C’est un combat de David contre Goliath, mais la démarche a tout d’un symbole et marque les esprits au moment de conclure une année qui George R.R Martin, John Grisham, Jodi Picoult ou encore Michael Connelly accusent le robot conversationnel d’avoir puisé illégalement et sans permission dans leurs œuvres le matériel nécessaire à son développement. Pour perfectionner leur outil et lui permettre de répondre aux demandes toujours plus poussées des utilisateurs, les concepteurs de ChatGPT ont en effet besoin de le nourrir avec des textes préexistants. Avec leur intrigue, le développement des personnages, l’analyse de la psyché humaine, etc., les romans apparaissent ainsi comme des cibles idéales. Dans un communiqué cinglant, Mary Rasenberger, le PDG de la Guilde des auteurs, appelait les autorités à la raison: « , . » Un pan entier de législation est à inventer face à une innovation qui ne fait qu’évoluer. Le combat juridique s’annonce interminable et il y a fort à parier que l’issue ne sera pas favorable aux romanciers.
