C’eût été une énorme surprise, et même une déflagration, si le général de Gaulle avait subi une défaite lors des élections présidentielles, les premières au suffrage universel, en cette fin d’année 1965. Il n’en fut rien.
Quand même, au soir du 5 décembre, au terme du premier tour, le Général affichait déception et irritation. Alors que les sondages le plaçaient à 60 % des suffrages, il n’en obtenait que 43,7 % contre 32,2 % à son principal adversaire, François Mitterrand, le candidat