Les zones à faibles émissions (ZFE) ont de nouveau du plomb dans l’aile. Alors qu’en juillet dernier, le gouvernement assouplissait déjà leurs conditions de mise en œuvre (voir Auto Plus n° 1820), début février, nous apprenions que Marseille s’affranchira d’une prochaine obligation. En effet, au 1er janvier 2025, cinq métropoles (Paris, Lyon, Marseille, Rouen et Strasbourg) doivent interdire la circulation des véhicules Crit’Air 3, soit les essence d’avant 2006 et les diesels d’avant 2011.
Sauf que Martine Vassal (LR), présidente de la plus grande métropole concernée, à savoir Aix-Marseille-Provence, a indiqué qu’elle n’appliquera pas cette restriction à l’échéance convenue. Et ce, sans prévoir de report. La présidente a avancé, dans une interview donnée à que cette mesure mettrait en difficulté les ménages défavorisés. En réalité, si l’élue peut arrêter l’extension de sa ZFE, c’est surtout parce que le législateur le permet en cas d’amélioration de la qualité de l’air. Ainsi, si une métropole, au cours de l’année écoulée, n’a pas dépassé), elle n’est plus obligée d’appliquer le calendrier de restrictions. Une étude sur la qualité de l’air est d’ailleurs attendue et devrait confirmer, selon des spécialistes, que Marseille entre bien dans ce critère d’exemption.