Combien de vies fauchées, de destins brisés par la chute d’un obus ou les rafales d’un fusil automatique? Dans la comptabilité épouvantable des guerres, nous nous concentrons d’abord – et c’est bien normal – sur le nombre de victimes. Mais à côté de cette arithmétique macabre, une autre prend peu à peu de l’importance. Elle s’inquiète du bilan carbone des attaques, de la qualité de l’air et de l’eau dans les zones de conflit… Ainsi, les émissions de gaz à effet de serre générées par les deux premiers mois de combat entre Israël et le Hamas ont récemment fait la Une du quotidien britannique The Guardian.
L’occasion de dévoiler quelques chiffres étonnants. Selon les calculs réalisés par des