Le gène WT1, sur le chromosome 11, est impliqué dans un engrenage complexe qui déclenche la formation des ovaires
C’est ce que l’on apprend dans tous les manuels scolaires : le sexe féminin est le sexe “par défaut”. Il découle d’une absence, celle du gène SRY, présent uniquement sur le chromosome Y et codant pour la formation des testicules. Sans lui, les glandes sexuelles indifférenciées des individus XX ne peuvent que se changer en ovaires. On devient donc mâle grâce à un gène et aux cascades de réactions qu’il entraîne, et femelle si cette formidable machinerie est bloquée ou manque à l’appel.
Ce discours est bien rodé, a été rabâché pendant des années… Mais il est totalement faux ! Un gène serait, en fait, tout aussi nécessaire dans l’acquisition du sexe féminin que le SRY l’est pour le sexe masculin. C’est la conclusion d’une étude publiée fin 2023 : , précise