Dans les années 1880, les décideurs envisagent de créer une nouvelle percée alpine vers le Val d'Aoste en Italie grâce à un tunnel ferroviaire de 13 500 m à percer sous le Mont-Blanc entre Chamonix et Courmayeur. Mais ce projet est vite abandonné en raison des travaux colossaux nécessaires à l'établissement d'une voie normale au-delà de St Gervais-les-Bains pour accéder au tunnel. Cet abandon s'explique aussi par le percement définitivement acté du tunnel du Simplon en Suisse, concurrent direct du projet français.
Du coup, la ligne devient une simple antenne desservant une zone très rurale, essentiellement constituée par la haute vallée de l'Arve où l'on ne parle pas encore de tourisme de masse. Même si la ligne prend un caractère international en atteignant la frontière suisse deux kilomètres après Vallorcine, elle n'offre aucune perspective financière intéressante. Dans ce contexte, le PLM, concessionnaire de la ligne,