e printemps est arrivé, mais il fait encore froid. Le soleil pénètre timidement la véranda du café des Sports. Il est 14 heures, en cette fin mars, à Château- Thierry (Aisne), et la ville de 15 000 habitants semble assoupie. Derrière le comptoir, la gérante du bistro s’active. Voilà dix-sept ans qu’elle tient cet établissement situé à une centaine de mètres de l’usine LU-Belin, et qu’elle voit débarquer tous les midis les ouvriers pour commander un plat du jour, remplir une grille de Loto. Les gars de l’usine sont un peu chez eux ici. Le café sert aussi de QG aux réunions syndicales, de repaire pour boire un verre après la journée de travail. Bien sûr, auparavant, ils étaient plus nombreux, près de 300 il y a
Les ouvriers de LU-Belin fort convoités
Apr 03, 2024
4 minutes
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