’était un problème de santé publique, désormais c’est aussi un sujet politique. Et une belle écharde dans le pied de la maire socialiste de Rennes, Nathalie Appéré. Le 4 janvier dans Paris Match, neuf soignants du CHU témoignaient à visage découvert. Ils racontaient comment le management de deux chefs de service successifs en neurochirurgie avait mis l’équipe à terre, avec 17 départs de chirurgiens en dix ans. Ils confiaient leurs idées suicidaires et, enfin, ils expliquaient que cette maltraitance institutionnelle, connue de toute la hiérarchie depuis des années, avait pour conséquence de mettre en danger les patients. Une enquête préliminaire est en cours au parquet de Rennes, et le CHU multiplie les audits internes. Dans ce contexte, lors du conseil municipal du 22 janvier, la maire a été interrogée par l’opposition. La question portait sur ce qu’elle savait en tant que présidente du conseil de surveillance du CHU, mais aussi parce que son compagnon a fait fonction de cadre en neurochirurgie. Nathalie Appéré a renvoyé vers la direction
CHU DE RENNES L’ONDE DE CHOC
Feb 01, 2024
6 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits