors que deux députés LFI et Renaissance présentaient leur rapport au vitriol contre l’enseignement privé, la France apprenait l’agression ultraviolente qui venait de plonger Samara, 13 ans, dans le coma, à Montpellier. Immédiatement, sa mère déclare à la presse que sa fille était régulièrement traitée de par certains agresseurs parce qu’elle s’habille « à l’européenne » ; le soir même, elle lit finalement un texte par lequel elle rejette les amalgames et la récupération. Le flou demeure, et le parquet ne retient pas de motif religieux. Une chose est sûre : trois mineurs sont mis en examen. Deux jours après, Emmanuel Macron profite d’un déplacement organisé par le frère d’une amie du petit collégien… Cinq jeunes, dont quatre mineurs, sont placés en garde à vue. À Tours, une collégienne de 14 ans était elle aussi battue dans la rue, par cinq autres collégiennes âgées de 11 à 15 ans. Un « détail » frappe, sans être réellement nouveau : l’implication de jeunes filles dans ces actes de violence barbare. Le pédopsychiatre Maurice Berger s’étonne d’un manque de chiffres pour l’objectiver. De son expérience, il tire des profils variés, souvent victimes de violences sexuelles et d’un contexte familial particulier :
Peur sur l’école
Apr 07, 2024
4 minutes
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