La crise qui ébranle les agricultures d’Europe jette une lumière crue sur nos contradictions. Consommateurs, nous voulons des prix alimentaires qui n’augmentent pas. Citoyens, nous voulons une transition agroéco-logique, quitte à ce qu’elle se traduise par des normes plus coûteuses. Contribuables, nous voulons un État efficace qui sanctionne les abus.
Cette équation complexe à résoudre ne date pas d’hier. En 1953, la fameuse circulaire Fontanet interdisait