C’est au ministère de l’Éducation que Gabriel Attal s’est ouvert les portes de Matignon. Ils n’étaient qu’une poignée autour d’Emmanuel Macron à y penser, frappés par la résonance des premières prises de parole du ministre avec les attentes de l’opinion. Ceux qui. Celles de la République. C’est lui qui prend l’initiative d’interdire formellement le port de l’abaya à l’école, une décision que la gauche juge symbolique, voire accessoire, mais qui rassure les Français travaillés par les questions identitaires et culturelles. Chacune de ses décisions s’inscrit dans une tradition républicaine, celle de la IIIe République qui reposait sur l’ordre et l’autorité. L’uniforme à l’école, l’autorité des professeurs, du savoir et de la connaissance. Le retour des notes, de l’examen en fin de collège pour valider le passage en seconde. La loi, la même pour tous : pour l’élève harceleur qui voit la police venir le chercher en salle de classe comme pour la rectrice qui a sous-estimé un cas de harcèlement et qui est sévèrement sanctionnée.
Attal « Le mouvement et l’ordre »
Jan 14, 2024
1 minute
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