PORTRAIT « On va parler d’amour ? Je ne veux pas avoir l’air ridicule. »Attablé dans un célèbre restaurant de la rive gauche, la tête entre les mains, Alain Finkielkraut angoisse comme un étudiant avant un grand oral.
Pourtant, l’amour est le grand sujet de sa vie. Dans son dernier ouvrage rhapsodique, Pêcheurs de perles, l’académicien a l’audace d’incarner cette thématique universelle avec laquelle il renoue, en employant la première personne du singulier : « Si confie-t-il,