À son avocat, Roland Dumas, il confie : «Avec une poignée de fidèles, on peut transformer la vie en destin. Les cercles s’agrandiront. Mais d’abord il faut gagner»
May 06, 2021
3 minutes
Par Arnaud Bizot
Au soir de la victoire, le 10 mai 1981, à Château-Chinon, c’est l’ivresse. François Mitterrand, lui, reste impassible : « Quelle histoire ! » répète-t-il. « Vous ressentez quoi ? » demande quelqu’un. Un silence, puis il répond : « Sentiments ? Connais pas. » Le président cloisonne, ne se livre pas, déteste la confidence. La complexité lui est naturelle. À André Rousselet, qui lui avait demandé quel pourcentage de connaissance avait de lui son ami le plus intime, il
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