C’est un courrier de deux pages, clair et concis, que recevra sur son bureau ces jours prochains Éric Dupond-Moretti. Un cri d’alerte lancé par le syndicat majoritaire FO sur le fonctionnement du Centre national d’évaluation de la radicalisation (CNER) situé dans le centre afin d’évaluer la dangerosité et la capacité de réinsertion des détenus condamnés pour faits de terrorisme avant leur sortie de prison. Le texte précise également que l’admission revêt pour le public visé par la mesure judiciaire. Mais, dans les faits, rien ne semble se passer comme la loi l’a prévu pour ce dispositif censé compléter l’évaluation effectuée durant seize mois lors de la période d’emprisonnement des détenus dans les quartiers d’évaluation de la radicalisation, qui elle, fonctionne correctement. explique au JDD l’un des surveillants du CNER, qui déplore . Quid du caractère obligatoire ? Sur le terrain, il n’existe pas : , nous explique-t-on du côté du syndicat FO Justice. Outre le refus des prisonniers, le CNER serait en réalité peu sollicité. Et d’insister : La balle est désormais dans le camp du garde des Sceaux.
Islamisme Un centre d’évaluation désespérément vide
Mar 31, 2024
1 minute
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