EN L’ABSENCE DE RÉTRO INTÉRIEUR, DISONS QUE L’AILERON NE GÊNE PAS LA VISIBILITÉ… IL EST IDENTIQUE À LA S MAIS POSÉ SUR DEUX COLS DE CYGNE, RECULÉ ET REHAUSSÉ.
‘‘Q Notre photographe râle. A raison. L’objet de son courroux: les harnais Sabelt de l’A110 R. Des bretelles indispensables pour piquer au freinage vos potes sur la piste, mais des sangles qui se montrent rapidement horripilantes lorsque, en tant que photographe, vous passez votre temps à entrer, sortir, entrer, sortir… , rétorqué-je à l’artiste. Nous avons quitté dès potron-minet la région parisienne pour la Normandie. Au programme de ces prochaines quarante-huit heures: l’Orne, le Calvados et la Manche. Il est 6 h 45 et mon copilote roupille sur l’A11. Chapeau à lui car les baquets monocoques en carbone, rembourrés çà et là de mousses couvertes d’Alcantara, n’offrent pas la position idéale pour être accueilli dans les bras de Morphée. Les assises ne sont pas inconfortables, loin de là, mais ne laissent pas de place au doute: entre son cockpit sombre, ses commandes peu nombreuses, sa position de conduite parfaite, son volant en peau retournée, son pédalier alu et ses sièges au ras des pâquerettes, l’A110 R veut en découdre sur circuit. Elle y a brillé aux mains de Christophe Tinseau lors d’un Supertest SA avec un chrono de 1’47”88, à deux petits dixièmes de la surpuissante GT63 S E Performance, qui passe le mur de son à chaque accélération. La dieppoise a subi