L'Express

Kiev prépare la note

’est une autre bataille que l’Ukraine entend bien gagner. Alors que la guerre se poursuit dans l’est du pays, Kiev se prépare à traîner la Russie en justice. Son but ? Obtenir réparation pour les dommages environnementaux subis. Forêts incendiées, villes et cultures inondées, sans parler des millions de mines et de munitions dispersées au sol… La facture environnementale se monterait à 52 milliards de dollars,. Mais comment faire payer l’agresseur ? Si le code pénal ukrainien inclut bien le délit d’écocide – la destruction massive de la flore et de la faune, l’empoisonnement de l’air ou de l’eau, ainsi que tout acte susceptible de provoquer une catastrophe environnementale –, faire valoir ce préjudice à l’échelle internationale s’apparente, pour l’heure, à une mission impossible. « L’écocide ne constitue pas une infraction pénale au regard du droit international. L’Ukraine souhaite y introduire cette notion en élargissant les compétences de la Cour pénale internationale (CPI) », explique Joanna Hosa, chercheuse au sein du programme Europe élargie du Conseil européen pour les relations internationales.

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de L'Express

L'Express8 min de lecture
Shein Continue De Tisser Sa Toile
Sur les réseaux sociaux, la marque suscite une frénésie consumériste comme on en a rarement vu. Chaque jour, des cohortes d’influenceuses se filment en train d’ouvrir pochettes ou cartons. S’en échappent des flopées de sachets translucides siglés She
L'Express3 min de lecture
« L’espionnage Chinois Est De Plus En Plus Sophistiqué En Europe »
Ces dernières semaines, six personnes soupçonnées de travailler pour les services de renseignement chinois ont été arrêtées: deux au Royaume-Uni et quatre en Allemagne, dont l’assistant d’un eurodéputé du parti d’extrême droite AfD. Ces révélations c
L'Express17 min de lecture
Management: Les Méthodes Qui Marchent (ou Pas)
« A quoi sert le management? », interrogeait la Une de L’Express le 10 novembre 1969, alors que « le mot et la chose arrivés d’Amérique après la guerre » en étaient à leurs balbutiements dans les entreprises françaises. Cinquante-cinq ans plus tard,

Associés