ya Nakamura n’est pas Gabriel Attal. Quand la chanteuse du tube traverse, en tailleur noir discret et en catimini, la cour de l’Elysée le 19 février dernier, imagine-t-elle qu’elle est sur le point de se soumettre à un interrogatoire conduit par le président de la République en personne? Avant, après, rien ou presque n’a fuité. Plus que ce rendez-vous élyséen, c’est son ordre du jour qui, coûte que coûte, doit demeurer secret: la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à laquelle l’artiste franco-malienne va, selon nos informations, participer. Pas une petite affaire, aux yeux d’Emmanuel Macron. De quoi justifier qu’il exig… « qu’il propose », rectifie-t-on à l’Elysée, deux ou trois broutilles pour le grand jour. La fête, imaginée par le metteur en scène Thomas Jolly, doit retranscrire « l’universalisme des valeurs françaises », répète-t-on autour du chef de l’Etat. Un moment que lui, président de cultures mêlées, inconditionnel de Michel Sardou et lecteur de l’exigeant Pierre Michon, rêve populaire et élitiste. En même temps. « Alors, quels chanteurs ou quelles chansons du répertoire français comptent pour vous? » L’interprète de est priée de ne pas décevoir, trouver un terrain d’entente avec le directeur artistique de la cérémonie qui se passionne pour la variété française et compte bien qu’hommage soit rendu à ce pan de notre en direct de l’Elysée.
Les exigences du président pour les Jeux olympiques
Mar 06, 2024
7 minutes
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